Le Roi et la Reine

Valentia n'avait guère changé, ces vingt cinq dernière années. La même ville sous cloche aux bâtiments démesurément hauts, l'amateur en architecture n'y aurait vu qu'un vulgaire gain d'espace, mais la mathématicienne en moi pensait y déceler d'autres subtilités : certes, on ne pouvait nier l'économie de place, mais celle de crédits n'en était que plus évidente. Le coût de l'aggrandissement ou de la réplication du dôme protecteur de l'astroport à lui seul justifiait sans nul doute le prix des tours que j'imaginais exorbitant à souhait. Quant aux petites gens qui n'avaient le luxe de vivre au sein de celles-ci, sans doute vivaient-ils dans l'envers du décor, le repaire dont tout le monde taisait le taux de criminalité : la vieille ville souterraine.

Quant à moi, j'errais entre les deux, dans la basse ville. Le décor n'avait rien à envier aux ghettos qu'on pouvait rencontrer sur de nombreuses planètes, mais au moins m'apportait-il le luxe de ne croiser aucun visage connu, et un nombre d'uniformes limité. Car si j'étais ici, c'était moins par envie que par besoin : je devais respirer. Mon affectation sur l'El Dragón m'avait été soufflée à demi-mots, bien qu'encore à confirmer, et mon temps libre déjà limité se retrouverait sous peu davantage amputé.

Une rapide recherche sur le Net local m'avait offert l'itinéraire vers l'objet de ma convoitise : un petit bar de quartier qui ne payait pas de mine, mais où l'on disait les joueurs de jeux d'échecs être tout autant fins stratèges que gros buveurs. Il ne me restait plus qu'à en constater la véracité par moi-même alors que, de la paume, j'ouvrais la porte de l'antre où, bien étonnée, je trouvais non pas cette habituelle ambiance festive mais un silence religieux alors qu'un homme se massait les temps, manifestement en train de se faire battre à plate couture sous le regard amusé de nombreux gaillards et quelques gourgandines.

Ce gros tas de roche nommé Oscuro avait un certain avantage pour les pirates, en effet la planète est relativement proche de Tortuga, et les bas-fonds de l'astroport Valentia regorgeait de vieux pirates et autres raclures plus ou moins honorables pour écouler la marchandise. En plus, la classe ouvrière qui y vit apprécie grandement les beuveries, certes moins qu'au repère agité de Tortuga, mais aussi les jeux d'argents. Nul besoin de rappeler le penchant du Stratège pour ce vice.

Dans la basse ville les jeux d'argents ne sont que rarement des roulettes hasardeuses. La culture des lieux favorisent des tournois mettant en avant les capacités tactiques des individus. Bien sûr de l'argent est parié. On nomme cela une compétition, cependant cela n'est qu'un mot employé afin de signifier des paris.

Naturellement, Miguel n'avait pas pu résister à la tentation. Il fallait démontrer à ce ramassis de mécréant leurs incompétences. Une pointe de rancœur contre son ancienne faction ? Probablement. Comment ces ignares ont pu passer à côté de son talent ? Oui la réponse est dans leur défaites, les adversaires de Miguel n'ont vu ses coups venir.

- Tu sais pas jouer Jack ! T'es mauvais !

Un sinistre rire, hautain et méprisant brisa un silence, tandis que l'homme humilié se saisissait les tempes. C'était simplement Miguel, fier et orgueilleux d'avoir battu un soit-disant génie. Il en profita pour lancer des regards séducteurs aux femmes présentes. Dans cette pièce le pirate était difficilement invisible, seul son penchant hors-la-loi restait caché.

Il me fut difficile de contenir un sourire au rire méprisable tout autant que méprisant du vainqueur, pourtant on ne pouvait nier qu'il n'avait pas totalement tort. M'approchant, je déduisais les coups portés, les pions placés. Mh, pas mal, pensais-je en notant que, des trois mouvements qui auraient pu l'amener au résultat, aucun n'était dû à la chance, tout du moins si l'on en croyait le placement de ses autres pièces. L'homme railleur avait beau jouer à l'idiot, il n'en était pas un. Pourtant ...

