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Estevao Grimaldi
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Estevao Grimaldi
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Âge26 ans

GénétiqueHumain

SexeMasculin

CultureImpérium

AffiliationAucune

NavireLe Rasoir d'Occam

PostePilote (Il n'y a qu'un poste permanent)

Estevao  "Vasco" Grimaldi
« I could pass on the edge of that star and use its gravity for a slingshot. That would be faster. It’s not like we really need the paint, right ? »
Description
Ce qu’on s’imagine quand on parle de Vasco, le pilote de génie, on ne s’attend pas vraiment à ce qu’on trouve. Renégat de l’armée et contrebandier, on s’attend à voir un beau et séduisant voyou, avec un sourire désarmant et la gâchette rapide. Cependant, l’image est rapidement détruite par la réalité. Vasco est loin d’être un géant. Frôlant les 1 mètre et 70 centimètre, la tignasse brune sur sa tête est décoiffée constamment. Il arbore généralement un sourire moqueur qui fait plus adolescent puéril et arrogant que charmeur professionnel du pilotage. Il a de longs doigts comme ceux de pianiste qui l’aident à entrer des commandes avec dextérité. Ses yeux pers ne regardent jamais directement devant lui, constamment en train de bouger et de remarquer ce qu'il a autour de lui. Il est maigre, sans être musclé, sa minceur n’étant pas vraiment un résultat de l’entraînement, mais plus d’un manque d’alimentation constante et d’une utilisation constante de son cerveau. Les deux choses qu’il évite sont claires : le peigne et le miroir.  

Style vestimentaire : Pour Vasco, l’habillement n’a que deux raisons d’être : Couvrir sa nudité des yeux inquisiteurs des autres humains et s’assurer que son bazar ne se mette pas à virevolter partout pendant une manœuvre à haute vitesse. Ca serait de mauvais goût selon lui. Il n’a généralement pas vraiment d’argent à mettre dans cela, alors il prend ce qu’on lui laisse. Son accoutrement favori ( par défaut, devrait-on dire) c’est l’uniforme de marine impériale qu’il a « approprié » quand il a été déchargé de cette même marine. Évidemment, l’usure du temps, de la graisse de spatioport et un sens général de délaissement ont contribué à rendre l’uniforme méconnaissable. Il manque les manches qui s’arrête désormais aux épaules, les boutons du haut ne se ferment plus et la couleur est plus gris sale que noir. Les pantalons ferment toujours, mais c’est surtout un bricolage improvisé par le pilote, qui n’a pas l’envie, l’argent ni même la carte pour se rendre chez une couturière. Les souliers qu’il porte n’ont absolument rien à voir avec l’uniforme. Ce sont pratiquement des sandales ou des flips-flops tellement la semelle est décollée. Il vous dira lui-même qu’on n’a pas vraiment besoin de souliers quand on ne quitte pas vraiment l’orbite ou le vaisseau. Les bottes, c’est pour ceux qui respirent de l’oxygène naturel.

Signes particuliers : Il a un tatouage sur les doigts des deux mains : não paras (Ne freine pas) où chacune des lettres est inscrite sur un doigt. Il a également un tatouage sur l’intérieur du poignet gauche composé de deux lettres : DD (Décharge déshonorable)
Caractère
Le pilote du Rasoir d'Occam est un individu particulier. Quelque chose qu’on remarque quand on le fréquente assez, c’est que le Vasco que l’on trouve derrière une console de pilotage est entièrement différent de celui qu’on trouve n’importe où ailleurs. Celui qu’on retrouve en train de piloter est l’image même du calme et de l’assurance. Il est délibéré dans ce qu’il fait, profondément casse-cou, imprégné de ce besoin de vitesse, mais toujours calme. Le fait de faire ce qu’il adore le plus au monde est le catalyseur du meilleur de lui-même. Dans un siège de pilote, il pourrait tenir tête à l’Empereur s’il le fallait, la confiance exsudant de sa personne. Cependant, lorsqu’il n’est pas en contrôle d’un poste de pilotage, il est beaucoup moins assuré et beaucoup plus disposé à sourire et à la vantardise. Il n’a pas la langue dans sa poche, c’est certain ! Constamment prêt à critiquer ou moquer ses interlocuteurs, il fait davantage penser à un adolescent trop brillant pour son âge qu’à un ex-militaire. Il n’a pas vraiment de problèmes à avoir des contacts sociaux avec quiconque il rencontre, mais ne laisse personne de vraiment indifférent. Plusieurs personnes le méprisent, d’autres l’adorent, mais peu importe leur opinion, il ne s’en soucie guère.

