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Faustina Machiavelli
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Faustina Machiavelli
Apprentie Mécanicienne

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Âge16 ans

GénétiqueHumain

SexeFéminin

CultureImpérium

AffiliationImpérium

PlanèteOscuro

MétierApprentie mécanicienne

Faustina Machiavelli
Hell is just a frame of mind
Description
Faust’, tu t’es endormie sur ce transmutateur, ou quoi ?
La bien nommée, enfermée dans un réduit de quatre mètres carrés sursauta, se cognant la tête contre un module de refroidissement.  L’adolescente, qui avait retenu un juron, se frottait désormais le crâne avec vigueur, comme s’il s’agissait d’un geste de premier secours miraculeux, capable d’apaiser rapidement la douleur. Elle ébouriffa au passage son carré court, avant d’écarter d’un revers de la main sa frange effilée pour éponger la sueur crasse. Ce geste déposa sur son front une trace noire, symbole de tout bon travailleur manuel. Elle n’avait plus vraiment peur de se salir.  À dire vrai, au fil de ces derniers mois d’apprentissage, l’huile de vidange et le cambouis étaient devenus les principaux composants de son nouveau milieu naturel, si bien que tous ses vêtements en portaient les stigmates. De ses godillots en cuir à sa veste militaire kaki, en passant par son short en jean ou son t-shirt trop grand, ce sale boulot n’avait rien épargné. À l'exception du doublon d’or percé, qu’elle lustrait régulièrement et portait comme un pendentif, au bout d’un vulgaire cordon noir, usé par le temps. Les membres engourdis, Faustina s’extirpa lentement de la trappe et laissa finalement entrapercevoir sa petite tête brune barbouillée.
Problème d’optique, pesta-t-elle, tout en s’étirant avec d’amples mouvements.
Faustina n’avait certes pas terminé sa croissance, mais elle mesurait déjà près d’un mètre soixante-dix.  Fine, élancée, à la limite de l’androgynie, elle conservait encore une part d’enfance.  Sa carnation rose poupine, ses pommettes hautes et colorées, l’arrondi de son visage, peut-être. Si on te presse le nez, il en sort du lait. C’était là, la raillerie préférée de son oncle lorsqu’elle faisait preuve d’une trop grande insolence. Malgré tout, ce dernier n’était ni aveugle, ni naïf. Il percevait déjà dans le regard ambré de sa nièce une forme de défiance, annonciatrice d’une maturité qui ne tarderait pas à germer et s’épanouir. S’il est vrai qu’elle tenait de l’enfant, de la femme, elle possédait tout de même un certain charme. Une timide sensualité qui ne disait pas son nom. Des lèvres pulpeuses, un petit sourire enjôleur, une moue boudeuse, un bref éclat de séduction dans l’œil.  Pour l’instant, toute impertinente qu’elle était, Faustina dédaignait ces vanités, en jouait à peine, s’en amusait rarement. Un temps viendrait où elle les arborerait comme le plus exquis, mais aussi le plus mortel des trophées. En attendant, elle demeurait cette adolescente à la démarche dégingandée et au style vestimentaire de garçon manqué, prise entre deux âges et deux sexes.  
Je te l’ai déjà dit, Faust’, il te faut un D-28 pour ce problème, pas un D-25.  Dépêche-toi d’en chercher un dans la réserve.
La jeune fille arbora un grand sourire volontairement forcé et répondit sur un ton mielleux :
Tout de suite, tonton.
L’homme fronça les sourcils, creusant davantage sa ride du lion, toujours plus proéminente depuis l’arrivée de ce petit bout de femme.  
Je t’ai déjà dit : au garage, c’est « chef ».
Faustina s’empressa alors de parodier un salut militaire :
Oui, chef !  Bien, chef !
Tournant rapidement les talons, elle grimaça et leva les yeux au ciel, comme à son habitude. Une fois sortie du vaisseau cargo, la jeune fille rentra son menton et força sur sa voix pour imiter le ton rauque et rocailleux de son oncle. Au garage, c’est « chef ».
Caractère
Au garage, c’est « chef », singea-t-elle avec exagération.
Un autre mécanicien, passant au même moment, s’amusa de cette imitation :
C’est pas mal, tu le tiens de mieux en mieux.
Faut dire que j’ai de l’entraînement.
Faustina accompagna sa réponse d’un clin d’œil complice, avant de continuer sa route vers la réserve. L’homme la regarda s’éloigner, toujours un petit sourire au coin. Elle était drôle, cette gamine. Pas étonnant de constater qu’elle n’avait eu aucun mal à se faire accepter au sein de cette confrérie de mécano. Elle avait un certain sens du sarcasme et de la dérision, une répartie plutôt acérée — bien que par moment facile et indigente ; après tout, elle n’était qu’une adolescente, un peu rebelle, un peu stupide. Pourtant, elle savait charmer son public au besoin. Elle divertissait souvent les employés du garage avec des parodies plus vraies que nature, grâce à son sens critique de l’observation. Enfant déjà, elle amusait son entourage avec quelques pitreries, un don qui semblait s’être affiné avec les années. Par la force des choses, Faustina avait compris très tôt que le rire était un vecteur social puissant. Pour cette raison, on recherchait sa compagnie, on flattait son égo. La jeune fille appréciait d’autant plus ces dispositions, qu’elle n’était pas de ces grands solitaires, se suffisant du silence et de leur propre intériorité. Au contraire, Faustina était un animal éminemment social. Toujours en quête d’attention, peut-être un peu trop. Mais la situation avait également ses revers : sa légèreté apparente l’empêchait bien souvent d’être prise au sérieux ; le rire n’était pas seulement un atout, il était également devenu un impératif. C’est comme ça qu’on t’aime. Un impératif auquel elle finissait toujours par succomber. Même les jours de tristesse. Même les jours de colère. Par moment, derrière la façade souriante, elle n’était rien d’autre qu’un clown triste.  

