When the fight was over, nothing was solved, but nothing mattered.

Bien qu'elle ait déjà accepter pour elle même l'idée qu'il vienne de passer la barre du simple coup d'un soir, l'entendre dire qu'il veut la revoir lui fait étrange. Ces paroles éveillent chez elle l'envie de se braquer, d'ériger ses murs et ne pas l'autoriser à l'approcher d'avantage. Elle n'a pas besoin de grand chose pour ca, vous direz... Néanmois, elle sait qu'elle a aussi envie que leur route se croise de nouveau. Parceque le sexe est franchement agréable avec lui, certes, mais aussi pour tout le reste. Pour son humour, son écoute, ses folies. Alors elle prend sur elle, se traitant d'idiots intérieurement en se disant qu'il n'entend pas à plus que ce qu'ils ont déjà, même pour de prochaines rencontres, et sourit avant de lui répondre avec humour.

"Ce serait dommage de gâcher une formule qui fonctionne, en effet. J'ferais ca. J'te dirais bien de faire pareil, mais je suis pas facile à joindre, j'te préviens."

Espiègle, elle s'appuie le menton contre son torse et ajoute :

"Par contre je suis déçue, j'croyais que t'avais compris qu'j'suis pas aussi fragile que j'en ai l'air."

Il hausse les épaules dans un mouvement étrange couché dans un lit.

- c'est pas grave, ça me dérange pas d'être à ta disposition. dit-il tranquillement.

En fait il déteste l'inverse parce qu'il ne sait jamais s'il est vraiment désiré ou si la fille n'a pas envie de refuser. Au moins quand il reçoit un message il sait que la nana est motivée au point de tenter de le joindre et donc que la soirée sera bonne.

- et si je suis désolé de te l'apprendre mais ton petit corps musclé n'en demeure pas moins fragile. Juste que tu sais encaissé la douleur ça ne veut pas dire que tu ne prends pas les dégâts. Morphologiquement parlant tu es fragile. Je peux te montrer des photos de femme qui ne sont pas fragiles si tu veux. Je pense notamment aux stars de brutalball. dit Zélio amusé.

Il lui propose ca comme un rien, il doit avoir l'habitude. Elle se demande vaguement à combien d'autres femmes il a dit ca dernièrement, mais chasse rapidement cette question de son esprit. Elle n'est pas du genre jalouse, même loin de là, mais penser à qui à embrassé ces mêmes lèvre peut-être 48h auparavant, ce n'est pas tout à fait agréable non plus. Pas très excitant, en tout cas, disons. Et seul le présent compte lorsqu'elle est avec lui, de toute façon.

"On fera comme ça, alors."

Lorsqu'il se lance sur son exposé sur sa fragilité, Hannabeth affiche une moue peu impressionnée et se redresse sur un coude. Puis, sa proposition la fait rire et, faussement indignée mais pour donner le change, elle attrape un oreiller et l'écrase contre le visage du brun.

"J'vais t'montrer, moi!"

Hey ! mais c'est qu'elle l'agresse à coup de coussin maintenant. Zélio se débat mollement pour récupérer un oreiller lui même. Il se défend donc et lance le sien au visage de son amante du moment. Il est rapide et précis. Ca reste du combat et il sait gérer les distances et les feintes comme personne. Enfin… disons comme très peu de gens.

Mais somme toute il reste dans le jeu et passe pas en mode combat non plus. Un coussin c'est pas douloureux et c'est amusant. Il faisait des batailles comme ça avec sa fille… ce qui le bloque un instant. Il prend donc un coussin dans la figure suite à sa déconcentration.

- ok tu as gagné. capitule avec le sourire Zélio.

Mais derrière son cœur se remet lentement d'un arrêt subit.

La blonde lève les bras pour détourner le retour de l'oreiller tout en riant, puis ne se fait pas prier pour poursuivre rapidement la bataille. Elle se retrouve alors de nouveau à cheval par dessus lui, les cheveux en bataille, mais rapidement, Zélio semble se figer. Elle n'a pas le temps d'arrêter son mouvement en le voyant et l'oreiller vient s'écraser contre le nez du brun. Lorsqu'il retire ce dernier, ce qu'elle a perçut quelques secondes auparavant sur ses traits à disparu et il sourit, mais met fin au jeu.

Perplexe et vaguement inquiète d'avoir fait quelque chose qu'il ne fallait pas, Hannabeth fronce les sourcils et demande :

"Y a un truc qui va pas?"