« Combien avez-vous misé ? », m'enquis-je auprès dudit Jack, l'air détruit alors qu'il relevait les yeux. « Mon salaire de la semaine, madame », répondit-il en pointant le compte des crédits que l'arbitre improvisé recomptait pour le vainqueur. Sa voix était étonnamment grave pour un homme de sa stature, petite tête posée sur un corps fin et élancé.

« Me permettez-vous de prendre votre place, Jack ? »

Il hocha la tête, abattu, et je rabattais ma capuche en arrière tout en m'asseyant, sans vraiment prendre note des quelques questionnements qui naissaient sur les visages circonspects de l'assemblée. Je ne su réellement s'il était question de mon âge, ou si quelqu'un pouvait vendre la mèche quant à mon identité, mais je n'en laissais quoi qu'il en soit rien paraître, visage calme et indifférent alors que je replaçais tranquillement les pions à leur cases de départ.

Miguel aurait pu railler son nouvel adversaire. Il aurait pu se montrer présomptueux, il aurait également pu rétorquer quelques répliques cinglantes afin d'accroître le désarrois qui s'emparait de sa victime. Malheureusement il fut secouru par une femme dont l'âge demeure une énigme plus complexe que celle du sphinx. Mais voilà, Miguel est un homme galant, jamais il ne pourrait s'offrir le luxe d'offenser une dame. Heureusement pour le pirate son nouvel adversaire disposait d'un charisme notable. Il contempla sans gêne, le regard doux, la beauté des yeux de son challenger. Ainsi, il cessa son arrogance. Seulement, il espérait ne pas être déçue. Quelque part il pouvait ressentir qu'il ne pouvait pas l'être.

Alors qu'elle s'asseyait, Miguel effectua une révérence courtoise accompagné d'un sourire fort séducteur. Cela mis en émoi les femmes admirant la scène. Non sans habilité fanfaronne, il replaça à son tour ses pièces, et mis en dernier son roi dans sa case. Une délicate provocation.

- Très bien, je vous laisse l'honneur d'ouvrir le bal ma chère. Je ne vous ai jamais vu ici encore, mais je pense qu'il nous ai inutile de nous présenter. Nous ne sommes point dans une relation cordiale.

Miguel ne faisait cette fois-ci non pas une nouvelle pique, mais se préparait à se taire afin d'être entièrement apte à la réflexion. Allons, il n'est pas dupe malgré ses airs extravaguant. Qui pourrait s'asseoir avec autant de calme sur un pari d'une telle somme ? Cette femme doit être importante et probablement très talentueuse.

Au moins avait-il eu la courtoisie de faire la révérence, bien que je soupçonnais le geste de n'être qu'une mascarade destinée à un public bien plus jeune, à en croire les gloussements dindonesques qui résonèrent ensuite. Il avait placé le Roi en dernier, et, comme si de rien n'était, je plaçais moi-même la Reine en dernière pièce. Nul, probablement, ne se doutait du jeu silencieux car ni l'un ni l'autre ne nous en étions vantés.

« Bien », répondais-je simplement en réajustant lentement la capuche pour qu'elle dépasse le dossier. Et la bataille débuta. Aux échecs, face à un inconnu, l'objectif premier est de sonder l'autre. Mais là où la galanterie débute, la stratégie, elle, recule : lorsqu'on joue en premier, on montre ses cartes, et l'autre peut décider de jouer la main en réaction ; mais de la même manière qu'on perd l'effet de surprise, il nous appartient de mener le rythme, pourtant ... Je n'avançais qu'un pion, ce qui était contraire à toute logique pour un professionnel des échecs : l'on s'attendrait de lui qu'il économise ses coups, qu'il bouge les pièces importantes.

Il ne restait plus qu'à voir si le bluff de mon inexpérience passerait comme tel, et si c'était le cas, qu'il relâcherait sa garde.

