Dépeceur se nomme Atamu Xu. Il nait sur une station pénitentiaire. Sa mère était une meurtrière de masse qui se fit coffrer par le père de son enfant, un homme qui avait choisit entre son amour et son devoir. Sa mère raconta à Atamu que son salaud de père mangeait les plantes par les racines à présent, mais jamais Atamu ne put le vérifier, d'ailleurs il mit longtemps à comprendre l'expression, car sur la station les cultures étaient en hydroponie. Il put profiter durant son enfance de l'aura de dangerosité de sa mère pour grandir sans trop de problèmes, il comprit dès lors que la peur et la cruauté étaient les clefs de la sécurité et de la réussite, que la tendresse était plaisante, mais trompeuse.

Il devient fort, se forge une place et surtout, il est chanceux. Il montera un plan d'évasion de la station, qui se transforma en soulèvement généralisé, alors Atamu embarque avec ses suivants à bord d'un vaisseau à quai. Prenant la barre de la frégate pénitentiaire impériale, ils ne connaissent finalement pas grand chose à son fonctionnement, ils finissent par diriger le vaisseau tant bien que mal vers un amas d'astéroïdes et d'y amarrer le vaisseau. Ainsi dissimulé, il représentait une forte et durable rente financière. Bien-sûr il y avait des récalcitrants, aussi ils les passèrent par-delà la coque. Ensuite ils prirent les capsules de sauvetage pour gagner la planète ou la station la plus proche.

Atamu se fit porte-parole du groupe car il était l'un des rares à ne pas être recherché : il n'avait commis aucun crime, il était simplement né en prison. Bande de mercenaire sans autre foi, ni autre loi que l’argent. Ils se construisent un nom grâce à leur méthodes particulièrement spectaculaires et aux cadavres méconnaissables qu’ils laissaient derrière eux.

Gonflants leurs effectifs et leurs activités, ils donnent dans le trafic d'organes, de drogues et d'armes, ils finissent par regagner l'espace, trouvant des clients à travers le système. La bande était à présent devenue une organisation. Atamu décida d’y mettre un peu d’ordre et de récupérer la frégate cachée. Ainsi il fit moissonner les moins forts, les moins vicieux et les moins chanceux à l'occasion d'un « grand tournois » contre les milices locales qui se montraient trop confiantes et ambitieuses dans leurs approches et leurs tarifs.

Ils consacrèrent quantité de leurs ressources à restaurer et personnaliser le Vaisseau pénitentiaire, qui sera rebaptisé « Doom Pit ». Tout de feu et de crocs, il évoquait parfaitement la brutalité et la soif de violence de son équipage. Toutefois la réapparition du vaisseaux et surtout, qu'un groupe ultra-violent soit en possession d'une frégate de guerre alerta les seigneurs de guerre locaux. Ils se lancèrent dans une grande traque qui faillit bien venir à bout d'Atamu et de son équipage :
Les canons faisant feu de tous bords, les réacteurs hurlant à pleine puissance, le Doom Pit entraîna ses poursuivants jusqu’au cœur du système, dans les éruptions cosmiques et irradiantes de l’étoile. Les appareils de navigation hors-service obligèrent Atamu et ses officiers les plus forcenés à naviguer à vue. Ils s’en sortirent alors que leurs poursuivants cuisaient dans l'enfer de l’étoile, mais Atamu avait perdu ses yeux et avait été irradié au-delà de ce qu’un corps saurait tolérer. Alors que ses yeux brûlés se fermaient et que ses dernières forces le quittaient, il se découvrit une profonde peur de mourir, une terreur totale à l’idée de disparaître. C’est avec cette pensée qu’il perdît connaissance.

Secourus in-extremis par ceux dont il avait gagné le respect, il dépensa toutes ses économies pour recevoir une thérapie et des implants oculaires. La peau grisâtre et squameuse, les yeux devenus deux barres rouges, associé à son physique puissant et son allure menaçante, cela lui donnait une attitude atypique qu'il apprit bien vite à valoriser et à apprécier. Le Second avait réclamé son poste de Capitaine et personne ne s’y était opposé. Aussi Atamu dû prouver qu’il était toujours capable de diriger le Doom Pit, et surtout prouver qu’il était toujours le meilleur pour cela. Il y arriva de justesse, constatant que son corps n’était plus le même, qu’il n’était plus aussi fiable, plus aussi fort. Incapable de surmonter cela par ses propres moyens, il se mit à la recherche de traitements miracles, mais aussi de psychotropes toujours plus fort, à même de lui faire oublier sa douleur, ses doutes et sa peur de mourir.

Atamu avait changé, physiquement il tenait bientôt plus de la machine que de l’humain, il avait développé une profonde paranoïa qui le poussait à être toujours surarmé et à abattre qui conque lui semblait trop dangereux. Dans son commandement également : obsédé par l’idée d’imprimer son existence dans les esprits et de survivre le plus longtemps possible, il n’acceptait plus que des missions extrêmement périlleuses ou spectaculaires. Il avait également fait améliorer l'infirmerie de bord et avait recruté un cyberchirurgien, un pseudo-chercheur en cybernétique et des infirmiers spécialisés pour pouvoir prendre soin de sa carcasse déliquescente. La présence de ses compétences ultra spécialisées et la reconnaissance des compétences de ces personnes lancèrent tous les membres du Doom Pit dans une chasse aux cyberwares. Bien vite, les cales du vaisseau s'emplirent de membres électromécaniques arrachés à leur ancien propriétaire, quand la personne toute entière n’était pas stockée toute entière. Le vaisseau devînt une véritable galerie de monstres biomécaniques, assoiffés de cyberwares et dénués de toute humanité.

Après quelques années, l’équipage partageait les mêmes psychoses qu'Atamu, ils s’étaient trouvé une solidarité dans l'horreur. Atamu gagna son nom au court d'un abordage où, après avoir violé le Capitaine de la Corvette militaire Impériale, il avait arraché à main nue toutes les épaisseurs d'os et de peau pour enfin arracher le cœur mécanique de sa victime. Il avait comme toujours veillé à ce qu’un membre d’équipage Impérial soit témoin de toute la scène, avant de l’entraver et le jeter dans une capsule de survie. Le cœur en main, recouvert de sang, l’Impérial traumatisé l'avait traité d’immondes Dépeceur. Le nom plut à Atamu qui l'adopta immédiatement. La capsule fut ensuite tirée, de façon à porter cette histoire aux oreilles du plus grand nombre.

Dépeceur entame sa soixante-huitième année, son corps est ravagé, cousu de cicatrices suite aux nombreuses implantations, il se parfume beaucoup pour couvrir l'odeur de nécrose. Il a prît la direction de Dorado pour plusieurs raisons : La vente d'esclave y est lucrative, la présence de nombreux Corporatistes sous-entend la présence de beaucoup de cyberware de qualité et des rumeurs parlent de mutants et de baleines spatiales. Il souhaite donc capturer des mutants pour vérifier si quoi que ce soit chez eux pourrait lui donner encore quelques années de vie et il souhaite ajouter une baleine spatiale à ses nombreux trophées.
 

Salut !
J'ai pensé Dépeceur comme étant un Anthagoniste puissant et charismatique. Un Capitaine sanguinaire à la tête d'une bande de pirates sanguinaire, commandant un vaisseau qui soit un véritable musée des horreurs.

J'ai proposé une histoire assez complète, mais il n'y a rien de fixe, du moment que le concept du personnage reste inchangé. Tu trouveras la fiche du Doom Pit dans la section Equipage !

Nir