[Crust] Soirée pas très privée

C’est juste étrange.
Une part de sa conscience est très certaine qu’il faudrait réagir, là, que tolérer le contact des lèvres sur sa cicatrice est bizarre, inhabituel, dangereux même mais c’est comme si l’alarme était loin. Comme si l’alcool avait fermé cette porte et ouvert d’autres options.
Il n’a pas peur, pas vraiment.
Il n’y a pas de et si ou de d’habitude.

- Nyn ?

Il veut juste comprendre, vaguement, l’idée derrière le geste. Ce serait dommage que ce soit parce que le rouquin imagine que cette cicatrice le rend triste ou qu’il a eu une vie horrible et pas pour… Des choses qu’il ne veut pas formuler. Contre lesquelles il n’a pas vraiment d’objections là mais qu’il ne veut surtout pas regarder en face.

Je sais pas trop pourquoi. Ni comment j'en suis arrivé là. J'aurais peut-être pas dû. Mais ça le rassure, non ? Hein ? Je suis tout à coup plus très certain quand il me rappelle à l'ordre. Je m'efforce de reprendre un peu de recule pour capter son regard. Je papillonne des cils, l'air vaguement innocent.

« _ Oui ? »

Innocent rien du tout. Heureusement que l’autre idiot Montagne-Le Grandier est tout aussi atteint par l’alcool, qu’il ne tolère pas si bien que ça, ce qui lui évite de réagir comme il le ferait normalement -c’est à dire en mettant un coup de poing maladroit.

- Mhhh ?

Pourquoi est-ce qu’il l’a interrompu… ? Oh. Oui.

- Tu sais que c’est pas grave, comme cicatrice ? C’est pas… Elle ne me rend pas triste.

Quelque chose doit lui passer à l’esprit puisqu’il écarquille les yeux.

- Ou alors c’était pas pour ça ? C’était juste pour voir ?

« _ Oh. Que je réponds comme un idiot parce que je sais plus vraiment pourquoi j'ai fait ça. C'était... euh... une idée, une idée, vite. Un truc crédible, pas trop creepy. Un truc gentil. Pour... te dire que je ne te juge pas. Je hausse les épaules. C'est vrai. Cicatrice ou pas. Je m'en fous. »

- Tu… ? D’accord ?

Il ne le juge pas. Ce qui est… Gentil ? Enfin c’est ce qui ressort des pensées très emmêlées, très lentes de Vako. L’intention est plutôt aimable. Le jeune homme se penche en avant, plante un baiser parfaitement chaste, légèrement claquant sur la joue de celui avec qui il partage son moment spa. Le but est très simple : remercier Nynniaw d’être aimable avec lui.
Et il retourne se mettre contre le bord en riant comme si ce n’était rien, histoire de récupérer la bouteille et de la tendre entre eux deux.

- Tu en reveux ?

Est-ce qu’il parle de l’alcool ? Certainement. Est-ce que sa phrase peut être prise de travers ? Absolument. Et il ne s’en rend absolument pas compte.

Ça commence à faire beaucoup de bisous. En pas longtemps. Dans un bain chaud. Où on est presque à poil. Heureusement, Vako s'éloigne de moi et ne percevra pas mon trouble. Enfin, il est trop bourré. Moi aussi. Ça tombe bien, il repropose à boire.

« _ Volontiers ! Faut bien donner une excuse à ces pommettes rouges. Je lui tends mon shooter. Je me mords la lèvre en me demandant si toutes ses barrières ont cédé à cause de l'alcool. Il est canon, dans cet état. »

La réponse est oui, pour ce qui est de la relation entre la hauteur des fortifications autour de la personne de Vako et la quantité d’alcool ingéré. Il y a également un rapport très net entre ledit alcool et la quantité de cachets qu’il va devoir prendre après la soirée mais cette information est beaucoup plus privée. Et il n’y pense même pas, parce qu’il est totalement inconscient.

- Santé.