D-28. D-28. Les poings sur les hanches, l’air renfrogné, Faustina regardait, non sans une certaine perplexité, les étagères, trop alourdies d’outils, qui s’étendaient — on ne savait par quel miracle — jusqu’au plafond. Je t’en mettrai, moi, du D-28. Malheureusement pour son oncle, Inigo, l’adolescente avait hérité de l’orgueil de sa mère et de la ténacité de son père. Autant dire, qu’elle avait là, le caractère du parfait tyran en puissance. Elle avait vécu toute sa vie dans un certain luxe alors les ordres, elle avait toujours préféré les donner que les recevoir. Une attitude qui lui avait valu bien des remises à l’ordre, en particulier durant son parcours scolaire. Au fond, elle n’y pouvait rien, il s’agissait presque d’une répulsion épidermique : l’autorité frontale lui donnait de l’urticaire. Mais pour être honnête, ses pulsions de rébellion étaient tout au plus une posture de salon. Elle ne connaissait ni la souffrance, ni la misère, ni la violence. Préservée dans du coton, elle avait tout de même l’audace des enfants de bonne famille qui n’avaient jamais rien de mieux à faire que de se plaindre de leur existence, en tout point aisée. L’apprentissage d’un véritable métier allait-il l’assagir ? Ses parents l’espéraient, mais dans les faits, rien n’était moins sûr.
Dix minutes plus tard, la novice revint avec l’outil adéquat.
T’en as mis du temps, t’as encore traîné, je suis sûr.
Nope, mais tu le croiras jamais : la réserve est en réalité une faille spatio-temporelle. Et dire que jusqu’à présent, personne l’avait remarqué…, répondit-elle, goguenarde.
Inigo, peu amusé, lui arracha l’outil des mains :
Tu te crois drôle ? Je t’explique une dernière fois comment régler ce problème de transmutateur et ensuite basta, compris ?
Faustina acquiesça silencieusement. La jeune fille n’était pas une mauvaise apprentie, au contraire, plutôt vive d’esprit, elle avait une bonne mémoire et retenait rapidement les enseignements. Malheureusement, elle avait également tendance à se dissiper et à vouloir suivre son propre instinct, la menant à des solutions parfois plus que douteuses.
Alors que de l’extérieur de la trappe, elle observait son oncle réparer le transmutateur de la discorde, Faustina crut bon d’entamer la discussion :
Dis ton…enfin, chef, la vedette qui est arrivée hier soir, elle appartient à un pirate ?
Inigo répondit, sans se détourner de sa tâche :
Il me semble de l’avoir déjà dit lors de ton arrivée. Ici, on répare essentiellement des vaisseaux cargos et des machines servant à l’extraction minière. Plus exceptionnellement de petits vaisseaux de la flotte impériale, mais c’est tout.
Et depuis quand les Impériaux paient en doublons ?
Inigo décida de garder le silence.
J’étais là hier soir, je t’ai vu. Cette femme t’a donné une poignée de doublons.
L’oncle savait que sa nièce n’était pas stupide et pour cette raison, il s’inquiétait souvent pour elle : elle avait le don de fouiner là où il ne fallait pas, ce qui lui avait mérité pas mal d’ennuis par le passé.
Tu ne sais pas ce que tu as vu, finit-il par répliquer, laconique.
Alors je peux me charger de cette vedette ?
Inigo se retourna brusquement vers l’adolescente, le D-28 toujours en main. Son air était encore plus grave qu’à l’accoutumée.
Je t’interdis de t’approcher de ce vaisseau, tu n’y es pas assignée, c’est clair ? D’ailleurs, ta journée de travail est officiellement terminée, rentre à la maison.