Cette désinvolture provient de deux des idées centrales à sa personnalité : l’indépendance et la liberté. Il tient farouchement à son indépendance, c’est sans doute pour cette raison qu’il ne travaille jamais exclusivement pour une personne ou un équipage. On peut lui faire confiance pour ne jamais prendre partie après avoir fini un contrat. C’est en quelque sorte le travailleur autonome parfait. On ne peut s’attendre à ce qu’il s’attache à une personne, car sa compagne, c’est la vitesse, et personne ne peut la remplacer. Il se sent tout simplement mal quand il est cloué au sol trop longtemps. La curiosité qui l’anime est également à la source de plusieurs de ses comportements. Il est toujours à la recherche de nouvelles sensations fortes, à de nouvelles techniques. Il a besoin d’apprendre, de tester lui-même des méthodes et de se mettre à l’épreuve. Il est profondément négligeant du superflu. Maquillage, jeu de discussion, ce n’est pas pour lui. Pour aller à lui, il faut y aller directement et on a exactement ce qu’on demande.

Une dernière chose qui le rend original, c’est sa réticence à la violence. On pourrait croire que dans un monde où les pirates et les armées de trois factions différentes font la loi, un pilote indépendant devrait être prêt à se battre et y être préparer mais ce n’est pas son cas. Il ne transporte qu’une petite vibro lame et il l’utilise uniquement pour ouvrir ses cannes de snack. Il stipule très clairement dans ses contrats d’embauche qu’il n’est pas là pour combattre. Il n’a pas de désensibilisation à la violence, alors il peut être encore très choqué par la mort. Il préfère donc garder ses distances. Si des gens explosent dans un vaisseau au loin, c’est ok. Mais mourir à côté de lui, ca c’est non !
Histoire
« You see, Beethoven, he could just see a piano and he could just play. That was his nature. I can’t play the piano, that’s for sure. But when it came to flying, i could always just…play »

Le premier souvenir que Vasco possède, qui est imprégné jusqu’au plus profond de lui et de son âme, date de sa cinquième année de vie. Encore appelé par son nom de naissance, Estevao Grimaldi, troisième fils d’une famille de trois générations de mineurs dans le système Dorado, est rappelé à l’ordre par son père Esteban, alors qu’il regarde fixement la bulle à des kilomètres au dessus d’eux, qui les protègent de l’espace et de l’atmosphère nocif.

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189 AD

« Hey, Estevao, qu’est-ce que tu regardes ? Tes jouets sont devant toi. Par terre. »

Le petit fils de mineur baisse les yeux sur ses jouets après de longues secondes, juste avant que son père ne se remette à le réprimander. Le spectacle est le même qu’il a toujours été. Les Grimaldi n’étaient pas riches, ne l’avaient jamais vraiment été. Les jouets de tous leurs enfants depuis des générations avaient été ces quatre mêmes…pierres. Le patriarche de la famille, le premier à avoir émigré dans le système Dorado avait instauré cette tradition. Les quatre pierres ou minéraux étaient les suivants : Or, Platine, Fer et Crystallium. C’était un symbole ancré à la naissance des Grimaldi pour leur rappeler d’où venait tout ce qu’ils étaient, tout ce qu’ils mangeaient. Rapidement, les enfants de la famille nombreuse se faisaient à l’idée que ce serait leur seul jouet et y consacrait l’attention concentrée qu’un enfant pouvait avoir sur un sujet où il peut impressionner ses parents. Et à l’âge de huit ans, il pouvait faire d’excellents mineurs pour accompagner le reste de sa famille dans l’exploitation de ses quatre jouets. Or, Platine, Fer et Crystallium.  C’était pratiquement la devise du clan Grimaldi. Mais, ce jour là, une craque apparut dans la coque uniforme de la famille minière.

