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Eurydice Desroy
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Eurydice Desroy
Soeur Hospitalière

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Âge28 ans

GénétiqueHumain

SexeFéminin

CultureTrinité

AffiliationTrinité

NavireLa Pierre au Fusil

PosteSoeur Hospitalière

Eurydice Desroy
De vos hontes naîtra son plaisir, de vos désirs résultera votre perte ...
Description

« A l’évidence, la beauté de cette garce n’avait rien à envier à celle du démon. »

Il existe des visages énigmatiques, des visages marqués par le passé, certains désirables, d’autres sûrement moins. Eurydice est dépourvue de ce genre d’intrigue que pourrait lui concéder une marque ou une imperfection.
Son visage est presque trop lisse, son grain de peau trop doux, sa silhouette bien trop harmonieuse. Elle a ce genre de beauté qui semble sculptée dans le marbre, intemporelle et insaisissable.

Avisant son visage figé, dépourvu d’expression, s’il y a bien une vertu qu’on ne peut lui nier, c’est la mesure. Vous ne la verrez pas rire, rougir ou grimacer, peut être parfois esquissera-t-elle un sourire qui n’atteindra jamais son regard anthracite. Lequel a la curieuse tendance de scruter ses interlocuteurs, indiscret et déconcertant.

C’est tout ce que l’on verra jamais d’elle, dissimulée derrière les robes et la pudeur imposées aux Soeurs. Et peut être est-ce mieux ainsi. Personne ne saura être envouté par la cascade de mèches cendrées caressant son dos, où se dessine un schéma tortueux résidu des corrections reçues, ou par sa silhouette voluptueuse qui ne semble souffrir d'aucune difformité ... La censure de son corps aura sauvé bien des âmes.

Style vestimentaire :
« Le tapis immaculé de corps recroquevillés devant l’autel ondule doucement au rythme des prières. »

Elle revêt au quotidien la tenue réglementaire des Soeurs Hospitalières. Une robe blanche au tissu épais et finement brodé, cintrée à la taille par une large ceinture stylisée, ainsi qu’une coiffe similaire à une capuche couvrant intégralement sa chevelure.

Sous l’uniforme traditionnel elle revêt une combinaison plus moulante à la fibre thermorégulante en guise de sous robe.
Dans l’intimité de sa chambre elle se permet parfois d’ôter son uniforme, se parant alors de fines robes un peu trop découvertes, bien trop pour être jugées décentes par la Trinité.


Signes particuliers : Elle porte usuellement deux longs pendentifs argentés, l’un représentant le symbole de la Foi, l’autre portant le blason de la Congrégation des Hospitalières de l’Abeba.
Caractère
« Votre Foi sera abnégation pour que dans votre sacrifice vous apparaisse l’Unique »

Au quotidien, Eurydice se complaît dans sa routine, orchestrant ses journées dans un ordre savamment défini. Ces petits rituels la rassurent, lui confèrent un cadre dans lequel évoluer en toute sérénité. Elle sait posséder quelques troubles obsessionnels compulsifs; sa manie d’ordonner les choses par tailles, couleurs ou formes … Ses impératifs de propreté, aussi. Elle méprise le désordre. Désordre qu'elle retrouve dans ses congénères.

Depuis toute petite, Eurydice a vécu isolée. De ses aînés entre les murs de la demeure familiale, de ses camarades dans les classes de l’école paroissiale … Nul besoin de s'attrister, sa solitude est volontaire et appréciée. Indifférente aux notions de jeux ou de camaraderie, elle préfère de loin observer l'effervescence des interactions humaines.

Plus tard en entrant dans les Ordres, où le divertissement n’est pas de mise, elle s’est fondue dans la masse d’ombres blanches arpentant les sols froids du couvent. Un lieu où elle a pu s’adonner en toute liberté à son sordide passe-temps; s’imprégner des émotions virulentes, des actions insensées, et en provoquer certaines, souvent.

