Idayo Montoya
Le vent nous portera
Description
Grande, fluette, la demoiselle ne paye pas de mine quand on la voit au premier abord sur le vaisseau. En fait on douterait même qu’elle soit vraiment la Maitre d’Abordage de l’Iceberg tellement elle parait faible. Mais c’est vrai qu’avec ses grands yeux marrons et ses cheveux bruns bien souvent attachés n’importe comment elle ne paye pas de mine. Mais dès qu’elle part à l’abordage d’un vaisseau, tout son corps se métamorphose et ce qui apparaissait avant comme un corps frêle se révèle être un corps sculpté pour l’abordage avec aucun gramme en trop, tout en muscle ce qui fait qu’elle est légère comme un oiseau mais qui sais taper où il faut. En ce qui concerne son visage, elle a une expression en permanence à l’apparence ouverte, attirante, vous incitant à vous confier à elle. Mais encore une fois, quand elle est dans le feu de l’action, tout son visage se ferme et elle met au défi quiconque d’y trouver de la bienveillance. Dans ces moments là elle est comme une machine à tuer et on sent qu’elle pourrait le faire si son capitaine lui le demandait. Enfin, quand elle est concentrée sur des stratégies, elle se mord la lèvre inférieure, les sourcils froncés et fusille du regard quiconque n’est pas Jaziel et qui oserait la déranger.
Style vestimentaire : Idayo, vous ne la verrez jamais en robe ou en jupe. Elle ne trouve pas ça pratique et puis elle a toujours été élevé à porter des pantalons et des chemises d’hommes qui sont beaucoup plus confortables, et surtout la seule chose que l’on avait à bord du vaisseau qui l’a vu naitre. Hop, on prend un objet tranchant, on ajuste un vieux pantalon et une vielle chemise et le tour est joué. En fait, cela va même plus loin. A une époque dont elle n’a pas souvenir car trop jeune, on avait réussi à lui trouver une robe à sa taille qu’on lui avait mis, croyant bien faire. Et bien les personnes s’en sont mordu les doigts une fois le soir venu car la robe était dans un état déplorable, déchiré de partout, taché d’huile venu d’on ne sait où et le vêtement a finis en chiffon pour un coin obscur du vaisseau. Il fut décidé qu’on ne lui mettrait plus jamais de robe, trop dangereux.
Signes particuliers : La jeune femme a souvent quelques chose dans les cheveux, seule coquetterie qu'elle s'autorise. Elle ne possède qu'une seule cicatrice située sur son épaule gauche, erreur d'entrainement avec un sabre un peu trop aiguisé.
Caractère
.On pourrait qualifier le caractère d’Idayo comme difficile. Il faut dire qu’elle a été élevée par son père, Maitre d’Abordage dans un navire de pirate donc forcément ce n’était pas des sols couverts de fleurs avec des chats qui ronronnent à tout va. Non son enfance s’est passé dans le métal, la violence des abordages, livrée à elle-même et cela lui a forgé son caractère. Elle sait et a toujours su se débrouiller, demandant que très peu d’aide. Elle connait et respecte la valeur du travail, surtout quand il est bien fait. Du caractère, elle en a également quand on la prend de haut sous prétexte qu’elle est une femme. Elle sait remettre ses interlocuteurs en place avec la parole, et si cela ne suffit pas elle y ajoute les gestes. Mais elle ne se laisse pas marcher sur les pieds et qui quelqu’un tente, il s’en mord les doigts après. Après elle accepte qu’on la remette en question, mais il faut que cela soit sur la base de son travail, de ses actions et non pas à cause de son sexe. Ayant grandis dans un monde où c'est ta valeur qui compte elle a su se faire respecter et continue à le faire.
Mais une fois que vous la respectée et que c’est réciproque, c’est un bout de femme qui est aimable et n’hésite pas à partager des soirées avec vous pour discuter ou même boire un coup avec son équipage. Et bien souvent quand elle a mené un abordage à son terme correctement, voir au-delà de ses apparences, il arrive que l’alcool de sa réserve coule à flots. Elle sait féliciter quand il le faut et sanctionné quand c’est nécessaire. Son équipe d’abordage c’est sa deuxième famille à égalité avec le reste de l’équipage et elle fera tout ce qui est en son pouvoir s’ils ont un problème sans demander de contrepartie, juste du respect.
Histoire
Certains se disent enfant de la terre, qu’ils ne peuvent pas partir à l’aventure très longtemps, et bien moi c’est l’inverse, il m’est impossible de rester à terre sur une longue période. J’ai le mal de l’espace dès que je suis condamné à rester trop longtemps à terre. Il faut dire que j’ai poussé mon premier cri sur le navire où officiait mon père. Et que j’y ai fait toute mes premières fois, apprenant à marcher, babiller, parler sur le pont du navire sous le regard bienveillant de mon père. Quant à ma mère, je mis longtemps à savoir où elle était passé, mais je reviendrais dessus plus tard. Tout ce qu’il faut retenir c’est que c’est mon père qui m’a élevé et m’a appris la vie sur un navire. Je crois que durant quatorze ans je ne posais jamais le pied à terre, restant toujours à bord de ce que je considérais comme ma maison. Et quand je touchais terre pour la première fois, je détestais tout simplement cela car je n’avais pas les mêmes sensations que sur un navire et cela fut avec plaisir que je montais à bord du « Courant » pour y suivre papa qui obtenait le poste de Maitre d’Abordage. Quant à moi, je n'aimais pas ne rien faire, surtout quand il y a toujours un endroit à récurer ou à réparer donc j’obtins le poste de mousse qui m’occupa du matin au soir pendant trois années, avant de migrer avec mon capitaine, mon père et d’autre membres de l’équipage vers « La Baleine », un navire que l’on avait abordé avec succès, malgré les pertes plus importantes que prévu. En ce qui concerne le « Courant », il fut donné au second de Jaziel qui y resta avec un petit noyau d’équipage. Je n’en ai plus jamais entendu parler. Et sur le coup je m’en moquais bien car je venais d’apprendre une information que je cherchais à savoir depuis des années, qui était ma mère.