« Pourquoi on ne regarde pas en l’air, papa ? Pourquoi on ne travaille pas dehors de la bulle ?»

Esteban est surpris par la question de son fils. Il ne s’est jamais posé la question, c’est évident. Alors, la seule réponse qu’il peut donner à son fils, qui a l’air d’en avoir encore beaucoup à apprendre sur le grand art de leur famille, est de lui expliquer calmement la raison. Après tout, il est jeune, se dit le chef de famille avec un sourire plein d’assurance dans son mode de vie.

« Estevao, mon garçon, c’est facile pourtant. On ne peut pas miner les airs. Voler, c’est pour les speeders. »

Le père ébouriffe les cheveux de son gamin plein de question, très satisfait de sa figure de style. Il baisse les yeux pour voir son garçon le regarder avec ébahissement et contentement et ne voit qu’un regard perplexe qui le dévisage.

« Qu’est-ce qui a de mal à être un speeder ? »

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Ce moment marqua le reste de son enfance. Le simple fait que cette question ait pu se glisser dans sa tête était un facteur d’aliénation entre lui et sa famille. Questionner le travail de mineur qui était la fondation de toute l’unité familiale était tout simplement aberrant pour ses parents. Son père ne le regarda plus jamais comme auparavant, sa mère non plus. Il est surprenant de voir comment une déviation du comportement normal peut rapidement amené au ban de n’importe quel structure sociale. C’est une leçon que Vasco prit beaucoup de temps à percevoir et qui l’amènera dans de nombreux problèmes au cours de sa vie, des problèmes que nous aborderons plus tard. On essaya bien de l’envoyer dans les mines comme ses quatre autres frères lorsqu’il atteignit ses huit ans, l’exercice étant surtout un exercice de passage pour les mineurs de la famille Grimaldi, les enfants ne pouvant commencer à travailler réellement qu’à l’âge de 14 ans. Il évitait constamment ses excursions dans les mines pour aller flâner ou pire encore observer la bulle pendant de longues heures. Ses parents étaient toujours rouge de honte quand on leur annonçait où on avait trouvé leur jeune fils. C’est ainsi que se passèrent les années qui le rapprochèrent de la date fatidique de ses quatorze ans. Il développa, pendant ses années à observer constamment les composantes de la bulle, une capacité impressionnante à mémoriser des détails qui pourraient paraître insignifiants à d’autres. Sa curiosité profonde et son obsession pour le ciel finirent par payer.

La veille de son anniversaire, par pure coïncidence en fait, fut le moment où il fit la connaissance de son premier engin volant. Le vol fut bref. Petit pour son âge, Estevao avait simplement vu le speeder, s’en était approché et avait monté à bord sans demander à personne l’autorisation. Il avait instinctivement démarré et le speeder avait bondi vers l’avant à pleine vitesse. Hurlant de rire et de joie, une joie qu’il n’avait jamais expérimenté auparavant, le garçon découvrit ce qui ferait tourner son sang pour le reste de ses jours. Le vol fut bref, en effet, mais ce fut en quelque sorte le plus long, pour ce qu’il représenta dans la vie du jeune impérial. L’envol se termina 15 secondes plus tard, dans un speeder de police impériale. Il se brisa deux côtes et le bras droit, sans jamais vraiment arrêté de rire, même si celui-ci était douloureux. Quand on l’amena à l’hôpital le plus proche, il demanda à l’officier impérial qui l’accompagnait entre deux hoquets de rire douloureux où il pouvait s’inscrire pour pouvoir voler à nouveau.

Il ne revient jamais chez lui.