Les deux shots sont remplis, la bouteille reposée, le médecin encore plus chargé en liqueur une fois le verre descendu -vite, beaucoup trop vite.
Le revoilà parti à loucher sur un point de l’anatomie de Nynniaw. Cette fois c’est ses lèvres, plus particulièrement son piercing, qui le fascine.

- Est-ce que ça fait mal ?

Demande donc le garçon habitué aux injections dans les muscles et aux procédures médicales pour le moins lourdes.

Cul-sec, cul-sec ! Et hop, un verre de plus. Des étoiles brillent devant mes yeux. Un plus plus et je serais prêt à les attraper. Mais le truc de tout à l'heure m'a refroidi au sujet des trucs qui brillent. Puis quand je bouge les yeux, les lumières suivent. C'est rigolo. Alors que je fais des tests en clignant les yeux et en bougeant la tête dans tous les sens, je retombe sur Vako qui me fixe. Encore ? En plus, il louche sur mes lèvres. Eh !

J'essaye de regarder ma lèvre quand il me demande si ça fait mal. Idiot ! C'est pas possible et je louche sur le bout de mon nez. Je suis obligé de porter ma mère à ma lèvre inférieur pour comprendre sa question. Un instant, je crois que je suis blessé, mais rien à voir ! Je m'esclaffe.

« _ Un peu, au début. Maintenant, non ! »

Et je tire un peu dessus pour lui montrer que je sens rien. Je retourne même ma lèvre pour lui montrer comment c'est fichu derrière.

« _ Tu hésites à te faire percer ? Comment une conversation aussi lucide peut revenir alors qu'on est dans un état pareil ?! »

C’est fascinant. Médicalement fascinant, bien entendu, quelle autre interprétation pourrait-il y avoir ? La voix de la raison en souffle des dizaines, basées sur des questionnements bien moins chastes que la taille de l’aiguille qu’il faut pour percer une lèvre, mais elle est rendue terriblement brumeuse par l’alcool.

- Moi ? Oh. Non. Je n’ai pas trop envie d’avoir mal. J’ai déjà…

Est-ce une bonne idée ? Non, mais ça n'empêche pas Vako de tapoter du doigt sur sa cuisse, enhardi qu’il est par le fait que le corporatiste lui a dit qu’il ne jugeait pas.
Peut-être que les choses se confondent un peu.
Oups.

- … Des injections pour ça, et puis pas envie d’être très visible et... Mais c’est joli. Vraiment. Sur toi c’est joli ?

A quoi ça rime de poser la question au lieu de juste affirmer ce que tu penses, gamin ?

Mes yeux vont du haut de sa cuisse à son visage.

« _ Tu es malade ? Zut. Je voulais pas dire ça à voix haute... Je cligne des yeux. Puis il me fait un compliment. Alors je prends le compliment. T'as raison, t'en a pas besoin, pour être joli. Sourire taquin. Parce que... parce que c'est comme ça. Pi que ça tourne autour du pot depuis des heures. Soyons francs, un peu ! »

L’effet de la flatterie est immédiat et adorable, il faut bien l’admettre, même si le qualificatif ne risque que de rendre Vako encore plus timide. Il a le rouge qui lui monte aux joues et son réflexe pour le dissimuler est de se laisser descendre jusqu’à ce que l’eau soit juste sous le niveau de ses yeux.

- Blblblp !

Il est évidemment plus facile de répondre lorsqu’on n’a pas la bouche sous l’eau, monsieur Montagne-Le Grandier. C’est ça, remontez à la surface. Regardez le rouquin dans les yeux ? Non, c’est trop compliqué, regardez la surface du liquide alors.

- C’est… pas, c’est… !

On l’a perdu, c’est beaucoup trop mignon.

- C’est toi qui rend bien, finit-il par sortir aussi adroitement qu’un chiot, avec tes cheveux et ton anneau et.. !

Et retour dans l’eau, semble-t-il, histoire de se cacher de nouveau en bullant la fin de ses remarques.

