Fat Faulcon

C'est une belle théorie. Mais la vie, la vraie, et la théorie ne font pas souvent bon ménage.

- Non... ce n'est pas briller ça. Il faudrait que je te présente à quelqu'un dans le genre dont je parle. Et tu verrais alors ce que je veux dire. dit-il avec un air mystérieux.

Il allume finalement son cigare en prenant son temps. Un rituel peaufiner avec le temps et semblable à une cérémonie personnelle. Chaque geste est mesuré et précis. Aucune hésitation, aucun travail montrant de la concentration pourtant tout est fait de manière fluide.

« Pourquoi pas. » Il prend son air mystérieux, mais si je suis d'accord c'est plus parce que j'aime rencontrer des gens que parce qu'il me harponne avec ses effets de manche. Je me demande rapidement si ce sont des pirates puis je me rappelle que j'en ai rien à battre. Le renseignement c'est pas ma branche.

« Evidemment, pour ça il faudrait qu'on se revoie. » Je lui lance une perche, il a pas l'air très doué tout seul, du coup, j'ai un peu pitié.

Ça n'a pas l'air de spécialement le faire réagir. Comme si elle pouvait espérer lui échapper maintenant qu'il était sur sa trace. Les jeunes sont parfois amusant. Elle n'a pas vraiment le choix, mais sans doute qu'elle n'en a pas conscience.

- Tu es sur l'Albatros. Je te retrouverais tôt ou tard. dit-il tranquillement.

Il sait combien le cœur de ce navire est pirate. Et il ne doute pas que tôt ou tard ce cœur reviendra à la vie. Il ne sait simplement pas comment ni quand.

« Voilà qui est terriblement rassurant. Un type qui m'aborde dans un bar, se dit un ancien de la légion et me retrouvera tôt ou tard. Je me sens en totale sécurité. Vous avez un don M'sieur Martin vous savez ! » Je le taquine et ça se voit parce que je souris et que je suis très loin d'avoir peur. Je devrais, peut-être. Je sens qu'il n'est pas du genre à prendre à la légère mais les légionnaires le sont rarement. Au pire, j'ai l'Albatros derrière moi. Je ne pense pas que j'en aurais besoin un jour. En attendant, je filerais le message à mon vieux et ça me donnera ptet des infos supplémentaires qui sait.

« Laisse moi deviner, t'es célibataire hein ? »

Il ne voit pas le rapport de sa dernière question avec tout le reste.

Oui. dit-il simplement.

Ca devrait être une évidence. Sans doute que c'est une question rhétorique. Il n'aime pas ce genre de question à la con.

Poc. L’huître se referme, il n'y a plus personne au numéro que vous demandez. C'était une question trop personnelle. J'aurais du le savoir mais j'ai pas pensé. Je pense pas souvent à ce que je dis avant de le dire. Ca doit être pour ça que je suis célibataire moi aussi. Il m'en faut plus pour me stopper, heureusement. J'aurais l'air con si je me laissais arrêter par une coquille pleine de calcaire et de piquants.

« Je vais quand même te donner mon ID d'Holo comme ça on va faire comme si j'avais envie qu'on se recontacte au besoin, t'en pense quoi ? »

Il écoute la phrase et ne la comprend pas.

- Soit tu as envie. Soit tu as pas envie. il sort son HCom. Soit tu me donnes ton Id parce que tu veux que je te recontacte... soit tu ne le fais pas.

C'est pourtant une chose simple... les femmes ont une capacité sans précédant à compliquer des choses simples.

Le pauvre, complètement paumé. Il ne se rend pas compte à quel point il est à côté de la plaque le vieux. Ca me fait sourire mais sans me moquer. C'est mignon et j'aime bien les vieux mignons alors je décide de l'aider à ramer. Les types qui comprennent rien, c'est un peu mon quotidien au final. Je me demande où sont passés les gars intelligents tiens.