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102 AD

« Qu’est-ce que c’était que cela, lieutenant Grimaldi ?! »
 
La voix du capitaine de frégate résonna sur la plateforme de commandement, déjà rendu silencieux par les après-coup du dernier tour de vol qu’Estevao avait concocté. Une autre enseigne était en train de vomir son petit déjeuner, mais le jeune homme de 19 ans ne s’en souciait que très peu. Il était occupé à rejouer la séquence dans sa tête. Il avait utilisé la compréhension limitée des pilotes adverses sur le positionnement spatial dans des situations de combat sans gravité pour surprendre ses adversaires. Au lieu d’avancer de front et linéairement comme l’instinct de quelqu’un habitué à une gravité, il avait utilisé les rétro-fusés de leur frégate pour se propulser par dessus les autres appareils dans une motion semblable à un coup de hache de haut en bas. La motion était inédite, jamais employée dans le service. C’était un peu un coup de dé, car on présentait une cible alléchante pendant un bref instant, mais la surprise avait été telle chez les assailis qu’ils avaient perdu le visuel sur la frégate et avaient paniqués. Il avait donc été facile décélérer l’appareil et se retrouver en parfaite position de tir, juste au dessus des appareils en panique. Ca avait pris trop de temps tirer parce que la passerelle de L’Inflexible était aussi désorientée que les autres vaisseaux, mais la technique était là. Le jeune homme appelait déjà cette technique dans sa tête le Tomahawk de Vasco pour aller avec le surnom qu’on lui donnait depuis l’académie. Il entendit une autre vomissure. Il chassa la reprise visuelle de sa mémoire quand il entendit le capitaine hurler.

« Je vous ai posé une question, lieutenant Grimaldi ! »

Secouant sa tête, il se mit au garde à vous, un peu étourdi lui aussi par sa manœuvre. Il y avait encore un peu de pratique à avoir, il s’en rendait compte. Répondant d’une voix claire, le jeune homme déclara :

« C’était une démonstration d’une meilleure compréhension de positionnement spatial que l’adversaire, Capitaine ! »

La passerelle de commandement en entier avait retenu son souffle, choquée par une réponse aussi impétueuse de l’officier subalterne. Le Capitaine semblait quant à lui bouillonner sur sa chaise de commandement.

« J’en ai plus qu’assez de vos fanfaronnades. Qu’on l’arrête. lieutenant Grimaldi, vous êtes démis de vos fonctions et détenu pour attendre votre cour martiale  pour les charges de désobéissance au combat »

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103 AD


La salle où on tenait la cour martiale était l’une des plus belles pièces du complexe militaire impériale du spatioport. Les murs et les planchers en bois transportés depuis Tyrion, ornementé par du crystallium, il y avait de quoi être impressioné par l’opulence de l’endroit. Le jeune pilote eut un sourire goguenard. Peut-être que sa famille avait miné les décorations de la salle où on déciderait de le pendre, se dit-il avec fatalisme, mais sans vraiment y croire. L’avocat de la défense qui lui avait été assigné lui avait assuré que la peine de mort était totalement hors de question et qu'il s'agissait plus d'emprisonnement. Pour le pilote, cela revenait tout de même à quelque chose de semblable.

« Monsieur le Juge, l’accusé ici présent, le lieutenant Estevao Grimaldi, est accusé de désobéissance au combat à de multiples reprises. Les offenses du lieutenant sont nombreuses et bien documentés. La manœuvre dite du Tomohawk … »

Estevao sourit avec joie de voir que son nom de technique avait déjà fait le tour de la base. Ils avaient beau le trainer en cour pour ça, mais c’était bien de voir son travail reconnu. Il retient difficilement son rire, devant le regard noir de l’officier.