Pendant des années j’ai harcelé mon père de question, sans jamais avoir la réponse, fait de même avec le premier équipage que j’ai connu, pour avoir le résultat. Et le jour de mes dix-sept ans comme cadeau d’anniversaire papa m’avoua mes origines. Il aimait passionnément maman. Elle était tout pour lui. Il l’avait rencontré sur le vaisseau où j’étais née et après lui avoir fait la cour l’avait épousé. Maman était tombé enceinte rapidement après et ils avaient été heureux car j’étais désiré. Le seul soucis, c’est que papa voulant préserver maman, faisait lit séparé avec elle, s’arrangeant pour ne pas la fatiguer, prenant ses gardes et les tâches un peu fatigantes. Mais ce qu’il ne savait pas, c’est que par derrière ma génitrice essayait de séduire le capitaine du vaisseau pour avoir des privilèges. Cela ne plu pas au-dit pour qui la fidélité était l’une des vertus des plus importantes et il décida de la débarquer sur le premier astéroïde venu une fois que je serais née car je n’étais pas responsable et en attendant ma génitrice serait mise en quarantaine. Je finis par naitre, papa me pris en charge et maman fût débarquer sur un asteroïde, qui par chance pour elle, avait une atmosphère. Et c’est ainsi que je grandis qu’au contact de mon père. Et ni l’un, ni l’autre ne reparla jamais de cet événement. Et puis on n’avait pas franchement le temps de le faire, lui œuvrant officiellement comme Maitre d’Abordage et moi découvrant les différentes équipes pour savoir ce qu’il me plairait d’intégrer. On fonctionna ainsi pendant deux ans avant d’être obligé d’être à quai suite à différentes avaries dû à un abordage quelques peu raté qui nous avait imposé de nombreux dégâts. Je passais donc quelques temps en dehors du bateau et cela confirma ma répulsion d’être à quai, je préférais être au sein du navire. Si bien que dès que l’on pû reprendre notre route, je ne me fis pas prié pour remonter à bord, d’abord de « La Baleine » puis de « L’Iceberg » en 107 avec mon capitaine où je trouvais une place dans l’équipe d’abordage, équipe où j’étais la plus à l’aise, au cœur de l’action et avait toujours quelques chose à faire. Et que cela soit sous les ordres de mon père ne changea rien, j’aimais cela, je l’exercerais et mettrais un poing dans la figure de quiconque me traitais de chouchoute. En dehors du travail c’était mon père, au travail, c’était mon chef et j’étais prête à refaire le portrait de quiconque sous-entendais le contraire.
Et cette volonté de casser la figure ou de défendre mon honneur se renforça quand Itsaso fit passer des tests pour prendre sa place en 108, lui voulant prendre sa retraite. Je travaillais dur et j’obtins la première place, pouvant donc devenir Maitre d’Abordage. Quelques rumeurs de chouchoute et de privilégiée circulèrent mais je me fis un plaisir de les étouffer dans l’œuf, sans utiliser mes poings, seulement ma langue et des paroles bien assassines. C’est que j’avais appris à manier cet art depuis le temps que j’étais un navire à voguer. Et mon formateur en fit également les frais, ne lui épargnant aucun pas de côté dans sa formation. Je voulais le surpasser, il n’avait pas intérêt à vouloir m’entourlouper et me discrébiliser devant les autres. Ou même être plus sévère ou laxiste sous prétexte que j’étais sa progéniture. Je ne demandais aucun traitement de faveur, il n’avait pas intérêt à m’en accorder un. Et je pense que cela il le comprit assez vite.
En 110, je devins officiellement Maitre d’Abordage, ayant appris tout ce qu’il y avait à apprendre et Itsaso devint simple membre. A présent les positions étaient inversées et il avait intérêt à m’obéir car j’étais sa responsable. Sinon je saurais sévir. Lors d'une de nos escales à terre, je profitais pour m'acheter un chien dressé à l'attaque à un éleveur et le ramenait à bord avec moi. Je peaufinais les détails de son apprentissage pour qu'il puisse exactement effectué ce que je lui demandais. Pour le nom, je ne me cassait pas la tête il s'appelle Hurt. Depuis je poursuis mon petit bout de chemin sur « L’Iceberg ».
Caractéristiques
15 PA - 2500 PE
Flamme Pirate : Puissante
Talent : Taper où ça fait mal
Depuis le temps qu'elle fréquente les navires, depuis sa naissance, elle sais se battre, du moins avec sa langue. Elle sais se battre, son poste oblige, mais elle sais aussi blesser de sa langue en se faisant très incisive dans ses propos. Si vous la cherchez, vous la trouvez et vous risquez de repartir avec des blessures au coeur car elle sais appuyer là où ça fait mal.
Avantages :
• Animal de travail (10 PA) - Chien (Combattre/Intimider)
• Apaisant (5 PA) - Commandement
Domaines d'expertise :
• Tactique d'abordage - Initié
• Commandement - Initié
• Combats au corps à corps : armes blanches - Maître
• Sport - Initié
Points restants : 8 PH.