« Je veux que tu me recontactes, mais pas que tu le fasse en recherchant mon nom ou mon vaisseau. Tu me recontactes comme un type pas chelou qui a choppé l'id Hcom autour d'une bière, narmol. La méthode légionnaire c'est pour la guerre, pas pour socialiser. Compris soldat ? »

Définitivement il ne comprend pas les femmes et hausse les épaules l'air de franchement commencer à s'agacer.

- suffisait de dire une truc du genre : voilà mon numéro ça me ferais plaisir que tu me recontactes. dit Enguerrand qui n'aime pas les choses compliquées.

Il a d'autres choses en tête que décrypter les pensées complexes de la fille du Vieux qui est certainement trop intelligente pour son propre bien.

- Et fait attention à comment tu me parles. qu'il ajoute avec sa voix charriant des glaçons.. ou des iceberg pour le coup.

J'sais pas si on peut être plus fermé que fermé mais là, clairement c'est ce qu'il se passe. Les chances pour qu'il me rappelle s'amenuisent mais ça m'est égal, je lance des lignes et on voit bien ce qui mord hein, je suis pas non plus désespérée ou amoureuse, je laisse ça à ceux qui ont des plumes à perdre. Je lui souris donc, pas vexée et bonne joueuse en buvant ma bière. Il comprend pas c'est pas grave hein. Par contre, là je sens que j'ai touché un point senslbie. Mon indice ? Sa voix a commencé à charrier des glaçons. Une fois encore, je me vexe pas, c'pas mon style.

« Okay, M'sieur Martin. C'est entendu, je le ferais plus. »

Même pas je me moque, j'suis même sincère, curieusement. Rencontrer quelqu'un, c'est marcher sur des œufs. Parfois, j'en casse un et on me le dit et j'essaie de plus y enfoncer de talon aiguille. Par contre, je sais plus quoi dire donc je relance pas la conversation. On va voir s'il se tire ou s'il veut bien continuer. La perle est dans le camps de l'huitre.

Il écoute et entend le m'sieur comme s'il était un vieux bonhomme moralisateur. Il soupire doucement.

Le monsieur est pas nécessaire non plus. Je suis Enguerrand. C'est largement suffisant. dit le pirate à l'air maussade. Mais pas plus qu'auparavant.

Les gens m'évitent généralement. Pourquoi pas toi ? demande finalement l'ancien légionnaire curieux.

Parce que c'est toi qui est venu me trouver patate, ai-je envie de répondre à l'huitre qui semble se rouvrir et avoir toujours envie de me parler même si je ne suis rien qu'une pisseuse qui complique la vie des pauvres hommes perdus. Ca continue à m'amuser. Il me fait pas peur, Porte de Prison. Il est bourru mais je pense que le fond est bon et moi, et bien je m'intéresse toujours à ce qu'il y a derrière. Un truc que mon Vieux m'a appris. Surtout les bougons.

« Parce que j'ai pas peur du noir, moi. » C'est ptet encore un peu compliqué pour le légionnaire, faudrait que je reprenne plus simplement je pense, même si j'aime bien ma métaphore et que ça me fait marrer d'imaginer des légionnaires ou pire,des pirates, effrayés par l'humeur massacrante de mon interlocuteur. « T'es pas un gars joyeux et tu te refermes à la moindre provocation mais t'es pas parti en claquant la porte, tu m'as pas insulté et t'as l'air d'apprécier ma compagnie. Donc je pense que t'es bien moins sombre que tu t'en donnes l'air. T'as parlé de mon père avec des mots que j'apprécie, et t'as l'air un peu paumé. Moi j'suis en perm dans une taverne avec une bière et j'aime bien la compagnie. Parfois, c'est mieux d'accorder des solitudes que de chercher à tout prix un amusement superficiel, tu trouves pas, Enguerrand ? »

Il a l'air un peu paumé ? S'il savait rire il le ferait certainement. Ca mériterait presque un sourire pour le coup. Presque. Il observe la jeune femme et la trouve intelligente c'est sûr. La fille du Vieux sans aucun doute désormais.

