Elle n'est pas de ceux qui passent inaperçu et n'a jamais souhaité l'être. D'un coup d’œil, on reconnait la silhouette sombre qu'est celle du Capitaine, imposante du haut de son mètre quatre-vingt-deux et d'une austère élégance. Cependant, ce n'est pas ça qui attire réellement le regard, oh non ; ce qui autrefois était un faciès aux traits francs et harmonieux n'est aujourd'hui plus que l'ombre d'antan. Le côté droit de son visage est le plus touché, une toile de cicatrices la défigurent, ruinent le galbe de ses lèvres pourtant charnues pour ensuite remonter à son œil, qui aujourd'hui n'est plus qu'une bille de verre fumé, un écho de jumeau, d'un bleu aux teintes d'orage, sombre et prenant. Mais le triste tableau ne s'arrête pas là car dans sa chair sur son front, s'est retrouvé gravé le sigle des auteurs de cette infamie, et chaque regard dans le miroir le lui rappelle amèrement.

Au delà de ça, il y a une longue chevelure corbeau entretenue avec soin, un teint d'albâtre qui laisse sous-entendre qu'elle ne voit que très peu le soleil et des expressions faciales limitées mais pas moins percutantes. N'oublions pas également une silhouette sculptée par l'effort et les années, un mélange de muscles sinueux et de courbes pleines, couplé à un porte de tête assuré et une gestuelle distinguée. Et si du pirate elle n'a pas l'allure, s'y fier serait une grave erreur.

Style vestimentaire : Le noir est la teinte dominante de sa garde-robe, se déclinant à l'infini sans jamais perdre de sa prestance. Sans surprise, ses tenues sont faites sur-mesure, pantalons et vestons ajustés, sans oublier les capes, une signature incontournable. Cependant, la sobriété est loin d'être de mise, l'extravagance réservée aux accessoires : bijoux, gants, bottes ou même une canne sculptée à la main. Tant de détails qui font le personnage qu'elle est, intimidante et élégante, effrayante et pourtant fascinante.

Si ses habitudes vont vers le faste esthétique et recherché, Iosefka sait cependant adopter le pratique lorsque nécessaire : du cuir pour sa fiabilité, vestes et pantalons prêts du corps, sans oubliées les bottes, mais cette fois-ci dépourvues de talons. Les gants, eux, sont un must incontournable, ses mains toujours soigneusement protégés — elle a déjà suffisamment perdu pour ne pas tenter le diable.

Signes particuliers : Son visage en lui-même est une particularité difficile à manquer, tout comme son apparence léchée et millimétrée, des vêtements à la démarche, en passant même pas la façon de parler. Elle a poussé le raffinement à son paroxysme, en a fait un art de vivre maîtrisé — et bien souvent mortel.