L'art du combat [Zélio & Hush]

Hush découvrait enfin le monde. Il le trouvait parfois effrayant, souvent captivant, toujours magnifique. Il n'avait de cesse de chercher la nouveauté, l'évènement qu'il n'avait pas encore perçu, le mouvement qui lui avait échappé. Il craignait pourtant d'être retrouvé par sa maîtresse ; ce n'était pas les conséquences qu'il pourrait subir lui qui l'inquiétaient, mais bien celles que pourraient endurer son fils, s'il était enfermé dans ce monde qui ne lui laissait aucune chance de s'épanouir. Le petit bonhomme avait passé la journée à converser dans une langue que seuls les bébés peuvent comprendre, attirant le rire d'autres nourrissons croisés, et le sourire attendri de beaucoup d'hommes et de femmes. Epuisé par ce périple diurne, il avait fini par sombrer dans un sommeil profond que rien ne saurait perturber, tant qu'il y aurait du mouvement et du bruit autour de lui. Hush avait noté que ces deux conditions rassuraient l'enfant.

Ils avaient déjà fait plusieurs fois le tour de Vanguard, et Hush avait déjà compris l'agencement de la ville. Il s'y repérait avec une grande facilité, se permettant même de se perdre dans ses rêveries diurnes de temps à autre. Dans leur périple à la recherche de nouveauté et de sécurité, Hush avait été attiré par le son caractéristique d'une foule d'hommes qui criaient de joie. Curieux, il s'était avancé jusqu'à l'origine de ces bruits, pour découvrir une salle remplie d'hommes et de femmes qui encourageaient deux hommes en train de se battre. Hush écarquilla les yeux, à la fois surpris et émerveillé par ce qu'il voyait. Chaque mouvement semblait calculé, maîtrisé, anticipé. Il n'hésite pas, et après avoir fait glissé son fils contre son torse et avoir levé ses bras en un geste protecteur autour de lui pour ne pas qu'il risque d'être bousculé, il s'avança vers la scène de combat.

Zélio ne prend pas les combats dans les petites salles, mais pour le coup c'est pas un truc prévu par son manager. Non, il s'entraine dans la salle et un blaireau est venu jouer les gros bras. Le genre de gars insupportable qui se croit plus fort que tout le monde parce qu'il est en effet plus doué que la moyenne. C'est vrai que dans les petites salles il y a moins de risque de tomber sur des mecs très entrainés. Bonne façon de s'assurer que son ego reste gonflé comme un ballon de baudruche.


Le gars en question a détruit un petit jeune lors d'une séance de sparring. Détruit… un bien grand mot, ça reste une séance de sparring. Mais le petit bonhomme a pris cher et surtout sa confiance en lui a été ébranlé tellement la différence de niveau ne lui a pas permis de montrer quoi que ce soit. Dominé de bout en bout il n'a rien appris. A part le fait que la vie est une bitch.


Zélio était donc monté sur le ring pour prendre la place du jeune. Torse nu, le tatouage d'aigle apparent, il était resté silencieux en enfilant les mitaines de combat. L'autre a rapidement noté les membres cybernétiques, mais n'est pas inquiet, les sparring c'est de la technique et il est très mal vu d'user de ses implants contre un gars qui n'en possède pas.


Les deux hommes commencent à se tourner autour et échangent des premiers coups pour se jauger.

Le premier homme remporte le combat. L'autre se fait sortir. Hush a trouvé une place depuis laquelle il peut facilement tout observer, sans risquer de se faire bousculer. Mieux encore, il a une table pour lui. Il s'installe, sans détourner un seul instant le regard de la scène. Un nouvel homme monte sur la scène. Le torse nu, un tatouage d'aigle sur une partie de son corps, et des parties qui ne sont plus faites de chaire. Le mo'at est impressionné par ce qu'il voit, et la force tranquille qui se dégage du combattant. Il a déjà vu des esclaves se battre entre eux, mais ils n'avaient pas le choix. Ici, personne ne semble les forcer.

