Que la Nuit soit [Elena]

Il n’y a pas tellement de raison de refuser à Elena son baiser, aussi ne le fait-il pas. Il se penche un peu mieux, se rend un peu plus facile à atteindre, et pose ses mains sur les hanches de la jeune femme.
C’est plus facile pour tranquillement la faire avancer vers les escaliers tout en restant dans son dos. Et non, il ne va pas commencer à faire voler des vêtements dans les escaliers, il sait parfaitement qu’ils risquent de vivre un moment embarrassant si son père apparaît dans le couloir. Ce qui lui rappelle qu’ils devraient monter ces stupides escaliers et profiter du fait que sa chambre possède une porte et des murs épais.
Il se détache donc à regret pour monter la première marche. Ce sera bien plus facile s’ils ne sont pas occupés à mettre des mains dans des vêtements, n’est-ce pas ?

- Est-ce que vous venez ?

Vako, tu es beaucoup trop poli, gros.

Je profite du moment, jusqu'à ce qu'il se détache et me demande si je viens.

-Bien sûr.

Je commence donc mon ascension, arrivée, je prends la porte qu'il m'indique ou m'ouvre. Le temps qu'il referme la porte, je m'avance dans sa chambre et prends connaissance de ce qui m'entoure. Je m'approche de son lit et je lui tourne le dos jusqu'à ce qu'il s'approche de moi, je tente alors de le faire tomber de dos sur son lit. Une fois, je commence à lentement me déshabiller et je m'arrête une fois en sous-vêtements.

Il y a un petit bruit lorsqu’il se fait envoyer sur le lit. C’est un son surpris, un peu amusé, quelque chose qui reflète parfaitement l’état d’esprit de Vako. Dans cette situation, le fait d’être facile à déséquilibrer le ravit : il peut regarder Elena depuis le matelas, admirer ses gestes autant que la peau qui se découvre.
Vraiment, la seule chose qu’il manque c’est qu’il enlève lui aussi ses vêtements, ce qui est légèrement plus compliqué à faire lorsqu’il doit y réfléchir. Il se redresse donc, s'assoit au bord du matelas pour tendre ses bras, attirer à lui la demoiselle blonde, embrasser son ventre et faire glisser ses mains sur elle en souriant.
Le reste est un glissement bien rôdé maintenant : il réchauffe ses gestes à mesure qu’il se laisse sombrer dans l’envie, finit par se laisser retomber dans le lit en essayant d’attirer Elena avec lui… Et enlève son haut pour le lancer vers un mur, un peu au hasard. Tout semble plus facile lorsque son cerveau n’est occupé que par de l’agréable et qu’il n’a pas le temps de paniquer pour rien.

Lorsque Vako tente de m’attirer, je me laisse faire, tout comme lui qui semble désormais beaucoup moins perdu ou hésitant ou tout autre chose, ce sont des automatismes qui parlent. Je profite du moment, de chacun de ses baisers et de la chaleur de son corps.

...

Je me réveillais en premier, après cette nuit mouvementée. Je n’étais du genre à disparaître sans dire au revoir à mon partenaire d’un soir, même si c’est vrai que cela m’arrivait. Après m’être étiré, je me rallongeais et rêvassais tout en regardant le plafond en attendant que Vako se réveille.