Elle le questionne des yeux, mais sait d'avance qu'elle n'insistera pas d'avantage allo lui dit que tout va bien.

Oui, répond Zélio. avec un air grave. Je suis beaucoup trop vieux pour ce genre de jeu. ajoute-t-il ensuite avec un sourire amusé.

Il enchaine avec une prise de corps à corps pour rouler avec Beth dans le lit et se retrouver au dessus d'elle. Et il vient l'embrasser sauvagement. Il aime ça… et ça évite de répondre à certaines questions. Certes elle ne sera certainement pas dupe. Mais bon c'est pas l'objectif. Le but c'est de changer de sujet de conversation.

- tu vois que tu es fragile… j'ai eu aucun mal à te maitriser. qu'il taquine ensuite.

Si l'air grave de Zélio l'inquiéta élaboré d'avantage, sa blague suivante lui arrache une moue amusée. Il s'est définitivement passé un truc, elle n'est pas stupide, mais il n'a visiblement pas envie d'en parler, alors elle n'insiste pas. Elle apprécie trop l'accord tacite entre eux concernant leur intimité pour venir y faire entorse maintenant. Aussi, elle choisis simplement de lui répondre par l'humour elle aussi.

"Et moi qui croyait que c'était moi, la vieille de nous deux..."

Elle n'a néanmoins pas le temps de poursuivre sur sa lancée sarcastique puisqu'il enchaîne avec une prise de catch, renversant leur position. Prise de court, elle réagit à retardement, mais à peine a-t-elle le temps de commencer à se débattre pour répliquer qu'il vient l'embrasser, et l'envie de lutter disparaît. Son mouvement de réplique se transforme alors que plutôt que tenter de le repousser, elle s'agrippe à ses épaules afin de se soulever vers lui pour intensifier leur baiser. Ses jambes s'enroulent aus sienne et leurs corps toujours complètement nus se rappel alors à elle avec force. À sa moquerie, elle sourit amusée et réplique en haussant un sourcil :

"Y a pas de grand défi à maîtriser quelqu'un qui se laisse faire, vieillard."

Sans lui laisser le temps de répondre, elle repart à l'assaut de ses lèvres avec encore plus de fougue que précédemment.

Elle l'embrasse encore plus fort alors qu'elle s'enroule aussi autour de lui. Qu'elle se laisse faire ou pas ne ferait pas grand différence mais le sujet n'est pas là pour le coup. Mais plutôt dans leur corps nues qui ravivent la flamme de luxure en lui. Alors il repart pour un autre tour avec la capitaine pirate. Après tout il a de l'énergie à revendre et elle ne semble pas encore trop fatiguée.

Il finit par tomber contre elle un moment plus tard après avoir fait souffrir le lit. Il ne sait pas faire dans la douceur. Enfin si … mais dieu qu'il s'emmerde et qu'il n'en éprouve pas le besoin. Les préliminaires servent à ça ensuite il attaque dans le vif du sujet. D'un autre côté il parait qu'une fois amoureux on trouve du plaisir dans des choses plus tendres. Il n'a jamais été amoureux. Certains diraient le drame de sa vie. Il n'est pas d'accord.

- tu es plus douée pour ça que pour te défendre contre moi. confirme finalement Zélio.

Ils perdent de nouveau la tête, se donnant l'un à l'autre. C'est donc avec le cœur battant la chamade et une agréable sensation de bien être dans tout son corps qu'elle retombe contre lui, le souffle court. Elle a de l'énergie à revendre, mais bon sang, ce type doit avoir autant d'autonomie de batterie qu'une Corvette. C'est pas humain son truc. Au moins, il semble particulièrement humain dans le plaisir qu'il prend avec ce qu'elle lui offre, et c'est amplement suffisant. Cette fois, elle reste dans ses bras, le nez enfouis au creux de son cou, même lorsque sa remarque la fait rire.

"Faut bien connaître ses forces."

Elle l'embrasse à la base du coup, venant en mordiller la peau sensible, puis ajoute :

"Si t'étais sérieux sur le fait de m'apprendre quelques trucs, d'ailleurs, je l'étais aussi en acceptant. Qui sait, en échange, je pourrais peut-être te montrer comment tenir un sabre à l'endroit."

Espiègle, elle redresse enfin la tête pour le regarder, attendant une réponse sérieuse tout autant qu'un retour de plaisanterie.

- si tu as pas peur des coups… Je peux t'apprendre. dit-il très sérieux. Et j'ai trop peur de me couper pour oser tenir un sabre. qu'il rétorque ensuite.