«  … ou bien les nombreuses routes cartographiées beaucoup trop près de corps célestes. Ce qui est problématique chez le pilote ici présent, c’est une propension marquée et volontaire pour le non-respect des ordres. Un soldat du genre est un danger pour lui-même, pour son équipage et pour la flotte qui l’entoure. C’est la raison pour laquelle nous recommandons l’emprisonnement ferme pour une période de 10 ans. »

Le juge haussa un sourcil, surpris par une proposition de peine aussi importante. Il se redressa dans son siège et regarda l’officier directement dans les yeux. Le juge était un de ces officiers de bureau qui était surtout des administrateurs, une grande moustache blanche ornant sa figure patibulaire. Il se tourna vers l’avocat du jeune pilote et demanda :

« Défense, quel est votre plaidoyer ? »

« Monsieur le Juge, il est de notre avis que la manœuvre exécuté par le lieutenant Grimaldi était tout simplement brillante, audacieuse et couronné de succès. Le lieutenant a donc transformé un engagement serré et dangereux en une victoire. Mes collègues-procureurs omettent de le mentionner, mais sa manoeuvre était extrêmement efficace et a probablement sauvé de nombreuses vies, des vies impériales. La manoeuvre conventionnelle dans ce genre d'engagement à deux contre un aurait été d'engager un échange de feu nourri avec les navires adverses. Cette manoeuvre implique des morts et est considérée comme telle dans les manuels d'engagement. Cependant, comme mon collègue l'a déclaré à contrecoeur, la manoeuvre de Tomahawk du lieutenant Vasco est présentement à l'étude par la division tactique de l'état major. Les évaluations initiales sont relativement positives monsieur le Juge. Il convient donc que le lieutenant Grimaldi ne soit pas emprisonné. Nous suggérons qu'il soit tout simplement radié de l'armée et donner une chance de trouver un travail où l'obéissance à un cadre strict de commandement ne soit pas aussi nécessaire que dans l'armée. »

Le juge hocha la tête, pensif. Les deux partis avaient de bon arguments. C'était rarement le cas dans une histoire d'insubordination. On ne pouvait s'attendre à ce que les soldats soient des drones qui ne réfléchissent pas. Néanmoins, ils se devaient de suivre les ordres. Les officiers nobles se devaient d'être obéis, et pas ignorés. Le juge se prononça donc :

«  Il m’apparaît évident que ce cas est un cas polarisant. Les accusations et les peines que vous demandez sont chacune lourdes de conséquence pour chacun des partis. Je crois nécessaire de faire preuve de clémence pour le jeune homme audacieux que nous avons avec nous. Il ne mérite pas de faire dix ans de prison ferme pour une manœuvre réussie, bien que dangereuse. Cependant, il est de mon avis que la simple radiation n'est pas suffisante pour payer l'infraction que l'accusé a commis . Le lieutenant Grimaldi doit payer plus sévèrement pour son comportement insubordonné. La peine est donc l’expulsion de l’armée et le marquage du bras pour décharge déshonorable. Puissiez-vous avoir une meilleure chance dans la vie civile, monsieur Grimaldi»

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Les deux années suivantes furent difficiles pour Estevao. Cloué au sol, il se trouva quand même rapidement du travail. Il travailla un peu partout, sans jamais être capable de conserver un travail plus longtemps que quelque mois. Il travaillait dans un hangar de marchandise dans le spatioport de Vanguard depuis trois mois quand il fut remarqué par un pilote de marchandise qui avait fait partie de l'armée impériale jusqu'à l'année précédente. Le vieux militaire se rappelait des frasques de Vasco, ainsi que de son talent pour piloter qui était impossible à oublier pour un navigateur. C'est lui qui apporta enfin ce qui manquait à la vie du jeune homme désaffecté. La lumière lui fut enfin offerte quand le capitaine du vaisseau de marchandise « plus ou moins légale » vient lui faire une proposition. S’il peut amener sa marchandise à bon port, sans poser de questions, il sera payé de la meilleure manière qui soit : on lui fournira une vedette. Il serait également amené à faire d'autres livraisons pour ce même marchand dans le futur. Ce fut le commencement de sa carrière en temps que Vasco, pilote-émérite et contrebandier. Il se servirait de son vaisseau petit pour acheminer de nombreuses marchandises et passagers plus ou moins légaux de monde en monde, cherchant à éviter forces officielles ou pirates. Il peut également servir de pilote pour des opérations plus difficiles sur des navires plus gros, sa réputation de pilote n'étant plus à faire, mais il est assez rare que cela arrive, les pirates ne l'engageant pas pour ce genre de choses et les marchands détestant son type de vol.

