SANTE

Elle est assez raisonnable pour savoir quand il faut lâcher prise... parfois. Le singe choisit bien son moment pour bâiller d'ailleurs.

"Comme vous sentez, j'vais pas vous retenir jusqu'à ce que vous tombiez d'épuisement." elle abdique. "Je m'en voudrais. Mais c'est que partie remise. Merci encore." Elle salue le doc et se retourne vers le Capitaine. "Merci Capitaine." elle ajoute en tendant le bras dans l'intention manifeste de récupérer ses papiers.

La petite dame, elle nous laisse bien partir, et puis j'hoche vivement la tête quand elle dit que c'est que partie remise, ça oui !

- Saperlipopouille, on s'recroisera bien, ça oui !

Et puis on dit au revoir à tout le monde, et puis particulièrement à Monsieur de Nieves.

- J'ai été bien contente de vous revoir, Monsieur de Nieves, ça oui ! Portez-vous bien, surtout ! Et puis vous aussi Madame Seik'el !

Et puis on récupère tous nos sacs et puis la chemise du monsieur le tavernier qu'on viendra bien lui rendre demain, et puis après un dernier regard en sa direction qui me fait sacrément rougir, et bah on quitte l'endroit pour aller faire un dodo cosmique !

Seik'el lui grogne dessus... Après un regard, il se contente de reculer d'un pas et de la laisser respirer, s'effaçant, mais toujours là. Ne pas comprendre la situation l'énerve un peu, mais il n'en montre rien et son attention revient distraitement à la salle et à la fin du " show " qui a lieu autour d'eux.

" Rentrez bien, docteur " Qu'il saluera la femme extrêmement laide et son singe, sans plus de cérémonies, mais toujours poli.

Rassuré de savoir le Docteur Jenkins aux commandes mais gardant tout de même un oeil impassible sur les officiers à sa table, Jaziel suivait les différentes conversations d'une oreille distraite, profondément indifférent aux trémoussements du tavernier sur le bar. La nudité masculine ne le choquait pas vraiment mais il n'y prenait aucun plaisir. Pour lui, un corps nu n'était pas quelque chose qui s'exhibait. Le reste de la salle semblait penser le contraire, c'est donc qu'il avait tort.

Petit à petit, les grognements de Seik'el revinrent - signe qu'elle allait mieux - puis une offre de paiement que le Capitaine savait déjà qu'elle serait refusée. Il trouverait, plus tard, un moyen plus subtil pour remercier la jeune femme, comme un présent sur son singe qu'il ferait parvenir au Liberty ou quelque chose du genre, peut-être. Finalement, le médecin s'en alla et la mo'at fut officiellement sur pied à nouveau. Sans faire de remarques, Jaziel attrapa les papiers qu'il avait précieusement rangés et les tendit à la son intendante.

La soirée se poursuivit tard dans la nuit. La première tournée en appela d'autres, puis des tournées par équipages et le jour artificiel se levait déjà quand les derniers pirates retrouvèrent assez leur centre de graviter pour tituber vers leurs vaisseaux. La recette était bonne, délicieuse. Et Cathwulf, rhabillé de propre et déjà sale pourtant se mit en devoir de rassembler ses affaires, la tête un peu dans les nuages mais pas fâché, pour une fois, de s'être laissé aller à un peu de folie.

Sarrazin avait-il apprécié ?