Un jeu malsain pour compenser ses lacunes, sa déficience. Elle se sait inexpressive, voire apathique, à mille lieux d’avoir de la sympathie ou de la compassion pour quoi que ce soit. Amorale et dédaigneuse, elle ressent pourtant le besoin viscéral de comprendre, de jouer avec ces émotions qui la fascinent. L’être humain devenant alors un objet d’étude et d’expérience plus qu’un pair.

Il y a quelque chose d'absolument fascinant à causer le chaos, à susciter les passions, à déchainer les désirs. De ses yeux elle a pu jauger de la souillure en chaque âme. Une affluence d'être indignes, corrompus par la jalousie, l'envie, la peur ... Au détriment de tous ces Hommes rendus insipides de par leurs faiblesses, elle s'est targuée de sa dissemblance. Eurydice ne manque pas de prétention ou de confiance. Loin de la vocation de certaines soeurs à aider les plus démunis, elle se gausse de la déchéance du petit peuple.

A l'opposé, le clergé, et plus particulièrement ses supérieurs, est pour elle une entité propre et louable. Elle admire la foi profonde, éprouve un magnétisme incongru envers ceux qui s’y donnent corps et âme. Extrêmement respectueuse des rapports de force, elle ne remettra jamais sa hiérarchie en question pour tant qu’ils ne faillissent. Le clergé, dans sa puissance et sa prépondérance, apparaît comme un modèle à suivre. Une image rassurante, inaltérable, à laquelle se rattacher, à laquelle se dévouer.

Elle se pliera à n’importe quelle directive, faisant preuve d’une obéissance absolue, trouvant un plaisir licencieux dans la privation, la punition ou la flagellation. A ces yeux c’est tant de choses qui lui permettent d’approcher la perfection qu’elle attribue aux Ordres. Aussi n'éprouvera-t-elle aucun scrupule à séduire, à corrompre, ou à humilier ceux qui n'en sont pas digne. Ceux qui doutent. Ceux qui échouent. Le clergé, dans son hégémonie, est sa suprême religion.

Elle connait d’avantage de foi et de dévotion pour cette puissance incontestable que pour l’Unique lui-même. Elle voit en cette figure ecclésiastique un concept plutôt qu’une vérité. Avisant son mépris pour l’Homme, elle peine à croire en l’action d’un Être omniscient. Des pensées qui, paradoxalement, divergent de ceux pour qui elle a tant d’admiration.

Elle se sait déviante, mais dans son égocentrisme elle s'est attribuée une tâche qui dépasse toute notion de mérite et la dédouane d'un quelconque châtiment. Mettre à nues ces perversions, ces abjects désirs, qui n'engendrent que miséreux, impurs et indignes ... Déshonorer le faible pour que jamais on n'associe pareille honte au clergé. Un clergé qui, le pense-t-elle, consentira à ses actions, aussi immorales soient-elles.
Histoire

[ … ]

- Elle ne s’entend pas avec ses frères et sœurs (…)

Un oiseau chantonne dans de petites mains potelées. Une toute jeune enfant porte l’animal devant ses yeux lunaires écarquillés, observant les plumes chatoyantes refléter les rayons du soleil couchant.
- Bleu, jaune … Ah ! Orange !
- (…) Elle reste constamment toute seule (…)


Elle émet un rire cristallin en suivant les petits bonds de son nouveau compagnon qui lui chatouille les paumes. Sa tête dodeline de droite à gauche et créé des vagues dans ses belles boucles sombres. Elle a le visage chérubin, céleste. L’air hors du temps de ces peintures que l’on voit parfois dans les vieux livres. Ce genre de faciès que l’on observe avec tendresse et nostalgie.
- Mon époux perd patience (…)

L’animal bat des ailes entre ses mains, se débattant de plus belle, poussant de petits cris plaintifs dans l’étau qui se resserre. Un brusque mouvement d’ailes surprend la petite fille qui rattrape à la dernière seconde la pauvre petite chose tétanisée. Elle fronce les sourcils, secouant la bête alors qu’elle la sermonne, la mine grave :
- Tu pars pas, tu restes ici, vilain ! On doit écouter les plus grands que soi ! C’est eux qui ont raison ! Et la plus grande ici, c’est moi !
- Eurydice ? Viens ici.