L'ouverture d'un match peut sembler être sans impact par la plus part des joueurs, une pièce avancée peut cacher tout une stratégie. Il s'agit d'une pièce, ayant l'affront de traverser un damier noir et blanc. Un simple mouvement de main. Là où les amateurs voient un hasard, Miguel voit une logique. Tactique agressive ? Timide ? Quelles pièces libèrent ce pion, qui vont commencer à tendre l'étau ?

Une pion. Sans valeur, une tactique timide donc. Miguel médita très légèrement, tel un jeu de séduction il allait se montrer tout d'abord timoré avant de dévoiler le grand jeu. A vrai dire, il était surtout méfiant derrière son beau sourire. Il essayait de percevoir l'esprit stratégique de son adversaire. Bien sûr il lui était impossible de prévoir pour l'instant les prochains coups, il savait qu'il lui faudrait plusieurs étapes avant d'y arriver. C'est en ce point que réside les meilleurs stratèges, celui qui parvient à cerner son ennemi le plus rapidement lui sera dominant.

Les spectateurs semblaient être déçu, peut-être qu'ils s'attendaient à des coups fusant, des répliques et un ballet militaire. Ces ignorants ne pouvaient sentir la tension qui montait entre les deux joueurs. Oui, une bataille sur table, mais les clés de cette opposition résidait dans un affrontement mental. Malgré le manque d'animation dans ce match, comparé au show que faisait Miguel quelques minutes plus tôt, personnes n'avaient à l'idée de prononcer un mot. Ils semblaient, sans comprendre l'origine ni les mécanismes profonds, fascinés par l'implication du binôme.

La ruse était tombée à l'eau. L'homme avait lu clair dans mon jeu, et le retard gagné par le coup gâché me fut, à la fin, fatal. Pour bon nombre de spectateurs, j'étais encore dans la partie. Pourtant, nous le savions tous deux, je n'avais plus nul moyen de gagner. Mon unique chance aurait pu être de provoquer l'égalité en bloquant mon Roi, mais je n'étais pas de celles qui refusent à l'adversaire une victoire bien méritée.

« Je suis impressionnée, jeune homme », déclarais-je soudain, doigts sous le menton, avant de les abaisser pour coucher le Roi blanc. « Maintenant que l'échauffement est terminé, je vous propose une revanche. Et cette fois, nous parierons le double de ce que Jack a perdu. »

Et, en un sens, c'était bel et bien un échauffement : je n'avais jamais dit que je souhaitais parier quoi que ce soit avant la partie précédente : on ne prenait de risque avant de connaître son ennemi. Sans doute mon adversaire le lirait-il sur mon visage soudain éclairé d'un bref sourire malicieux.

Au fur et à mesure de l'avancée des pièces dans la partie, là où des yeux verraient un tableau monochrome, Miguel y voyait une carte vivante, des trajectoires et échappatoires, chaque morceau de bois blanc semblait indiquer leurs intentions. Ces petites sculptures n'étaient point doté d'une volonté, seulement le Stratège avait réussi à comprendre la logique de son adversaire. Ce ne fut pas une tâche aisément accomplie, il ne pouvait pas s'en cacher. Ainsi il n'eut pas de raillerie lorsque le Roi fut déchu. Il avait là une joueuse redoutable, il était conscient qu'il aurait pu perdre cette partie.

La belle encapuchonnée lui proposa une revanche, sous prétexte de s'être désormais échauffée. Avec un pari. Miguel ne pouvait pas d'une part refuser un défi aux enjeux majorés, et d'autres parts rester sur ses réserves face à une femme le défiant. Il ne refuse rien aux femmes. Cependant son orgueil de stratège fut touché par les mots employés. Non il n'était pas un adversaire qu'on utilise pour se divertir. Que devait-il comprendre ? Qu'il avait été si médiocre que son concurrent pouvait se permettre de mettre une belle mise sur la prochaine partie ?