Et toute cette scène est belle. Hush sort tranquillement son plus grand carnet de son sac, et le pose sur la table, sur une page encore immaculée. Dans sa main gauche, il coince plusieurs crayons gris de différentes compositions entre ses doigts. De la droite, il attrape un premier crayon, et commence à dessiner ce qu'il voit. Cet homme magnétique qu'il a hâte de voir passer à l'action. Il en oublie le bruit autour d'eux, l'agitation, et même son fils qui dort paisiblement contre son torse. Il n'y a plus que la scène, les deux combattants, lui, et son dessin.

Zélio décide de pas la jouer gentil. Après tout l'autre est un connard alors il va lui démontrer combien il peut lui aussi être un con. Le début du combat semble équilibré. Zélio restant sur la réserve. Les coups s'échangent et l'homme au tatouage encaisse autant qu'il donne.

- attention je vais augmenter le rythme. annonce crânement Zélio à son adversaire.

L'instant d'après il lance un enchainement de coup de poing rapide que l'autre pare ou encaisse dans sa garde. Sauf le dernier qui touche au foie. Le coup au corps ne semble pas impressionnant, mais la précision fait que l'autre grimace de douleur et recule.


- je t'avais prévenu pourtant. fait remarquer Zélio.

Son adversaire voit rouge et attaque avec un enchainement de son cru. C'est rapide et compacte comme frappe. Mais sa combinaison est stoppée par un recul rapide de Zélio qui en profite pour contrer d'un direct au visage. Rien de puissant mais parfaitement synchroniser avec la tentative de l'autre pour combler la distance. Ce qui fait que son visage vient autant s'écraser sur le poing de Zélio que l'inverse.

- ouch ! ça doit piquer ça. commente Zélio.

Le regard d'Hush ne cesse de faire des allers-retours rapides entre son dessin et la scène de combat. Parfois, il reste plusieurs secondes le visage fixé sur les combattants, sans éprouver le besoin de contrôler ce qu'il fait sur son papier. Sur sa large feuille, il dessine les différents mouvements des deux hommes, et son dessin prend vie. Les coups fusent sur le papier comme sur la scène, et Hush concentre une attention toute particulière pour le mouvement qu'ils font et les expressions sur leurs visages. Il est particulièrement captivé par la force tranquille qui émane de l'homme à l'aigle. Il semble s'amuser et ne rien prendre au sérieux. Non, pire que ça. Il se balade, comme s'il était en pleine promenade au clair de lune.

Hush esquisse le coup de pied, avec un réalisme transcendant, et il s'attaque aussitôt au visage et au poing. Il reviendra sans nul doute sur les détails et les couleurs à la fin du combat. Parfois, il change de crayon, en prenant un à la mine plus grasse ou plus fine pour donner vie aux mouvements ou au regard des hommes. L'homme à l'aigle s'autorise des remarques, et Hush les entend et n'en perd rien. Sur son papier, il note les phrases qu'il peut dire, accompagnant ses vignettes photographiques.

Zélio remarque que l'autre commence sérieusement à voir rouge. Ce qui est humain après la façon dont il a roulé des mécaniques toutes la matinée dans la salle, se faire humilier ainsi c'est dur pour l'égo.

- je suis plein de miséricorde. Alors tu vas faire un petit somme et ensuite tu réfléchiras un peu sur cette magnifique matinée et sa conclusion. dit Zélio en parant une attaque vicieuse.

Il enchaine une série de coup très compact et puissant. L'autre se met en garde haute et encaisse, l'instant d'après Zélio plonge dans ses jambes pour l'amener au sol avec violence. L'homme est sonné et surpris à la fois, il tente de se relever mais le cyborg en profite pour prendre son dos alors qu'ils se redressent tous les deux. Profitant de sa postions Zélio place une prise d'étranglement arrière. Ses bras puissants sont un étau dont l'autre essaie de se sortir. Mais peine perdue.

- chutt… il est temps de faire un petit somme. murmure doucement Zélio à son oreille.