- Je ne suis pas sombre. Les gens font une mauvaise analyse de ma tenue et de mon attitude. dit simplement Enguerrand qui ne voit pas de raison de se classer dans les gens sombres.

Il ne traine aucun boulet et assume le fait de ne pas connaître son enfant.... peut-être d'ailleurs qu'il en a d'autre. C'est le lot de la plupart des pirates d'ailleurs. Pour le reste il mène la vie qu'il désire dans la direction qui lui plait.

- Et je ne suis pas perdu. Je sais exactement où je vais. précise le pirate tranquillement.

Par contre il ne dit rien sur sa propension naturelle à se renfermer sur lui même. C'est la vérité il le sait.

Mais oui t'es pas sombre, c'est le monde entier qui a besoin d'une lampe pour te regarder, pas toi qui irradie les ténèbres, c'est certain, d'ailleurs tout le monde se trompe sauf toi. Je souris, silencieuse parce qu'il est amusant à se justifier alors que moi, qu'il soit sombre ou pas, je m'en fiche un peu.

« C'est toi qui dit qu'il cherche une lumière pour éclairer ta voie. » je n'ai pas mis d'amusement, de moquerie ni de taquinerie dans mon ton. Pas de reproche non plus. Je pointe juste une contradiction du doigt. Est-ce que je vais lui dire que je l'apprécie parce que comme il part pas dans des discours à la con, je décroche pas quand il parle ? Nan, vaut mieux pas. Une fille ne doit pas dévoiler tous ses défauts à la première passe d'arme. Je termine ma bière.

« Dit donc, j'en ai un peu marre de boire. Ca te dirait d'aller marcher un poil ? »

Elle n'a pas compris ce qu'il disait. Les jeunes ont toujours tendance à amalgamer les choses.

- Si. Ca veut pas dire que je suis sombre... mais que le monde autour de moi l'est et que je n'ai pas ce qu'il faut pour l'éclairer. Par contre je peux garder en vie ceux qui peuvent l'éclairer. explique Enguerrand en se levant.

Il jette un regard aux légionnaires autour de lui et salut quelques anciens de la tête.

- Pourquoi pas.

J'me lève aussi en l'écoutant me parler de l'obscurité du monde et je regarde autour de moi. Sur, tout n'est pas rose, loin de là, il y a des conflits, des gens qui meurent, des pirates dans l'espace, des injustices et des choses à améliorer mais il y a aussi des rires, des danses, de la loyauté, une place pour ceux qui cherchent la leur. J'aime le monde qui m'entoure, avec toutes ses imperfections. Je l'aime parce qu'il est là et que je vis dedans et que j'aime vivre par dessus tout. Je me met sur la pointe des pieds et je fais une bise au dessus de la barbe du type, restant vigilante cependant pour tenter d'esquiver au cas où j'aurais outrepassé mes droits et qu'il voudrait m'en foutre une avec ses mains de métal.

Elle ... lui fait une bise. Alors qu'elle fait le geste une main vient naturellement faire écran au niveau de son ventre et s'apprête à déchiqueter la jeune femme. Mais il se retient en se souvenant in extrémis que c'est la fille du Vieux. Que c'est une officier qui suit la loi. Et qu'il est dans une taverne de légionnaire.

Il reste interloqué et derrière on entend des rires s'étouffer mais aussi des bruits d'inquiétude. Il finit par regarder la fille avec son regard de glace.

- c'est dangereux de ne pas prévenir. dit-il simplement avec sa voix pleine de glaçon.

« Je sais » Il y a un sourire dans mon regard parce que malgré le danger et le geste qui ne m'a pas échappé au niveau du ventre, il ne m'en a pas foutu une. Alors oui, il grogne un peu mais il ne m'en a pas foutu une. Alors que je suis rentrée sans prévenir dans son espace vital. Et ça me rend heureuse, voilà. Comme je disais, il ne m'en faut pas beaucoup à moi dans la vie.