Elle est drôle, plein d'énergie et sympa. C'est rafraichissant comme rencontre. Surtout parce qu'elle est pas prise de tête et ça c'est bien. Il la serre contre lui content d'avoir une présence avec lui pour passer la nuit bien méritée.

La blonde sourit, heureuse d'avoir la confirmation que sa proposition était sérieuse. Et bien sûr elle n'a pas peur des coups. Avec la vie qu'elle mène le contraire aurait été étonnant.

"Parfait alors. Mais comme t'as peur des coupures, faudra trouver un autre moyen de te rendre le service."

Hannabeth lui offre un clin d'œil, toujours avec humour malgré qu'elle pense réellement ses paroles. Elle n'aime pas les dettes et tient toujours à rendre la pareille. Question d'honneur et de fierté. La capitaine de l'Albatros reste un moment dans son étreinte, profitant de la chaleur et du confort de ses bras, mais s'en extirpe lorsqu'elle sent le sommeil commencer à s'agripper à elle. Il y a au moins une chose qu'elle souhaite faire avant même de penser à fermer les yeux. Hannabeth se redresse et donne au passage une petite tape affectueuse sur la fesse droite du combattant.

"Lève tes fesses, j'vais avoir besoin de te muscles pour un truc."

Qu'est-ce qu'elle lui veut ? Il se le demande bien alors qu'il s'exécute et lève son popotin.

- tu veux faire quoi ? demande Zélio nu comme un vers.

Hannabeth se penche vers la base du lit et semble vérifier quelque chose. Une grimace de déception se dessine sur son visage lorsqu'elle voit que celle-ci est vissée au plancher, mais se relève aussitôt pour défaire le lit.

"Avant qu'il te prenne l'envie de t'endormir là pour à peine dix minutes avant d'aller t'assoit contre la porte, tu vas m'aider à traîner le matelas."

Elle lance alors les oreillers dans un coin de la pièce, finissant ainsi de libérer le matelas, puis entreprend de le soulever.

"Pas question que je repasse une autre nuit sur le sol, et pas question non plus que je dorme seule ce soir."

Où plutôt, pas question qu'elle dorme dans un lit confirtable alors que lui se tartine le plancher. Hannabeth lance ensuite un regard à la porte de la chambre, puis à celle de l'entrée du petit appartement d'hôtel.

"Laquelle tu préfère?"

Il écoute et éclate de rire. Petite nature fragile. commente le grand bonhomme en prenant un coin du matelas pour le trainer vers la porte de la chambre. La chambre c'est suffisant.

Il organise donc un nid douillet contre la porte. Et refait le lit.

- je comprends que tu puisses pas te passer de moi. dit-il avec un petit sourire en coin.

Le grand brun vient l'aider, la narguant au passage ce qui la fait lever les yeux au ciel, et ils terminent ensemble de préparer le lit. Sarcastique, mais toujours son sourire amusé au coin des lèvres, elle réplique :

"Tss. Ca m'apprendra à vouloir faire des trucs pour te faire plaisir!"

Les autres avant elle, encore et toujours. Mais cette fois, c'est effectivement pour elle aussi. Elle aime la chaleur humaine pour dormir, celle-ci réduisant généralement ses cauchemars.

Une fois le lit réinstallé le grand gaillard s'y pose avec précaution et attend que la belle le rejoigne.

- c'set mignon tout plein. dit-il finalement.

Il pourrait s'habituer à ça. Mais il aime bien leur arrangement du moment. Pas de contrainte, que du plaisir. Ce qui ne l'empêche pas de la serrer dans ses bras.

Hannabeth tire une grimace et lui lance :

"Inssuportable, j'te jure."

Ce qui ne l'empêche pourtant pas de sourire en venant le rejoindre sous les draps afin de se blottir dans ses bras. Elle ne saisit pas trop pourquoi elle est si bien avec lui, avec toutes ses conneries, mais ce n'est pas important. Elle s'amuse, ils se font du bien, c'est simple et pas compliqué, et c'est vraiment tout ce qui compte, non? Les doigts de la blonde dessinent distraitement de petits cercles sur sa peau alors qu'elle laisse sa présence, sa chaleur et son odeur emplir tout l'espace se ses sens.

Il la serre contre lui lorsqu'elle vient se glisser dans le lit. Elle le trouve insupportable mais visiblement préfère sa présence dans le lit que son absence.