- Merci bien ma chère Dame, bien sûr j'accepte volontiers une revanche. Montrez-moi donc vos talents cachés derrière une telle beauté.

Miguel demeura à son habitude galant. Cependant il comptait prendre une tactique différente, non pas agressive sous la provocation mais vicieuse. Il s'attendait à ce que sa Dame change également d'approche, certaine de l'avoir cerné.

Beaucoup de mots pour pas grand chose. Le charmeur se voulait aussi doué avec les mots qu'avec les pièces, malheureusement pour lui, il est un âge à partir duquel même les plus belles colombes cessent de se laisser prendre par les jeunes coqs.

De nouveau, je commençais, avec cette fois un peu plus de stratégie et moins de bluff. Nous engagions chacun le balai délicat des pions qu'on fait danser sur le jeu, la bataille sur les axes longitudinal et transversal, à défaut des trois coordonnées obligatoires pour naviguer dans l'espace. Il était rusé, et avait reposé sa victoire sur un changement strict de tactique ; là où la dernière partie avait été brusque, elle était désormais remplie de coups bas et pièges, d'enchaînements de pions tels que, sous le regard ahuri des spectateurs de plus en plus nombreux et de plus en plus saouls, et alors même que la moitié de nos pions restaient sur l'échiquier, je déclarais :

« Eh bien ... Ex-aequo, je suppose ».

Je relevais les yeux vers l'homme, comme pour sonder s'il comprenait ce qui m'avait amené à cette conclusion : quoi que nous fassions, l'intelligence était suffisamment élevée dans les deux camps pour forcer l'égalité, mais l'ouverture insuffisante à une quelconque victoire.

Le stratège ne l'avouera probablement jamais, mais il avait été grandement mis en difficulté dans cette partie. Bien sûr l'art de la guerre consistait à donner l'impression que le terrain est maîtrisé. Il ne devait pas perdre la face, bien que sa main caressa souvent sa barbe, trahissant probablement son investissement, son visage restait confiant. Il s'appliqua à ne pas trahir ses pensées lorsque le verdict tomba. Il va de soi qu'il fut soulagé. Tout le long de l'affrontement, Miguel n'était pas si confiant malgré la multiplication de tactiques rusées. Il y a toujours quelques possibilités qui échappent à nos calculs, et son adversaire semblait très talentueuse dans la capacité à emprunter ces chemins oubliés.

Cependant l'avancement lui paraissait étrange, un détail lui échappait-il ? Il n'arrivait pas à voir de victoire possible, ni de défaite. Dans son équation l'inconnue lui apporta la solution.
Il laissa ses yeux paresser sur les carreaux avant qu'ils soient trop usés de scruter et scénariser toutes les possibilités sans fin. Miguel n'avait pas encore vécu de match nul. Cela portait bien son nom car il n'y avait point de gagnant.

- Je dois reconnaître que vous me donnez là une leçon d'échec. Fini-t'il par avouer.

En revanche bons nombres de spectateurs ne semblaient pas saisir. Des murmures d'incompréhensions se rependaient, il a perdu ? Miguel tâcha de ne pas se montrer agacé par une telle ignorance et stupidité.

- Vous êtes la première personne qui me donne autant de résistance.

Derrière mes traits figés et mon regard sibyllin se cachaient un certain étonnement pour celui qui, pour la première fois depuis longtemps, me causait plus de migraines que de motifs à la moquerie. Certes, je ne lui laisserais nul soupçon d'un quelconque respect, mais ça ne m'empêchait pas pour autant d'en ressentir un tant soit peu.

« Il y a une première à tout, j'imagine ».

D'un mouvement simple, je tournais lentement l'échiquier, signe que je souhaitais non pas commencer, mais bel et bien laisser l'adversaire faire le premier pas de la danse à venir. Lentement, sans même attendre son accord ou ses protestations, je replaçais les pions noirs à leurs cases, prête à en découdre une dernière fois - ou tout du moins l'espérais-je.