« _ Et ... ? »

Je suis toute ouïe alors qu'il vient clairement de tout accepter. Je glisse vers lui en posant mon bras derrière son cou, reposant sur le bord du spa. Je lui sors les grands yeux et les sourcils innocents.

Si la chaleur peut encore grimper de quelques degrés, c'est probablement le moment.

- Et !

Est-ce qu’il boude ? Est-ce qu’il est embarrassé ? Est-ce qu’il daigne enfin relever le menton pour oser regarder Nynniaw dans les yeux ? La réponse est oui pour absolument chacun de ces points. A l’air innocent qu’il imagine très surjoué il oppose un petit pli de sourcil exagérément agacé.
Sans beaucoup de conviction, il frappe du poing sur le torse du rouquin.

- Pas de remarque fineaude !

Parce qu’il fait un effort monumental bien aidé par les verres de liqueur, la chaleur du spa, l’état général de détente : il se penche un peu pour poser ses lèvres sur celles de l’autre jeune homme. Ca ne dure qu’une seconde avant qu’il ne s’éloigne, les yeux fermés, prêt à se prendre un coup de tonnerre céleste pour son geste.
Le pire, c’est qu’il a apprécié ça. Et qu’il n’avait qu’une chose qui allait encore aux yeux de l’Unique, qui était sa franche préférence pour les demoiselles, et qu’il n’a même plus cette assurance. Bien sûr qu’il va être puni pour être en tous points une abomination.

Pour une fois qu'il y a plus timide que moi. Vako a à peine déposé ses lèvres qu'il bat en retraite, l'air anormalement paniqué, ça se lit à la plissure de son front. Je me penche vers lui et passe une main sur sa joue pour le rassurer.

« _ Eh... ça va aller. Je tente de le décrisper. Mais j'ai p'tet fait une bourde ? Tu... je... on fait rien si tu veux pas... J'accroche son regard, c'est important. »

- C’est pas moi qui ne veut pas !

Enfin si, enfin non, enfin c’est très compliqué et extrêmement confus alors que ça ne devrait pas l’être. Vako reste crispé même s’il fait l’effort de garder les yeux ouverts. La foudre va finir par tomber. Ou le feu céleste. Ou quelque chose, il en est persuadé, il doit juste y avoir un temps de latence divin avant les punitions.
Ou alors il n’y en a pas plus que pour le reste. Aucun regard n’est posé sur lui, il peut faire ce qu’il veut sans être jugé. Peu importe si ce qu’il souhaite, là, c’est d’embrasser un garçon. Il n’en est plus à ça près.

- Unique sa-

L’expression ordurière est brutalement raccourcie par la prise de risque -imaginée- du médecin : la nouvelle tentative de rapprochement est un peu moins timide, un peu plus revancharde. Si l’Unique veut le punir pour un baiser, autant qu’il soit bon !

Après des excuses, après une prière, il revient à l'assaut. Et, cette fois-ci, avec plus d'entrain. Comme il a l'air de s'être décidé, je réponds à son baiser en passant une main derrière son crâne et en jouant de ma langue avec la sienne. De mon pied, je vais lui titiller l'orteil. Je pense un instant au fait que c'est agréable, qu'un mec ne m'a pas fait pareil effet depuis un bout de temps et un sentiment de bien-être m’envahit tout entier, par delà les vapeurs d'alcool.

Quand le baiser prend fin, je suis en train de faire remonter ma main aquatique le long de sa cuisse, l'air enjôleur.

« _ Alors, toujours vivant ? Je chuchote près de son oreille en glissant ma langue sur son lobe. »

Il ressort quelques choses de l’immense tourbillon très confus dans lequel se retrouve Vako. Dans la liste se trouve l’étrangèreté du contact masculin, la sensation métallique assez drôle du piercing, et la main qui…

- Stoooop !

Oui, il est toujours vivant, la preuve c’est qu’il a encore la force de repousser Nynniaw un peu plus loin. La main qui remonte c’est un peu trop pour lui.