- c'est pour ça que tu m'apprécies. dit-il doucement. ça et ce que je te fais dans un lit.

C'est plus fort que lui il doit sortir une connerie par seconde. Sinon il s'étouffe. En attendant il profite lui aussi de la chaleur humaine qu'elle lui donne. Après tout dormir seul est d'un ennui.

Il raconte de nouvelles conneries, mais dit sur ce ton, il parvient à lui arracher un bref frisson le long du dos.

"Mmm. T'as d'la chance que j'aime ton humour, surtout."

Ses yeux se ferment et, après lui avoir offert un nouveau baiser, vient enfouir confortablement sa tête dans le creux de son cou. Ce n'est seulement alors qu'elle se laisse doucement aller au sommeil qui, avec l'heure, souhaite l'attraper pour l'emmener avec lui. Comme si les bras de son amant parvenaient à tenir les cauchemars qui peuplent ses nuits, lorsqu'elle s'endort enfin, elle ne fera d'abord aucun rêve.

Elle commence à s'endormir alors il la câline un peu. C'est la moindre des choses après la partie de jambes en l'air sauvage qu'il lui a fait subir. Elle ne s'est pas plainte d'un autre côté. Mais quand même. Elle est mignonne dans ses bras et il lui souhaite de faire de beaux rêves.

De son côté le sommeil vient le cueillir rapidement. Sa journée avait plus tranquille que celle de la vieille mais il avait quand même pas mal donné de sa personne sur la fin.

Pour une fois qu'Hannabeth dort bien, il fallait nécessairement qu'un truc lui tombe sur la gueule pour venir tout gâcher. Profondément endormie, elle n'entend néanmoins pad le bruit de la porte de la chambre qu'on tenta d'ouvrir discrètement. Le matelas étant callé contre celle-ci, la porte refusa de s'ouvrir, donnant un léger coup sur leur lit de fortune. Croyait que Zélio tentait de se rendre à la salle de bain, la blonde grogne et roule sur le côté pour lui céder la place, mais réalisé alors qu'il la tient dans ses bras. C'est l'incompréhension qui la réveille alors et elle se redresse sur un coude, sourcils froncés et toujours à moitié endormie, pour dévisager la porte. A-t-elle rêvé? Ecoutant attentivement, le silence semble lui confirmer que oui, mais alors qu'elle allait se recoucher pour se rendormir, elle perçoit des voix basses de l'autre côté de la porte. Hannabeth secoue alors l'épaule de Zélio pour le réveiller. Lorsqu'il ouvre les yeux, elle met un doigt devant sa bouche pour lui intimer le silence et murmure ensuite :

"Réveille toi, on a de la visite dans la pièce d'à coté."

Là capitaine se lève alors, toujours nue, pour aller trouver son sabre laissé près d'une des tables de chevet.

Zélio dort à poings fermés… sans doute parce que le lit est trop confortable. Ou alors il est content de serrer une jolie fille dans ses bras. Difficile à savoir mais dans tous les cas il ne se réveille pas immédiatement et ça c'est pas normal. C'est donc un combattant grognon qui émerge rapidement des limbes du sommeil. Une chose qui ne change pas par contre il est rapidement opérationnel. Alors que la capitaine se lève pour récupérer ses armes il se contente de passer un pantalon.
Si c'est les débiles aux regards méchants en coin .. ça va le gaver grandement. Il dégage le matelas et il s'assure que la capitaine est armée avant d'entrouvrir la porte. Il jette un œil et constate en effet que des gars sont entrain de se mettre en position pour enfoncer leur porte. Tout le monde est dans le noir et on y voit pas grand chose. Il referme donc la porte.

- plusieurs gars… il on récupérer un truc pour servir de bélier et enfoncer notre porte. murmure Zélio.

Il se recule après avoir déverrouillé la porte. Ca va leur faire drôle de ne rencontrer aucune résistance.

Son sabre à la main, Hannabeth laisse Zélio dégager le matelas en silence pendant qu'elle enfile son jean et son débardeur, activant son bouclier personnel au passage. Il n'y a plus rien dans l'expression de la blonde de l'amusement, de l'humour ou de la séduction qu'elle affichait plus tôt dans la soirée. Elle est maintenant pleinement éveillé, concentrer et passée en mode combat comme lors d'un abordage en plus d'être de mauvais poil. N'importe qui le prendrait mal qu'on fasse intrusion ainsi dans sa chambre d'hôtel, après tout. Elle acquiesce simplement aux information que lui donne Zélio, puis vient se positionner avec lui de manière stratégique, parée à l'ouverture de la porte. Elle demande alors :

"Tu as un bouclier?"