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105 AD

Pour la première fois depuis de longues années, l’excitation le submergea et il sentit son cœur vibrer dans sa poitrine avec force. Il venait tout juste de délivrer les caisses qu’on lui avait demandé de distribuer discrètement. Le voyage avait été plaisant, la première fois qu’il rembarquait dans un vaisseau spatial depuis qu’il avait été expulsé de l’armée. Il avait retrouvé son poste de pilotage comme on retrouve un vieil ami, une vieille bicyclette. En moins de deux, il avait repris ses repères et ses vecteurs de vélocité. Le vaisseau de marchandise en avait peu dans le ventre, mais c’était chose faite. Le plus important était ce qui l’attendait à l’arrivée. Ce devant quoi il se tenait à présent : un vaisseau spatial tout à lui.

L’engin n’avait pas l’air reluisant et peu de gens l’auraient regardé avec autant d’enthousiasme que Vasco. Le vaisseau était petit, même pour sa catégorie. Il était juste assez gros pour être autonome pour des voyages plus ou moins long. Il serait opérable seul sans trop de difficulté.  Sous ce tas de ferraille gris sale, le jeune pilote voyait une seule chose : la liberté. Il sourit franchement, sa bouche se fendant presque jusqu’aux oreilles et il se tourna pour serrer la main de son commanditaire, qui semblait nerveux de ne pas l’entendre pendant de longues minutes.

« Elle est parfaite, Monsieur.  »

Et elle est à moi.

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Vasco doit constamment faire des réparations sur son vaisseau, qu'il pousse toujours à la limite. C'est la raison pourquoi il n'a presque jamais rien en poche. Il vit de boulot en boulot, l'argent qu'on lui paye ne servant qu'à survivre et à pouvoir voler de nouveau.
Caractéristiques
20 PA - 2500 PE
Flamme Pirate : Faible

Talent : Il sait siffler avec beaucoup de talent.

Il est capable de siffler avec précision et justesse la majorité des chansons qu’il entend. Il a une tendance à siffler à des moments où siffler n’est probablement pas toujours la meilleure des idées.

Désavantage : Pauvreté / Panier percé

Avantages :

• Génie (10 PA)
• Vaisseau supérieur - vitesse (5 PA)
• Réputation (5 PA)


Domaines d'expertise :

• Pilotage vaisseau - Génie
• Cartographie - Apprenti
• Navigation - Initié
• Commerce - Apprenti
• Tactique de combat spatiale - Apprenti
• Memorisation - Apprenti
Le joueur
Caesar - 25 ans
• Double compte ? Si oui, listez les comptes précédents : Nope

• Comment avez-vous connu le forum ? Sunny with chance of Szeth

• A quel rythme répondez-vous généralement ? 1 fois par jour, ça devrait être assuré

• Si vous aviez un changement à proposer sur le forum, ce serait lequel ? Je vais attendre de voir un peu

• Si vous quittez le forum un jour, vous préférez que votre personnage... Parte vers une autre galaxie en voyage
Conrad Stackborn
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Conrad Stackborn
Capitaine du Liberty

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Fiche Validée

The seas be ours and by the powers, where we will we'll roam.

Je déclare cette fiche officiellement VALIDÉE!

Et surtout... ne freine pas....

La prochaine étape, avant de pouvoir te lancer dans le RP, est d'aller créer tes sujets dans la gestion de personnages. Premièrement, tu dois poster ton Journal de bord. Ensuite, si tu es le créateur d'un vaisseau spatial, tu dois également aller poster ta Fiche d'équipage.

Si tu le souhaite, tu peux également venir poster une Petite Annonce pour trouver un partenaire de RP. Finalement, n'hésite pas à venir jeter un oeil aux Quêtes et animations en cours.

Toute l'équipe du staff restera toujours disponible pour toi si tu as des problèmes demandes ou questions, alors n'hésite jamais à nous contacter. Bref, bravo pour ta fiche et bienvenue encore parmi nous.

De la part de toute l'équipe, nous te souhaitons bon jeu !
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