Faustina se contenta de souffler bruyamment et prit finalement congé. Elle détestait qu’on la traite comme une enfant. En partant du garage, elle ne put s’empêcher de lorgner en direction de la petite corvette, à présent recouverte par une bâche grise. Elle se demandait régulièrement à quoi pouvait ressembler la vie d’un pirate. L’excitation du danger au mépris de la mort. La liberté absolue des espaces infinis. L’adolescente continua de rêvasser jusqu’à la porte de son domicile, quelques rues plus loin. L’appartement qu’elle partageait avec son oncle, n’était ni spacieux, ni luxueux. Il avait, en revanche, l’avantage d’être fonctionnel et surtout largement suffisant pour deux personnes. Sa chambre ressemblait au reste de l’appartement, exigu et sobre. Un trou à rat. Son trou à rat. Finalement, elle avait fini par s’habituer à cette vie plus modeste. Elle n’était peut-être pas faite pour l’étiquette. Comme un morceau d’argile brut, trop ferme, elle était impossible à modeler. Alors qu’allongée sur son lit, elle contemplait le plafond et se projetait dans des scénarios plus improbables les uns que les autres, son HCom l’alerta d’une nouvelle transmission.
Histoire
Faustina reconnut immédiatement le visage de sa mère avec son air de petite souris apeurée, comme toujours préoccupée qu’un chat vienne subitement la dévorer.
Oui ‘man ?
Tout va bien ma chérie ? Avec ton père, on est en croisière, enfin plutôt en voyage d’affaires à Alegría, tu le connais, elle eut un petit rire nerveux. Je t’appelle depuis l’astroport, nous venons à peine d’arriver. Tu n’as besoin de rien ? Je peux te transférer des crédits, tu sais ?
Oberon avait rejoint Faustina, assise en tailleur sur son lit. Il était grimpé sur son épaule pour s’installer confortablement au creux de son cou. La jeune fille caressait le furet distraitement, en essayant de dissimuler un certain agacement.
Non ‘man, tout va bien, je t’assure. J’ai pas besoin d’argent. Le che…enfin, mon oncle me paye pour mon travail au garage.  
Sa mère eut un étrange sourire forcé, comme si elle était sur le point d’éclater en sanglot. Elle était décidément beaucoup trop sensible, trop protectrice. Il ne manquait plus que l’éternel discours « mon bébé a tellement grandi » – le genre tout boursouflé d’émotions – et Faustina aurait eu assez de bons sentiments pour la journée, voir même le mois à venir. Pour le coup, la jeune fille tenait davantage de son père ; il était hors question de tomber dans le sentimentalisme.
Tu manges bien ? Tu m’as l’air pâlotte…
Cette fois-ci Faustina soupira longuement.
‘Maaaaaan, s’écria-t-elle plaintivement. Je t’ai dit : ça va. On va pas en discuter pendant mille ans.  Et puis c’est pas comme si je venais d’arriver, ça fait presque onze mois que je suis ici. Je me suis bien adaptée.
Sa fille avait beau lui tenir le même discours à chacune de leurs communications, Marzia Machiavelli n’était jamais rassurée. Faustina était bien trop secrète à son goût. Et ce n’était pas Inigo qui allait davantage la renseigner. Il était toujours trop occupé pour discuter. Mais Marzia soupçonnait plutôt qu’il n’avait aucune envie de parler à sa belle-sœur. Dès lors, comment être sûre que sa fille ne faisait aucune bêtise ? Qu’elle ne fréquentait pas les mauvaises personnes ? Après tout, Valentía n’était pas la ville la plus recommandable pour une jeune fille de son rang. On y racontait des histoires horribles, remplies de vermines, de sang et de tragédies. Il n’en fallait pas plus pour que l’imagination d’une mère s’emballe. Elle avait eu, au début, l’intuition que l’idée de son mari était sotte, maintenant elle en était persuadée. Marzia n’espérait qu’une seule chose désormais : que sa fille rentre sur Tyrion, auprès d’elle, qu’elle finisse par se marier à un bon parti et qu’elle puisse couler des jours heureux, entourée d’enfants. Malheureusement, mère et fille ne partageaient pas la même vision du bonheur. Faustina préférait encore réparer des vaisseaux cargos plutôt que faire des courbettes à des nobles, qui ne les considéreraient jamais comme leurs égaux. Ceux qui croyaient au mythe de l’élévation sociale, n’étaient rien de plus que des petits caniches, bavant devant l’os que leurs maîtres cruels gardaient jalousement. Finalement, son père ignorait combien il avait eu raison. Il s’agissait véritablement d’un changement salvateur.        