Aux voix et aux bruits de pas qu'elle entend maintenant, elle dirait quatre, peut-être cinq. L'entraînement et l'habitude des abordages prend le relais et elle ajoute rapidement en entendant plus de bruit derrière la porte :

"S'ils ont des blasters, on les neutralise en premier."

Ah oui c'est vrai… le bouclier. Il le récupère rapidement et l'active. Pas un truc qu'il utilise très souvent, il n'a pas le réflexe. Il se met ensuite en position prêt à bondir. Ce n'est pas le genre de combat qu'il préfère, trop chaotique et trop de paramètres. Mais bon il n'a pas vraiment le choix. Il attend donc sagement que la porte se fasse enfoncer afin de prendre par surprise leur agresseur. L'arroseur arrosé… c'est un truc qu'il aime ça par contre.

De l'autre côté de la porte les hommes se sont organisés pour faire irruption et les deux gars portant une des statues de l'entrée en guise de bélier s'élancent. La porte est fracassée par l'impact et ils sont dans la pièce sans rencontrer la moindre résistance. Derrière les hommes les suivent pour entrer eux aussi.

Zélio bondit en avant comme une fusée et lance son arme fétiche. Le front kick vient attraper le premier gars à la poitrine. L'élan de Zélio, sa jambe cyber et sa parfaite technique démultiplie la puissance de l'impact et l'homme qui vient de faire deux pas dans la chambre se retrouve projeté en arrière comme une poupée de chiffon et vient s'écraser sur ses collègues qui désiraient entrer dans la chambre.

Hannabeth est rassurée de voir Zélio activer son bouclier et se concentre donc entièrement sur la porte. Lorsque celle-ci s'ouvre à la volée, la blonde fléchît les genoux et fauché les jambes d'un des hommes portant le bélier improvisé pendant que Zélio s'occupe de ceux à l'arrière. Elle se redresse ensuite et dans un même mouvement, vient parler le coup d'un second porteur ayant lâché la statue pour empoigné son arme. N'ayant qu'un niveau très moyen au sabre, Hannabeth parvient rapidement à le désarmer et le mettre hors d'état de nuire.

Lançant un regard à Zélio pour voir comment il s'en sort, elle remarque malgré la quasi obscurité totale qu'un des hommes resté derrière pointe un ballaster vers lui. Elle crie alors son nom pour le prévenir puis s'élance en courant vers le tireur. Des flashback de sa dernière rencontre face à face avec un blaster lui reviennent, mais elle ne ralentit pas et percute l'homme de l'épaule alors qu'il tire. Le coup est dévier et atteint le mur plutôt que son partenaire, et Hannabeth envoie un coup de coude dans le visage du tireur avant de faire danser son sabre, une l'heure mauvaise au fond des yeux. On ne s'en prend pas aux siens, et si elle n'avait pas réalisé que Zélio faisait maintenant parti d'eux pour elle, force est de constater maintenant que c'est le cas.

Zélio est déjà à nouveau en mouvement et ne laisse pas au groupe la moindre chance de se réorganiser. Le premier adversaire prend un low-kick qui lui brise la jambe. Il s'écroule en hurlant de douleur. D'un jab Zélio sonne légèrement le second adversaire et il en profite pour lui saisir le bras. Une clé rapide alors que le guerrier tatoué tournoie sur lui même et un son d'os brisé résonne dans la chambre. Un autre hurlement de douleur et il termine son adversaire en frappant le genou pour enfoncer ce dernier. Deux hommes gisent au sol en se tordant de douleur.

Un troisième lance son épée en direction du crâne de Zélio et il pare avec son bras cybernétique. L'adversaire est surpris, normalement ça n'aurait pas du arrêter son coup. Une manchette à la gorge plus tard et l'homme perd son souffle. Alors qu'il recule Zélio en profite pour placer un front kick et le propulse vers deux autres hommes. Les trois s'écroulent sous l'impact.

Zélio est déjà entrain de bondir en avant lorsque Beth le prévient. Le tir de blaster le rate dans les grandes largeurs autant parce qu'il est toujours en mouvement que par l'intervention de Beth. Chacune de ses actions semblent guidées par de la pure violence mais en fait il calcule sans cesse afin d'éviter les situations où il deviendrait une cible facile. Et il est très doué pour ça. Il pourrait tenir le poste de maitre d'abordage sur un navire.