L’enfant accourt vers sa maman, laquelle est accompagnée d’une dame à l’air austère, toute de blanc vêtue. Dans le dos des deux femmes se dresse un bâtiment austère, derrière lequel s’élèvent des cris d’enfants. Une main sur son épaule la pousse vers la dame inconnue qui lui adresse un regard froid.
- Bienvenue, mademoiselle Desroy. Suivez-moi, la classe va débuter.

La petite fille lève le regard vers sa maman qui d’un geste sec du menton lui fait signe de suivre l’inconnue. Sans plus de cérémonie, elle emprunte le pas de la religieuse. Bien plus loin derrière ces dames, perdu dans les brins d’herbes, git le cadavre d’un innocent volatile.

[ … ]

La gifle lui brûle la joue alors que son corps vacille et manque de trébucher.
- N’as-tu donc aucune honte ?! T’arrive-t-il d’utiliser une seule seconde ta misérable cervelle, ou as-tu décidé comme ton incapable de mère à me pousser à l’infarctus ?! Petite sotte !

Les yeux rendus larmoyant par la douleur cuisante mais la posture fière, l’adolescente laisse son regard se perdre sur la miniature de Saint Odat trônant au centre du buffet, derrière l’homme furibond qui continue à pester à vingt centimètres de son visage. Saint Odat ne semble pas perturbé outre mesure par ces effusions grotesque et dans son regard mort elle imagine lire une complicité tacite.
- (…) Penses-tu à l’image que tu donnes ? Celle d’une inconsciente, d’une débauchée, d’une catin ! (…)

L’incriminée se mord la lèvre. Elle frémit en sentant sur sa langue la saveur résiduelle d’un baiser indécemment échangé au croisement d’un couloir de l’école paroissiale. Ses doigts se rappellent des plis du col de la chemise masculine. Si elle inspire elle retrouve le délicat mélange de savon et d’herbe fraiche, mêlés à un subtil soupçon de Fleur de Saint-Jean. Ses lèvres pourraient redessiner les contours du sourire goguenard du beau Silas.

Le jeune homme avait eu recours à des trésors de patience et de témérité pour cet unique baiser qu’elle avait daigné lui offrir après des semaines d’attente. Une maigre récompense en échange de tout ce qu’elle lui avait soutiré. Pauvre de lui, éperdu de désir pour une gamine de 14 ans qui n’avait jamais vu en lui qu’un pantin doté d’une intelligence toute relative.
- (…) C’est loin d’être fini ! Si l’on doit t’éloigner toi et ta folie, ainsi soit-il.

Elle peut sentir dans son dos les regards moqueurs de sa fratrie, certainement agglutinés au bas de l’escalier. Quelle importance. Son père la dépasse en grognant, l’air vibre autour de ses pas rageurs. Quelques heures plus tard, allongée sur son lit, entourée par les sifflements endormis de ses ainés, Eurydice pense avec satisfaction à son déménagement proche.

[ … ]

Le parfum de myrrhe embaume les murs froids de la chapelle qui résonne des chants de culte. Le tapis immaculé de corps recroquevillés devant l’autel ondule doucement au rythme des prières. Dans ces visages pâles tournés vers le sol se dessine l’ombre de la servitude la plus complète, une dévotion totale et absolue, l’abandon de soi pour un autre. L’Unique.

- Votre Foi sera abnégation pour que dans votre sacrifice vous apparaisse l’Unique.

De ses bras écartés, la Mère semble englober la masse monochrome à ses pieds, embrassant de son regard froid les moniales répétant leurs vœux à mi-mots. Les échos de leurs murmures cristallins deviennent une mélodie ecclésiastique d’une intensité particulière dans la sérénité du lieu saint.
L’air fait vibrer l’ombre des flammes sur le mur ; déjà novice Eurydice attribuait une sensualité incongrue à ces messes.