Miguel laissa la table valser, désormais il sera blanc cependant il n'avait pas cette appréhension à ouvrir les hostilités. Cela fait deux parties où son adversaire a eu le loisir d'observer et d'analyser sa manière de jouer, lui fallait-il alors une nouvelle fois changer de tactique ? Ce ne fut pas le parti-pris du pirate. Il exécuta une chorégraphie dynamique. Ses pièces, telles des acrobates, s'avançaient d'un pas hostile.

Il ne se souciait guère de l'argent, s'il était une nouvelle fois parié ou non, le jeu avait pris une tout autre dimension. Étonnamment la totalité des spectateurs étaient encore là. Certes les parties par des joueurs alcoolisés ou bruyants peut aisément attirer l'attention des personnes amateurs, cependant celle dans le silence aux coups posés et réfléchis ne devrait qu'fasciner que les initiés. Ils avaient là probablement une manche intéressante. Si Miguel perdait les deux adversaires seraient en parfait ex-aequo, cet affrontement semblait signer l'épisode final de cette table. Seulement le stratège ne comptait pas perdre, ni laisser de délicates attentions à sa Dame. Il y a un temps pour la galanterie, et un autre pour l'opposition.

Hélas, Miguel finit par réaliser que toutes ses prédictions ne menaient à rien. Le Roi noir lui échapperait. Il pourrait le menacer et lui courir après, le harceler de se rendre sans pour autant avoir sa rémission. Il eu un léger rictus accompagné d'un souffle étouffé.

- Il semblerait que ce soit un pat. Décidément nous ne savons nous dominer sur un plateau.

Manifestement, il avait vu clair dans mon jeu : j'avais espéré, en changeant de couleur, que cela le déstabiliserait suffisamment pour ne plus parvenir à lire dans mon jeu. Malheureusement, ça n'avait affecté les choses que dans une très simple mesure : j'avais débuté avec l'avantage de pouvoir lire son jeu, d'être dans la réaction plutôt que dans l'action.

En un sens, cela m'avait mis sur la défensive, mais après tout j'étais la seule de la table à avoir subit une défaite. Certes, suite à un coup de bluff que je n'aurais pas tenté sachant l'étendue du talent de mon adversaire, mais ça n'en retirait rien au mérite.

« Vous êtes bien plus doué que n'en laissent croire les apparences. Bien sûr, j'ai connu adversaire plus vicieux, mais je dois admettre être impressionnée, dans une certaine mesure. »

Miguel ne resta pas déçu de sa défaite. L'amertume de son échec, ne pas vaincre est perdre à ses yeux, fut oubliée par les douces saveurs dans la voix de sa Dame. Il ignorait tout d'elle. Cependant à l'entendre admettre une once de compétence le pirate pouvait aisément supposer qu'elle avait un statut. Était-elle pirate ? De la noblesse impériale ? Une pointure de l'Union ? Ou pire. Corsaire à la traque des Némesiens. Il ne saurait dire ce qu'elle est, si ce n'est son charisme et beauté intemporelle. Bien sûr Miguel n'allait pas se risquer à demander ses affiliations. Quel manque de tact, et il serait bien peu malin de révéler à une personne dans le droit chemin des lois que ses agissements sont punissables aux yeux de la justice.

Jack qui se montrait jusqu'alors discret, eu l'air d'un pauvre chien battu. Le regard de la défaite cuisante. Il se senti démuni, désarçonné et dépouillé. C'est pour ce regard que Miguel aime les jeux d'argents, mais aussi la guerre à l'aide de coups tactiques. Éventrer son adversaire d'un coup de lame est bien trop rapide et expéditif.

Il déposa un service HCom à l'attention de sa Dame. Un réseau intraçable mis au point par la hackeuse du vaisseau afin de garder contact. Une revanche les attendait déjà.

- A bientôt. Souffla-t'il

Ces crédits gagnés ne seront dépensés que pour qu'ils se retrouvent afin de jouer les parties retours. Miguel s'en fit la promesse.