- Oui, mais… Mais…

Il frappe de nouveau du poing contre le torse du rouquin, l’air très sérieux ou presque, étant donné qu’il n’est pas vraiment capable de fixer son regard quelque part et qu’il revient un peu trop souvent sur le piercing.

- Tu as dit que tu ne jugeais pas.

L’alcool redescend d’un coup, lui donne l’impression d’avoir la nausée. C’est particulièrement désagréable et il est incapable de dire si c’est la faute de la liqueur ou du moment. Il le saura dans une seconde.

- Je suis trans, balance-t-il très très vite.

Tiens non, ça ne passe pas. La faute de l’alcool donc.

C'est alors la surprise qui prend le pas. Grosse information. Mais qui regroupe alors toutes les pièces du puzzle. Un peu comme le point névralgique de ce qu'il me manquait pour vraiment comprendre. Je recule légèrement pour le laisser respirer. La gymnastique est un peu perturbante à assimiler mais rien de dramatique.
Je souris parce que j'ai pas envie qu'il se mette la pression pour ça. Pi que j'm'en fout pas mal, au fond.

« _ T'sais que chez les Corpo y'a des gens plus androïd qu'humain. Et ça empêche personne d'être attiré par cette ferraille ambulante. Alors une fille, un gars, un corps de fille ou un corps de gars, à moitié les deux ou les trois, y'a plus rien qui m'arrête. Je lui fait un clin d’œil rieur. »

- Tu…

C’est un peu mieux avec plus d’espace pour respirer, avec la réaction du corporatiste qui le rassure aussi. La nausée semble se calmer pour être remplacée par de la curiosité totalement mal placée. Au lieu de se concentrer sur le fait qu’il puisse recommencer à s’acoquiner avec l’ennemi, il retient une autre information bien plus importante.

- Tu es attiré par les robots ?

Il ne va pas juger Nynniaw. Vraiment, il serait mal placé pour ça, c’est simplement qu’il n’a jamais rencontré personne comme lui et que c’est fascinant.

L'éclat revient dans ses yeux. Je suppose qu'il est rassuré, maintenant. Peut-être cela va-t-il l'aider pour la suite ? Mais, à nouveau, je ne veux pas le brusquer et je garde donc mes distances même si l'envie ne m'a pas quitté. Je m'avoue désarçonné par sa question, mais il me reste plus d'un tour dans mon sac de la répartie.

« _ Oh ! Tu as encore des secrets à m'avouer ? Que pourrait-il y avoir de mécanique dans ce corps ? »

Et je brise la distance qui nous sépare et m'attaquant à son cou. Vraisemblablement, c'est de la chair humaine.

Les sourcils de Vako se froncent. Il ne repousse pas de nouveau l’autre homme, le laisse se rendre compte qu’il n’y a pas de métal dans son cou, laisse même ses doigts filer dans les cheveux roux. Mais il fronce les sourcils.

- Mais ça ne répond pas à la question…

Voilà donc ce qui le perturbe : ne pas savoir s’il est en train de laisser dans son espace personnel un amateur de robots. La moitié de son cerveau est obnubilé par cette interrogation et semble retenir l’autre moitié -absolument partante pour autre chose- à l’arrière-plan.

- Nyn, les robots... Il faut que tu répondes.

Mais c'est qu'il insiste, le bougre. Je continue ma petite balade en prenant mon temps pour répondre. Puis, je me décide.

« _ J'crois pas. J'en ai jamais croisé de très... humains. »

Faut dire que ma référence s'arrête aux robots de guerre du Flare. Et j'ai pas spécialement envie de coucher avec eux. Surtout qu'ils parlent pas. Faudra que j'en touche deux mots aux mécanos, tiens. Ou alors je vais passé pour un taré. On verra. Margaret Lawler est attirante, dans son style. Mais elle est plus qu'à moitié humaine, ça compte ?

Je retourne en face du visage de Vako en lui souriant.