[ … ]

À genoux devant l’autel, son dos nu vouté dans la pénitence et offert au courroux de sa tortionnaire, Eurydice glisse sa langue sur sa lèvre inférieure ensanglantée, dont le goût métallique se mêle au sel des larmes. Elle sent les lanières du martinet s’attarder plus longuement sur sa peau à vif, la main qui l’abat se faire moins vive, plus lâche. La Mère Prudence fatigue, ses gestes sont maladroits, son souffle erratique, la sueur de son front goutte sur les plaies ouvertes de sa victime. La correction touche à sa fin, sans surprise, bien avant la réédition de Eurydice. Le fouet chute sur les dalles glacées alors que les flammes vacillent à la limite de s’évanouir.
- Que l’Unique puisse te pardonner tes fautes.

Une main fraiche dessine entre ses omoplates ce qu’elle reconnait comme le symbole trinitaire, les triangles de la Foi. Le doigt devient caressant, presque indiscret, une caresse aérienne sur les stries rougeâtres. A-t-elle rêvé le souffle chaud qui s’échoue sur sa peau ?
Le silence de la chapelle la berce alors que les pas de l’autre moniale s’estompent. La fleur d’Abeba surplombant le Triautel semble animée d’une vie propre, ondoyant sous la caresse des cierges. Le souffle de Eurydice se condense dans l’air froid, un frisson parcours sa peau, alors qu’elle s’étend ainsi débraillée, le corps offert à l’œil mort de Saint Odat qui la surplombe. La douleur a un parfum de délivrance.

[ … ]

- … Mère Prudence est bien sévère avec toi, elle semble t’en vouloir pour une quelconque raison. Si elle te prend vraiment en grippe … Tu risques l’excommunication, ou pire. Mais ça tu le sais déjà.

Elle lisse le drap blanc sur l’étendoir. Ses gestes sont secs quand elle se tourne vers l’autre Sœur au visage poupon. Sœur Aimée est jeune, fraichement débarquée au couvent, aux premiers abords emplie de bonnes paroles et de bonnes intentions, mais dotée d’une curiosité maladive pour le placard des voisines. Qui dit que les murs ont des oreilles a surement connu le couvent.
- Surveille tes paroles. La Mère se dévoue à l’Emerenthius, c’est une femme respectable et un exemple pour nous toutes.

Le changement est flagrant quand le visage de Sœur Aimée se ferme, ses lèvres se pinçant alors qu’elle hausse les épaules et retourne à sa tâche, vexée d’avoir été coupée dans son élan, sûrement. Eurydice heurte du pied le panier de linge qui se renverse, rependant la literie blanche encore humide sur le sol terreux. L’autre sœur pousse un cri en s’agenouillant, s’agitant pour sauver sa charge de travail. Le faciès de Eurydice est vide de toute expression alors qu’elle ramasse sa propre corbeille, vide.
- Excuse ma maladresse. Tu devrais te hâter, le déjeuner sera bientôt servi.

Les grommèlements furieux de la bougresse sont une douce mélodie à ses oreilles.

[ … ]

- Que l’Unique me pardonne car j’ai pêché (…) Saint Odat, détournez votre regard de moi (…) l’absolution ne m’est plus accessible que par le sang ...

Les mots s’échappent difficilement entre les dents serrées alors que la peau se déchire sous les assauts répétés du chat à neuf queues, les nœuds matraquant sans commisération l’épiderme déjà à vif. Une goutte de sang glisse le long de l’ossature saillante et va se perdre entre les reins dénudés. Chaque rebond des cordes entraine une myriade de gouttelettes carmines qui, au reflet des vitraux faiblement éclairés, dessinent dans l’air une constellation sanglante. L’instant porte la beauté particulière de ce qu’il y a de plus honteux et interdit. Les plaintes deviennent gémissements obscènes sous l’œil éteint de Saint Odat, majestueux dans son indifférence.

Dissimulée par les ombres, Eurydice frémit, son cœur battant la chamade entre ses seins. Les spasmes qui secouent le corps nu de la femme plus âgé font écho à ses propres frissons. Elle brûle de s’approcher, de se faire entendre, de laisser savoir à l’autre qu’elle a tout vu, qu’elle était là. Elle désire caresser de ses doigts son visage tordu de souffrance, goûter de sa bouche la sueur qui glisse sur sa joue. La main crispée sur ses robes, elle s’éclipse silencieusement, s’effaçant dans un froissement de tissus, ignorant avec regret les halètements dans son dos. Mère Prudence n’aura jamais été plus digne que dans la douleur.