« Mais le danger, parfois, ça paye. »

Et puis soyons francs deux secondes, comment il aurait réagit si je lui avait dit un truc du genre « Monsieur, j'ai l'honneur de vous informer que je vais vous faire une bise. » hein ? L'idée me fait sourire et oui, je sais, je souris trop. Nous sortons de la taverne et j'avoue qu'après mon coup de trinitaire, je ne sais pas trop quoi dire. Alors je ne dis rien, je ne pense pas Enguerrand du genre à se vexer d'un peu de silence. Il fait doux ici, des couples et des petits groupes nous croisent sans rien dire de spécial. J'aime cet endroit et l'impression de liberté qui s'en dégage. Peut-être que je suis un peu folle, finalement.

Il ne rétorque rien. Ce qui est fait est fait et il n'y a pas mort d'homme. Il marche à son côté profitant aussi du silence. Rapidement néanmoins il a besoin de s'occuper les mains et sort un nouveau cigare. Le même rituel et les même geste précis s'enchainent alors qu'il s'allume un petit cigare cette fois. Visiblement il ne fume pas que des barreau de chaise. Ce dernier exhale des parfums plus fruités c'est assez étrange même si ce n'est pas surprenant, des tas de jeunes fument des cigarettes parfumées. Alors pourquoi pas les cigares.

Il marche laissant les volutes de fumée voler derrière lui. L'œil vigilant parce que son métier le demande, toujours, dans toutes les circonstances. Mais aussi tranquille parce que la compagnie de la petite ingénue pleine de bonne humeur n'est pas désagréable. Et c'est la fille du Vieux en plus. Visiblement elle connaît aussi la veru du silence et là il s'en étonne quand même. C'est rare de nos jours, des gens qui savent profiter du silence. C'est peut-être de la gêne mais il ne le pense pas. Elle a juste l'air d'apprécier le moment. Et lui n'a rien de spécial à dire pour l'instant.

Il sort un petit cigare, l'allume et ça sent bon. J'aime bien l'odeur des carreaux de chaise aussi pour être franche donc j'dirais jamais rien mais celui-là, je connaissais pas. Je vais pas lui demander de me faire goûter, je veux pas me mettre à fumer pour des bêtises, je tiens à mes beaux poumons. On marche un peu au hasard, sans rien dire et c'est cool. J'peux penser à mes calculs, à mes bières, à mon vieux, bref à plein de trucs sans avoir à ne pas décrocher. J'aime bien rêvasser. Et j'en ai rarement l'occasion quand je ne suis pas toute seule. Mais enfin... il va falloir faire ou dire quelque chose, non ?

Et puis, une autre odeur attire mon attention. Une sorte de barbecue ou quelque chose du genre ? Ca sent la viande et le gras et mon estomac a rien contre quelque chose pour éponger le houblon et les bulles. Probablement une boutique éphémère, peut-être même illégale mais hey, j'ai faim, et tant que c'est pas de l'Awäk, de la viande c'est de la viande.

« Diner ? »

Elle propose de manger. C'est toujours mieux que boire. Et l'odeur d'une boutique de rue est venu titiller ses narines à lui aussi. Même s'il exerce un grand contrôle sur ses désirs en matière de nourriture et de boisson il s'avoue avoir faim et ne voit pas de raison pour repousser le repas.

- oui. répond-t-il donc.

Ca sent la viande grillée, sans doute avec une marinade barbecue. Bref un met de guerrier. Il va pas dire non. Il bifurque donc vers la source des odeurs tout en jetant des regards autour de lui. Il n'est jamais en confiance nulle part. Il a survécu parce qu'il est vigilant et cherche toujours des ennemis où il n'y en a pas selon toutes probabilités. Sauf que lorsque les statistiques tombent dans l'improbable... il est prêt.

