In the arms of the Dawn

If'har revint dans la cabane de la sage-femme et tendit une couverture à la toubib.

"Tenez. Les nuits sont froides, quand l'adrénaline retombe."

Il s'enroula lui même dans une seconde couverture, et s'installa par terre, dans un coin de la cabane qui ne soit pas entre la médecin et la malade.

"Merci d'être venue."

- Merci bien pour la couverturinette !

Je souris bien, et Dodu et moi on se blottinouille l'un contre l'autre pour pas avoir trop froid. Dodu il a toujours le corpinou tout chaud, et ça, c'est bien pratiquou, ah ça oui ! Je m'installoune bien confortablouillement, et je souris encore plus quand Monsieur If'har nous remercie d'être venus.

- C'est bien normalinet, Monsieur If'har, ah ça oui ! C'est qu'on vous aurait pas laissouillés comme ça, ah ça non !

On regardouille la maladinette qui dort profondément. Sa respiration est calme et régulièrinette. Toutes ses constantes sont stables.

- Vous pouvez dormir tranquillou, on s'occupouille de tout.

"Tres bien. Merci."

Et If'har se roula en boule et s'endormit d'un sommeil heureusement sans reves.


Le lendemain, il se réveilla le premier et sortit cueillir quelques fruits pour le petit déjeuné des deux femme. Car il espérait bien que Re'ya serait en état de manger quelque chose.

Il revint avec quelques mangues feuillets aux alentour du village.

A son retour, il en offrit une à Billy.

"Petit déjeuner."

La nuit est plutôt tranquillette. Madame Re'ya se porte très bien, et si on vérifie bien toutes ses constantinettes et qu'il me faut ajustouiller l'hydratationnette à un moment, elle n'a bien besoin de rien d'autre, si bien que Dodu et moi, on s'endort bien à la fin de la nuit. Quand on se réveilloune, Monsieur If'har n'est plus là. On prendouille le tempinou de se lever, je m'étirouille et Dodu fait pareil. Et puis on prend un peu d'eau pour aller rafraîchir le visaginou de Madame Re'ya qui ouvrouille les yeux. Elle a bien meilleure mine ce matin, et elle nous sourit même quand Monsieur If'har revient avec le petit déjeuner.

- Bonjour !

J'observouille ce que Monsieur If'har a amenouillé et j'hochouille la têtinette, bien satisfaite.

- Ah, ça va faire du bien à Madame Re'ya, ah ça oui ! Elle a besoin de sucrinou comme ça pour bien reprendrouille des forcinettes.

Je reviens vers Madame Re'ya.

- Comment vous sentouillez-vous aujourd'hui ?