Issu d'une famille bourgeoise de l'Impérium, il a eu accès à partir de ses dix ans à une école spécialisée et renommée pour sa formation de garde du corps. Il se spécialisa dans le maniement de la rapière à mono-filament. Son cursus achevé à l'âge de dix-sept ans, avec brio il faut l'admettre, il entra au service d'une famille de nobles. Au seins de leurs équipes, il avait pour rôle de garder des pièces de plus en plus sensibles au fur et à mesure des années. Jamais il ne fut pris à somnoler et il parvint maintes fois à repousser des assauts aux desseins meurtriers. La famille avait, en effet, de nombreux ennemies. Sa maîtrise des parades et contres attaques le rendait redoutable au combat rapproché. sa vigilance lui assurait l'anticipation des éventuels tirs à longue distance et évaluant l'angle de tir il parvint toujours à se mettre hors d'atteinte du tireur dès que le bruit du tir se faisait entendre. Tantôt dissimulé derrière un pilier, plongeant dans une pièce voisine, il se sortait de ses situations complexes.
Cependant, un jour vint où le père à la tête de la famille fut assassiné. Une femme l'avait séduit avait trompé sa méfiance et ceux en dehors de ses heures de travail. Puis, elle était venu le voir à son poste. Enivré par son charme plein de promesse, il ne nota pas que l’affirmation de la jeune femme, qu'elle avait rendez-vous avec son patron, sonnait atrocement faux et il la laissa passer. Entendant des cris de l'autre côté de la porte. Il se décida à entrer, vit gisant sur le sol son employeur, qu'il servait depuis maintenant 8 ans. Fou de rage et pour laver son honneur, il s’élança vers la traitresse. Profitant de l'allonge de son arme et de son habileté sans pareille, il ne mit que peut de temps à venir à bout de son adversaire muni de deux dagues à mono-filament. Il la transperça de part en part d'un coup d'estoc. Touchée en plein cœur les yeux de la jeune femme s'éteignirent. En cette journée il avait perdu son travail et la femme dont il était tombé amoureux. Il s'exila.
Errant quelque temps, il fut abordé par l'Union Corporatiste et s’enrôla dans la Légion. Dix ans passèrent où il perfectionna son art du combat. Dix ans de souffrances, dix ans de mort, peu de ceux qui s'était engagé en même temps que lui avait survécu. Les "victoires" furent nombreuses, si, évidemment, l'on considère, comme l'Union Corporatiste le fait, un statut quo, comme une victoire. Sur les champs de batailles les corps pleuvait littéralement, inférieurs en nombre et en formation, les futurs membres de l'U.C., tombait les uns après les autres. Les droïdes était bien souvent la seule raison pour laquelle l'U.C. ne perdait pas. Pour sa part, Lahr'moy s’arrangeait pour se mouvoir le plus possible à couvert et se retrouver en duel, parfois seul contre 4. C'était bien là son domaine de prédilection et ses adversaires qui avait souvent tendance à sous-estimer ses talents à l'épée, le regrettait amèrement.
Il avait maintenant 35 ans. Éprouvé par son expérience militaire, il se lança dans un nouveau cursus de deux ans. Sa formation lui permit d’acquérir des compétences en sécurité principalement des informations, la sécurité des personnes il en connaissait déjà un rayon.
Enfin, il se mit en route vers Dorado, un système prometteur. Son objectif était de déserter l'Union Corporatiste, dont il ne supportait plus la corruption ambiante. Au fond de lui était né un esprit revanchard, l'esprit d'un corsaire libre d'agir sans pour autant être livré à soi-même. Il n'avait, en effet, pas l'âme d'un leader.