L'autre se débat comme il peut, mais la prise est trop serrée et le voile noir de l'inconscience tombe finalement sur lui. Zélio sent que le corps se relâche complétement et le laisse tomber en vrac au sol. Il n'était vraiment pas très fort celui là. Beaucoup de frime et aucun self contrôle.

Sans surprise, c'est l'homme à l'aigle qui l'emporte. Hush n'a plus de place sur sa feuille, mais tout le combat a été retranscrit, et voilà qu'il est terminé. Il n'a rien perdu des mouvements, des gestes, des expressions, et de la beauté harmonieuse qui s'en est dégagée. Il n'avait jamais rien vu de tel auparavant, et il n'arrive pas à dégager son regard du vainqueur, bien que sur son papier, il n'arrête pas de dessiner. Maintenant que l'ambiance enivrante du combat connait un instant de calme, et que les spectateurs hurlent leur euphorie, Hush corrige quelques détails sur son papier, jusqu'à pouvoir capturer le regard étrange, calme et satisfait, du combattant. Il pourrait presque sortir de son carnet et se mettre en mouvement devant lui.

Il se met à espérer qu'un autre challenger viendra défier l'homme à l'aigle, afin qu'il puisse faire une seconde planche de la sorte, qu'il prendra le temps de colorier plus tard. Ou peut-être la laissera-t-il en noir et blanc. Ses nuances de gris ne sont pas si insatisfaisante que cela, bien que cela ne corresponde pas au regard qu'il pose sur la scène. Il sort de sa bulle un instant, et se rend compte que certains des hommes le regarde lui, désormais, penchés sur sa propre retranscription du joli combat auquel ils ont assisté. Voir ce type gagner si facilement contre celui qui avait été le champion jusqu'à présent, ça rend forcément le combat mémorable.

Zélio regarde les gens dans la salle. Visiblement des gens étaient pressés de le voir se faire mettre hors combat. Pour le coup il a été classe et l'a juste endormi. Il aurait pu le détruire mais il n'avait pas fait mal au jeune avant lui, enfin rien d'irrémédiable.

Le combattant retourne dans son coin et retire ses mitaines de combat. Un assistant de coin lui tend son t-shirt et Zélio l'enfile avant de redescendre du ring. Des gens viennent lui taper sur l'épaule et le féliciter. Il les remercie poliment mais sans trop en faire. Ce n'est pas un vrai combat dans sa tête, l'adversaire n'était pas au niveau malgré ses compétences indéniables.

C'est avec beaucoup de déception qu'Hush voit le combattant sortir de la scène. Il aurait aimé en voir davantage, et d'ailleurs, il n'hésite pas à se lever pour aller à la rencontre du combattant, en l'attendant un peu plus loin. Il y a déjà foule autour de lui. Hush a toujours son fils contre son torse, son carnet ouvert sur son dessin sous le bras, ses crayons entre ses doigts, et un dernier entre ses lèvres. Dans sa main libre, il tient un plus petit carnet, et sans trop savoir comment c'est possible, il écrit un unique mot, qu'il attend de pouvoir présenter au combattant.

ENCORE.

Zélio s'extirpe de la masse. Le con a trouvé le moyen de ramener son fan club en plus. Tant pis pour lui. Bon il va pas rester ici, trop de blaireaux rassemblés sans qu'ils aient à payer quoique ce soit en plus pour le voir combattre.
Il commence donc à s'éloigner. Pas particulièrement il ne remarque pas le gars un peu étrange et perché qui le fixe et avance avec la ferme intention de quitter les lieux.

Hush est surpris que le type ne le remarque pas. Il sait qu'il est muet, mais il n'a pas l'habitude de passer vraiment inaperçu. Et il le suit donc, jusqu'à poser une main légère sur son épaule, dans le but de le faire se retourner et lui montrer son mot, sur ce carnet qu'il tend encore droit devant lui.

"ENCORE."

On pose une main sur lui… ça à le don de le mettre en stress et en action immédiate. Son adversaire se retrouve donc avec un bras tordu et à genou afin d'éviter qu'il ne se casse. Puis Zélio analyse la situation… c'est pas un guerrier lui et il est pas armé. Il décide donc de le relâcher.