***
Le changement sera salvateur, c’est certain.
Domingo Machiavelli faisait les cent pas dans le salon de la demeure familiale cossue, tandis que sa femme, assise dans fauteuil, l’écoutait attentivement.
Il faut se rendre à l’évidence, Marzia. En l’état, nous ne pourrons rien faire de notre fille. Elle est têtue, insubordonnée, dissipée.
Comme un certain jeune homme que j’ai connu, il n’y a pas si longtemps.
D’habitude, sa femme le contredisait rarement. Question de bonnes manières. Marzia avait été élevée dans un milieu bourgeois. Son éducation consistait seulement à faire d’elle une jolie poupée, assez fière pour maintenir la réputation de la famille, assez docile pour la marier aisément. Mais aujourd’hui, la question était sérieuse. A ses mots, Domingo tiqua sévèrement :
Tu ne m’auras pas aux sentiments. Pas aujourd’hui. J’ai pris ma décision : Faustina travaillera pour mon frère, dans son garage sur Oscuro. Ici, elle est trop choyée.
Et s’il n’accepte pas ? demanda-t-elle, avec une once d’espoir dans la voix.
Il acceptera. Il est mon frère aîné et j’ai investi de l’argent dans son affaire, il y a quinze ans. Il me doit un service. Si tout se déroule conformément
Marzia se leva brusquement pour faire face à son mari
Tu refuses donc de m’écouter ?
L’homme jaugea du regard sa femme, avec une forme méprisante de supériorité.
—  Comme j’étais en train de le dire, si tout se déroule…
Domingo s’interrompit, coupé net par une gifle inattendue. Mais à voir l’expression de sa femme, des deux, elle était sans doute la plus surprise. Marzia qui n’avait jamais usé de la violence, tenta de bredouiller quelques excuses. Son mari la saisit par le poignet, sans force, et examina ses mains, lisses et blanches.
Tu ne sais pas ce qu’est le travail. Il suffit de te regarder. Si je disparais qui s’occupera de maintenir cette famille ? Toi ?
Marzia baissa les yeux. Elle savait pertinemment qu’elle n’avait pas l’étoffe d’une matriarche. Quand Domingo avait rencontré les Machiavelli, ils n’étaient rien de plus que les représentants d’une bourgeoisie déclassée, au bord de la banqueroute. Un jour florissante, la famille avait petit à petit dépérie, salie par des scandales à répétition. Domingo s’était marié à la seule héritière et avait vendu une partie de sa dignité en acceptant de renoncer à son nom. Un nom qui ne disait rien à personne. Chez les Impériaux, une famille de bourgeois sur le déclin valait toujours mieux qu’un parvenu.
Tout ce qu’il y a autour de toi, tu le dois à ces callosités.
Domingo guida la main de sa femme. Sous ses doigts délicats, elle sentit la peau rugueuse d’un homme du peuple. Travailleur, passionné, obstiné, il avait finalement su séduire les riches habitants de Tyrion avec ses inventions, pour la plupart drôles et frivoles. Un miroir qui commentait votre tenue, selon les tendances du moment. Un corset cybernétique qui corrigeait immédiatement votre posture. Un poudrier pouvant enregistrer des heures de conversation en toute discrétion. Dernièrement, il travaillait sur un système de communication de courte portée à cryptage immédiat. Avant le succès, il avait connu les basfonds, la misère et les échecs à répétition.  Parfois, pour le rabaisser, on l’appelait encore « l’autodidacte ». C’était là son drame, il n’était pas né, il était devenu. Une infamie pour une société de castes. Secrètement, il rêvait encore de plus hautes sphères. Et cette ambition lui revenait sans cesse, comme une vielle douleur.