« _ Satisfait ? »

Bonne question, est-il satisfait ? Il lui faut deux bonnes secondes pour répondre, le temps de consulter les parties de son esprit toujours en pleine dispute. Le résultat est une longue listes d’autres questions subsidiaires sur les robots de l’Union et leurs fonctions, des informations qui seraient certainement utiles à She’lagh, de celles qu’il est supposé trouver.
Bien sûr, ce n’est pas ce qu’il décide de formuler.

- Je crois.

Parce qu’il retrouve petit à petit un semblant de cohérence accompagné de ce qu’il nommerait pudiquement de la “curiosité scientifique”.

- J’ai discuté une fois de membres en métal avec… Heu. On s’en fiche.

Oui, vous vous en fichez. Retour aux préoccupations bassement physiques : Vako agite mollement la main dans la direction générale du visage de l’autre jeune homme.

- Je peux… ?

Que peut-il ? Mystère. Le questionnement s’arrête là. “Reprendre” est certainement le bout manquant de sa phrase mais il n’arrive pas à le faire sortir. Il est pourtant capable de prononcer ce type de phrases face à des filles, mais devant Nynniaw, tout est plus compliqué.

Oui, on s'en fiche. Même si euh... comment ça, il a déjà discuté de membres en métal ? Je fronce un peu les sourcils. Mais ça me regarde pas. Puis, il est médecin. C'est normal d’ausculter des gens avec des membres en moins. Alors ça me perturbe finalement pas tant que ça. Le plus perturbant, c'est peut-être bien sa main qui s'approche de mon visage. Est-il enfin décidé, ou est-ce une nouvelle stratégie d'évasion ?

Je décide de le laisser faire. Quoi qu'il veuille entreprendre. Même d'aller vérifier... euh... que j'suis pas un robot. Tout serait bien possible, maintenant.

« _ Tu... peux. »

Il y a eu l’arrêt pour la punition divine qui n’est pas arrivée, celui pour les révélations un peu précipitées, et pour finir les robots. Maintenant qu’ils ont fait le tour des questions et que Nynniaw lui a donné l’autorisation de peu-importe-quoi, ils devraient pouvoir arriver à quelque chose.

En tout cas, Vako met du sien pour que ça avance. Son cerveau suggère un nombre surprenant de choses. Trop de choses même. Il va commencer petit.
Par se rapprocher très franchement du Corporatiste, par exemple, histoire de pouvoir reprendre ces histoires de baiser. Le contact est toujours étrange, la logistique confuse dans l’esprit du médecin, mais il fait de son mieux pour juste profiter sans se poser trop de questions. Il en vient même à s’enhardir suffisament pour se hisser sur les cuisses du rouquin et tirer sur une mèche orange pour lui faire lever le nez, histoire de dégager l’accès à son cou pour y mettre les lèvres.
C’est pratique, les hommes plus grands que lui. C’est amusant, le contact de la barbichette contre sa peau.

- Tu es ludique, déclare donc un Vako qui ne se remet pas des découvertes tactiles. C'est drôle.

Il peut. Et il fait. Tout à coup enhardit alors que je m'attendais à d'autres questions sur... euh... ben tout aurait été possible, à ce moment. Je suis plus au bout de mes surprises, il en vient même à me grimper dessus. Le jacuzzi doit encore prendre plusieurs degrés. J'ai pas le temps de me remettre les idées en place qu'il me tire la tête vers le haut. Je lui souris, un peu béatement. Naturellement, je cale mes mains sur son arrière train. Ferme. Alors qu'il s'attaque à mon cou.

Alors qu'il s'arrête aussi soudainement qu'il avait commencé, je mets quelques secondes à redresser ma tête pour retrouver son regard.

« _ Ah oui ? Je m'esclaffe, toujours aussi imbibé et maintenant emporté par la situation. Je passe une main sur le bord de sa joue. Puis descend le long de son cou et de son torse. Je me mets à jouer avec l’élastique de son caleçon. Tu crois que ça peut être... encore plus ludique ? »