Felipe cumpleaños!

« Autrement dit, nous avons le choix entre des indices, un communiqué ou des indices », lançais-je, faussement sérieuse. « Les premier et troisième choix ne me conviennent pas beaucoup, j'en ai peur. La communication pourrait se faire par une tierce personne, mais il ne faut pas que cette dernière puisse parler à la famille de nos cibles. L'idéal serait quelques mots sur le lit de mort, mais ce serait difficile à planifier. Tu as raison, concentrons-nous sur l'emplacement. Est-ce que je peux te laisser t'en charger ? Cela pourrait sembler suspect, si je m'amusais à visiter tous les lieux du nom de la coalition. »

"..." C'est alors que je lui tirais la langue. Elle ne méritait que ça. C'était bien les femmes. On les aide on les aide et tout ce qu'on a, ce sont des moqueries. En réalité, je sais bien qu'elle a raison et je suis plus amusé qu'autre chose qu'elle l'ait remarqué. C'est bien la preuve qu'elle m'écoute. Allons. Je ne peux pas être toujours parfait. "Je m'occuperais de te trouver un lieu et je te ferais une proposition de plan avec mon rapport, Capitaine." Le soucis avec cette histoire, c'est que cela va clore la conversation. Or je n'ai vraiment pas envie de rentrer dans ma cabine, seul.

« Parfait », concluais-je, sans savoir ce qu'il attendait réellement, trop plongée dans mes plans pour m'en rendre compte. « J'attendrais donc votre rapport, Capitaine. »

Je secoue la tête. Allons. Parfois, il faut savoir reconnaître quand on a perdu. Nous avions retrouvé notre complicité d'antan. Nous nous étions avoué, à mot voilés, nos sentiments réciproques, décidé de ne pas décidé et discuté de la meilleure façon de tuer des gens, gage d'une soirée réussie. Je ne voyais pas comment rebondir. Clairement, ce n'était pas dans ses priorités aussi. Etre mature c'était aussi de ne pas insister inutilement. Je me levais, saluait ma supérieure d'un salut formel bordé de l'ironie affectueuse qui avait été absente de nos échanges durant nos mois de bouderie. "Dort bien Mia. A demain."