- désolé… mais faut pas me toucher… j'aime pas ça. explique Zélio. Enfin pas dans ces conditions.

Surpris, Hush se retrouve avec le bras tordu et à genoux sans même comprendre ce qui lui arrive. Heureusement, il ne perd pas l'équilibre, et il lâche ses deux carnets et ses nombreux crayons sur le sol, pour poser une main protectrice sur le crâne de son fils, qui n'est qu'un tout petit bébé. Le premier carnet laisse voir les dessins représentants le combattant, et l'autre montre le même mot. "ENCORE." Hush fronce les sourcils. Il n'est pas persuadé que cette violence était très utile. Il n'est pas bien dangereux, lui. Lorsqu'il le relâche, Hush souffle et il commence à ramasser tout son matériel, tandis que Tobias commence à pleurer, effrayé par le choc.

Ah merde… un bébé. Le visage de Zélio passe du démon à celui de l'homme le plus mortifié de la terre. Il aide rapidement l'homme a rassembler ses affaires.

- vraiment désolé monsieur… ça va votre enfant n'a rien ? demande Zélio super inquiet pour le coup.

Hush reprend rapidement ses affaires, aidé par l'homme qui le mettait à terre quelques secondes plus tôt seulement. Il pince les lèvres, et conserve une main sur le petit crâne de son fils, qui hurle de peur plus que de mal. En tous les cas, Hush l'espère. Il tend ses affaires au coupable, pour qu'il les tienne le temps qu'il détache son fils de son torse, et qu'il puisse s'assurer que tout va bien. Ses deux carnets, ainsi que ses multiples crayons. Il n'oublie pas la foule autour d'eux, et il fait un signe au combattant pour sortir à l'extérieur, loin de l'agitation.

Zélio récupère les affaires et … le gars ne lui parle pas mais lui fait un signe. Bon, pour le coup c'est clair il faut traverser la marée humaine. D'un autre coté le plus dur est fait et les gens se sont naturellement écartés quand Zélio a commencé à faire sa prise.

Néanmoins le grand bonhomme ouvre le passage et rapidement. Appuyé par un regard sombre il s'assure que personne ne vienne l'ennuyer et atteint une zone plus tranquille. Il regarde ensuite le bébé avec un air mortifié sur le visage.

Quand ils arrivent à l'abri, Hush détache immédiatement son fils, laissant tomber le drap comme s'il n'avait pas la moindre importance. Il le soulève devant lui, et il regarde avec inquiétude qu'il ne soit pas blessé. Visiblement, il va bien. Il a simplement dû avoir très peur à cause de cette secousse peu habituelle. Alors Hush affiche un air soulagé, et il serre son petit contre lui, le berçant du mieux qu'il pouvait pour qu'il puisse se calmer enfin. Il plonge aussitôt son regard dans celui du combattant, et il fait un léger signe de la tête, ses sourcils naturellement très expressifs abaissés en signe de soulagement.

Zélio est rassuré et c'est un soulagement visible qu'on voit sur son visage.

- Encore désolé... vraiment. répète le combattant. C'est une petite fille ? demande-t-il ensuite.

Hush sourit, et avec plus de précaution, il pose une nouvelle fois sa main sur l'épaule du jeune homme. C'est un de ses moyens d'expression privilégié, alors il fait ça comme un réflexe, sans vraiment réfléchir. Il veut lui signifier que ce n'est pas grave. Ca l'aurait été s'il avait blessé Tobias. Mais déjà, le petit garçon se calme et ses sanglots s'espacent. Il retrouve la sérénité dans les bras de son papa.

Alors Hush secoue la tête. Avec sa main il fait le geste en langue des signes pour dire "garçon", et il mime le mot avec ses lèvres. Il n'est pas sûr que l'autre comprenne, mais puisque c'est lui qui a ses carnets, et qu'au moins une de ses mains est prise par son fils, il va avoir du mal à écrire.