Notre fille connaîtra la valeur du travail et en reviendra grandie. Je te l’assure.
Son ton était désormais plus doux, plus réconfortant.  
Et si elle fréquente de mauvaises personnes ?
Inigo veillera sur elle.
***
Inigo ne veillait pas réellement sur Faustina. À dire vrai, il n’était pas le tuteur idéal. Il manquait, semble-t-il, de patience et était sans cesse accaparé par son garage. Peu sociable et secret, il n’avait jamais eu à se soucier de qui que ce soit et surtout pas d’une adolescente gâtée. Entre lui, le célibataire endurci et elle, la gamine insoumise, il y avait eu quelques étincelles. Mais au fil du temps, il avait réussi à la discipliner, un peu, et elle, à l’égayer, un peu. Il aurait été malhonnête de dire que Faustina était enchantée de la décision de son père. D’abord en colère, elle s’était ensuite résignée, avant de voir toutes les possibilités qui s’offraient à elle. La ville ne ressemblait en rien à ce qu’elle avait connu. Et en l’espace de quelques mois, Faustina s’était pleinement adaptée à cette nouvelle vie. Elle avait appris quelques rudiments de mojat — les insultes en particulier —, jouait désormais au poker, connaissait toutes les escroqueries du bonneteau, marchandait de temps en temps, avait connu ses premiers émois, embrassé une fille, goûté à de l’eau-de-vie, volé à l’étalage sans nécessité et zoné avec ses nouveaux amis jusqu’aux heures les plus avancées. En somme, elle profitait de la vie. L’adolescente fréquentait en majorité les mécaniciens de son oncle et quelques gamins des rues, auxquels elle évitait soigneusement de parler de ses origines. Elle mentait un peu, mais pour la bonne cause. Sur sa planète natale, elle s’était toujours sentiment en décalage, constamment hors-propos. Toujours trop ou pas assez. Ici, elle pouvait recommencer à zéro, faire enfin ses propres choix. Appartenir.
Et c’est quoi ton nom ?
Le garçon, un peu malingre, ne devait pas avoir plus de quinze ans. À ses côtés, d’autres adolescents la dévisageaient comme la dernière des curiosités.  
Venus, répondit-elle avec aplomb.
Drôle de nom. T’es née où ?
Dans un coquillage.
Personne n’avait réellement compris, mais au moins, ils avaient ri.  
***
C’est un coquillage, Faustina. Co-qui-lla-geuh. Il te plaît ? Papa l’a ramené exprès pour toi.
Tandis que son père lui parlait, la petite, à peine âgée de quatre ans, riait et tendait les mains, attirée vers cette curiosité aux reflets de nacre.  Domingo, souriant, s’accroupit pour être à la hauteur de sa fille. C’est alors qu’une pièce glissa de sa poche et retentit bruyamment. À la vue du doublon, Marzia fronça les sourcils. Son mari se releva, un sourire mal assuré, tentant d’amadouer sa femme :
J’ai rendu service à Inigo, il a voulu me remercier. J’ai pensé les faire fondre, ça ferait une belle parure.
L’argent sale ne m’intéresse pas.
Son visage d’un naturel si doux arborait une expression fermée et sérieuse. Le sourire de Domingo disparut lorsqu’il comprit qu’elle ne plaisantait pas. Inutile de négocier. Il s’apprêtait à ramasser la pièce lorsqu’il s’aperçut que sa fille la tenait désormais entre ses mains minuscules et semblait grandement s’en amuser.
En tout cas, en voilà une que cela ne dérange pas. Elle te plaît, Faustina ? Papa t’en fera un collier.  