- Tu es viande ou truc à la con pour la ligne ? demande-t-il en portant un jugement direct et négatif sur ce type de nourriture.

Je ris franchement pour le coup. Truc à la con pour la ligne, c'est une belle façon de définir la salade et les légumes dites donc ! C'est bien les hommes ça, des estomacs sur patte. Je lui fait un clin d'oeil, juste pour voir comment il va réagir. Avec lui, je teste toujours. Il n'est pas simple à cerner.

« Viande. Pour la ligne, je fais beaucoup de sport. »

En vrai, je mange équilibré. Y a des moments, j'aime bien me nourrir de trucs verts plein de fibres qui font grincer les dents des messieurs, et parfois comme aujourd'hui, j'ai envie de viande et de gras. Le métabolisme ça fait pas tout, faut pas croire.

Voilà qu'elle lui fait un clin d'œil maintenant. Si la prochaine étape c'est de lui faire une tape sur les fesses ... il se promet de laisser une marque sur son poignet au moment de le saisir. Mais sinon ça reste bon enfant pour le moment. Il s'approche d'un vendeur derrière son stand mobile qui vend de la viande qu'il passe au grill dans un pain spécial avec des petits légumes à rajouter dedans.

- viande uniquement. dit Enguerrand toujours au comble de la politesse. Il montre par ailleurs un morceau spécifique à faire griller. C'est la dame qui offre. ajoute-t-il ensuite.

Il n'y a pas de petites économies quand on a des choses à acheter aussi chère que celles qu'il désire. Donc il racle autant d'argent qu'il le peut dans tous les aspects de sa vie.

Ben tiens. Je souris, pas vexée, j'ai l'habitude des ours même si j'aime aussi les courtisans. J'crois qu'au fond j'suis un caméléon comme nana, je m'adapte à tout. A mon tour, je montre un morceau de viande, moins gras, mariné aux épices parce que j'aime bien quand ça arrache. J'y fais rajouter des poivrons, un peu de sauce à la crème pour mon palais et roule ma poule. Je paye, sans rechigner tandis que le type nous tend nos deux commandes avec un air entendu que je fais semblant de pas voir. Ça sent bon, j'ai faim, je mords dedans, comme dans la vie, à pleines dents.

Enguerrand récupère sa viande dans son pain avec quelques agréments et regarde la petite manger. Dévorer ? Il ricane intérieurement et s'il savait sourire il le ferait certainement. Mais généralement il n'y a que les enfants pour parvenir parfois dans certaines circonstances à le faire sourire. C'est pas le cas de la fille du Vieux. Elle est majeure vaccinée et Corsaire.

Il finit par manger son sandwich à la viande. C'est pas mauvais et il regrette pas le choix. C'est une drôle de rencontre cette fille quand même. Elle ressemble pas au vieux même s'il le retrouve parfois en elle.

On mange en silence. C'est bon et je nettoie le jus de viande qui a coulé sur mon menton. Oui je sais, c'est pas très féminin et délicat tout ça. Et croyez pas, je sais faire des petites bouchées en banquet, utiliser les bons couverts et régler ma vitesse de repas à celui de l'hôte mais JUSTEMENT, je sais tout ça et Calypso ce que ça peut être barbant. Je préfère de loin manger de la nourriture sans traçabilité tout juste grillée en marchant dans la rue avec une Porte de Prison. Au moins je ne me prends pas la tête et je peux être moi-même.

Toutes les bonnes choses ayant une faim, notre repas aussi. On a pas vraiment causés – on avait la bouche pleine – et je suis à cours de trucs à dire sans parler qu'il est tard alors je lui fais une petite révérence ( j'aime bien le taquiner en fait).

« C'est ici que nos chemins se séparent messire. Merci pour la soirée, c'était bien cool et qui sait, on se reverra peut-être. T'as mon ID si tu veux appeler. »