Bon les doutes se confirment, le gars est muet.

- un garçon… c'est bien aussi. dit Zélio le regard voilée l'espace d'un instant. Tu voulais me parler… heu me demander quelque chose ?

Ca va pas être simple ça il le sent.

Hush lui sourit, et hoche la tête pour confirmer ses propos. Il était pas prêt à avoir un enfant, surtout de la façon dont ça s'est fait. Mais il n'est pas mécontent, finalement. Il pointe son doigt sur son fils, puis vers le combattant pour lui demander s'il a des enfants, lui. Et l'instant d'après, il se remémore ce pourquoi l'incident a eu lieu. Il hoche à nouveau vivement la tête, sans cesser de bercer son fils contre lui avec un bras. De sa main libre, il pointe ses deux carnets, et il dégage le premier, le plus grand, là où il a fait tous ses dessins du combat. Il le tend à nouveau à Zélio et prend le second, agitant à nouveau son mot.

"ENCORE."

Puis, il penche la tête, en attente d'une réponse de sa part.

Le gars fait plusieurs geste mais l'un d'eux pourrait être interprété comme une question. Comme il veut sans doute pas confier son gosse à un inconnu violent il reste qu'une autre solution.. le gars veut savoir s'il a des enfants. Zélio prend sur lui énormément et si son regard se voile encore il n'y aura pas de trace d'agressivité apparente.

- non. J'ai pas d'enfant. dit Zélio.

Puis il regarde le carnet et doit avouer que le gars à un sacré coup de crayon… en fait il a jamais vu ça et il en a fait des galeries d'art dans sa jeunesse.

- tu es super doué mon gars… bravo. complimente Zélio.

Il lit ensuite le mot "Encore" et fronce les sourcils.

- tu veux que je me batte encore ?demande-t-il.

Hush sent qu'il y a quelque chose d'étrange derrière la réponse du combattant, qui vient confirmer ce qu'il avait perçu avec l'inquiétude montrée pour Tobias. Il se contente d'offrir un sourire compatissant, et de lui offrir l'opportunité de passer à autre chose en revenant à ses dessins. Il est sincèrement touché par le compliment de l'homme, et il pose sa main libre sur son propre coeur pour le remercier.

Et il comprend tout de suite ce qu'il veut dire. Hush veut qu'il se batte encore. Alors l'homme hoche la tête pour lui confirmer ses propos, sans jamais cesser de sourire. Il prend un crayon qu'il coince entre ses doigts, puis récupère son petit carnet. Il l'appuie contre le mur le plus proche, et écrit :

"Ce combat était beau."

Avant de le tendre à nouveau à l'homme.

Zélio est surpris par les mots. Trouver de la beauté dans toute cette violence c'est … étonnant.

- bien la première fois qu'on me dit ça… mais bon je vois bien que tu as une sensibilité particulière. dit Zélio Normalement je dirais non parce que c'est une truc compliqué les combats. Mais bon je t'en dois bien une. Mais pas ici.

Il regarde ensuite le bébé.

- d'un autre côté les autres endroits accepteront pas le petit. soupire Zélio. Sauf qu'ici personne ne se battra contre moi maintenant. Sauf pour s'entrainer. Ce que tu as vu c'était une séance de sparring, la violence était limitée. Très limitée pour le coup en fait. D'un autre côté je suis pas sur que tu trouves un vrai combat beau.

Hush l'écoute avec attention. Il est heureux qu'il accepte, et sa curiosité est piquée à vif lorsqu'il lui dit que les vrais combats sont bien différents de celui auquel il vient d'assister. A nouveau, Hush attrape son carnet et son crayon. Il veut insister. Il tient à voir cet art, puisqu'il le considère d'ores et déjà comme tel.

"Montre-moi l'art du combat. Il n'existe pas d'endroit qui puisse accepter un nourrisson calme ?"

Il ne met que quelques secondes à gratter son papier, et le tend à nouveau au combattant. Il écrit vite et bien, ce qui est devenu un atout pour tenir un semblant de conversation.