Caractéristiques
15 PA - 2250 PE
Flamme Pirate : Modérée

Talent : Petit don d'imitation

Elle est hilarante. Excepté pour les personnes concernées. Mais celles-là manquent clairement d'humour.

Désavantage : Autodidacte

Avantages :

• Animal de compagnie (0 PA) - Oberon - un furet angora, pelage champagne.
• Charismatique (5 PA)
• Versatile (5 PA)
• Fortuné (5 PA)


Domaines d'expertise :

• Empathie - Apprenti
• Comédie - Apprenti
• Mensonge - Apprenti
• Persuasion - Apprenti
• Mémorisation - Initié
• Réparation des systèmes de commandement - Apprenti
• Réparation coque - Apprenti
• Réparation propulsion - Apprenti
Le joueur
Tristella - 99 ans
• Double compte ? Si oui, listez les comptes précédents : Nope, mon cap'taine.

• Comment avez-vous connu le forum ? J'ai vu de la lumière, j'ai cassé un carreau. Déso, pas déso. (Sur un topsite).

• A quel rythme répondez-vous généralement ? Vu la limitation de mots, je vais dire assez rapidement, dans la semaine.

• Si vous aviez un changement à proposer sur le forum, ce serait lequel ? Pour l'instant je n'ai pas de suggestions, mais si ça me vient un jour, je vous emm...enfin, je vous le ferai savoir.

• Si vous quittez le forum un jour, vous préférez que votre personnage... Serve une grande cause. Que toutes les planètes s'alignent alors qu'il se sacrifie dans un ultime  geste désespéré, devenant ainsi un héros-martyre, symbole impérissable de courage pour toutes les civilisations futures. Ou qu'il meurt dans un caniveau, sinon. C'est pas si mal.
Hannabeth Alvarez
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Hannabeth Alvarez
Capitaine de l'Albatros

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Bienvenue sur Hell Dorado

Hoist the colors so never shall we die.

Bienvenue sur le forum, Faustina !

C'est un personnage très intéressant que tu commence à nous dessiner là! J'ai vraiment hâte de pouvoir lire la suite bouhou

Je t'invite à consulter l'Encyclopédie si tu as des questions sur l'univers d'Hell Dorado, ainsi qu'à consulter le Guide du Joueur si ce n'est pas déjà fait. N'hésite surtout pas à nous poser toutes tes questions à la suite, ou venir nous les poser dans la section Questions, Demandes & Idées. Si tu le souhaites, tu peux également nous rejoindre sur le Discord du forum. Tu trouveras le règlement et le fonctionnement spécifique du Discord sur ce sujet.

Lorsque tu auras terminé ta fiche de présentation, n'oublie pas de nous le signaler sur le sujet Signaler une fiche terminée, afin que nous puissions effectuer la correction et la validation plus rapidement.

Bon courage pour la rédaction de ta fiche!  heart
Persival Favreau
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Persival Favreau
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Bienvenue !

J'exigerais un lien plus tard.
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Fiche Validée

The seas be ours and by the powers, where we will we'll roam.

Je déclare cette fiche officiellement VALIDÉE!

C'est vraiment un personnage très chouette. D'ailleurs, si elle cherche un endroit pour tâter de la piraterie, je suis sûr qu'il y a moyen de moyenner. Ta fiche est agréable à lire, simple et cohérente aussi je ne vois pas de raison de ne pas te valider tout de suite.

La prochaine étape, avant de pouvoir te lancer dans le RP, est d'aller créer tes sujets dans la gestion de personnages. Premièrement, tu dois poster ton Journal de bord. Ensuite, si tu es le créateur d'un vaisseau spatial, tu dois également aller poster ta Fiche d'équipage.

Si tu le souhaite, tu peux également venir poster une Petite Annonce pour trouver un partenaire de RP. Finalement, n'hésite pas à venir jeter un oeil aux Quêtes et animations en cours.

Toute l'équipe du staff restera toujours disponible pour toi si tu as des problèmes demandes ou questions, alors n'hésite jamais à nous contacter. Bref, bravo pour ta fiche et bienvenue encore parmi nous.

De la part de toute l'équipe, nous te souhaitons bon jeu !
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