[ … ]

Il y a de la suspicion dans l’œil des nonnes, une méfiance particulière qui semble alimenter leur acariâtreté. La page se froisse sous ses doigts quand elle la tourne, déchirant le silence pesant de la bibliothèque et attisant les murmures médisants. Cela fait plusieurs jours qu’elle est exemptée de tâches au grand dam du couvent. Les mots se font acerbes en sa présence, les regards accusateurs. D’un mouvement sec elle claque le livre à peine entamé, se levant avec cette lascivité qui lui est propre, indifférente à la colère des autres.
- Il semblerait que certaines d’entre nous se plaisent à l’indécence.

Elle hausse un sourcil en se tournant vers une Sœur dont le nom lui échappe, accompagnée d’une escorte parmi laquelle elle reconnait les traits chérubins de Sœur Aimée, le regard bas et fuyant. Il était évident que l’une plus hardie que d’autres finirait par la confronter. Sans nul autre but que de faire entendre sa jalousie et sa frustration. La partialité étant proscrite par l’Unique, le favoritisme dont elle fait l’objet ces derniers jours ne pouvait demeurer ignoré.
- Ce qui m’est demandé, et pourquoi, ne concerne aucune d’entr-
- Même quand la demande se trouve entre les cuisses d’une hérétique ?!


Eurydice a un mouvement de recul, surprise par la hargne des mots de Sœur Aimée dont les joues écarlates laissent apparaître l’immaculé de son innocence, et de sa naïveté.
Les autres sœurs se sont tues à leur tour. Le malaise est moins palpable que l’angoisse qui les enserre brusquement. Eurydice n’a le temps que d’initier un geste avant que toutes se tournent vers la jeune Sœur, mortifiée.
- Que dis-tu, impudente ! Tais-toi immédiatement ! Si l’on entendait …

Les regards effrayés se posent sur les murs de pierre, les cuisses tremblent d’une sanction qui n’existe encore que dans leur esprit. Les lèvres d’Eurydice s’étirent en un sourire sardonique que Sœur Aimée est la seule à apercevoir, fébrile. A l’évidence, la beauté de cette garce n’avait rien à envier à celle du démon.

[ … ]

La flamme danse sur les murs froids, créant des ombres abstraites qu’elle devine à travers ses paupières closes. Alanguie sur le drap de coton, elle attend, aussi immobile qu’une endormie. Son torse à moitié dénudé frissonne sous le toucher aérien de mains craintives. Si elle a été surprise la première fois, elle conçoit désormais la peur de l’autre. Elle s’en amuse, aussi.

Ce petit jeu, bien que défendu, a trouvé au quotidien une sorte de rituel. Eurydice s’offre, impudique, au bon vouloir de cette curiosité perverse. La Mère est terrifiée par la violence de son propre désir, répugnée par ces sensations impures qui ont pris possession de son corps … Elle pense avoir abandonné toute sanité. Elle effleure la peau douce de ces épaules, cette gorge, la naissance de la poitrine … Rien de plus. Cette fausse pudeur, cette prétendue restriction, semble rassurer la Mère qui s’évertue à conserver un semblant de contrôle. Si cela se savait …

Ces rendez-vous nocturnes sont une source d’angoisse constante, un supplice, pour la plus âgée. Son abjection est tel qu’elle peine à prier l’Unique, consciente de son déshonneur, de son ignominie. Son repentir n’a de tel que le nom. Le sang versé ne suffit plus à l’apaiser, la honte surpasse la douleur … Son anxiété est marquée sur son visage blafard, elle n’est plus que l’ombre d’elle-même, et l’entend bien aux murmures des moniales sur son passage. Elle dépérit. Victime d’une passion insensée et malsaine. Son péché a le corps d’une femme.
Un sanglot la secoue alors qu’elle pose son front contre la poitrine de la jeune femme, les larmes amères venant se perdre sur le galbe de ces seins qu’elle adore autant qu’elle abhorre.
- Je ne peux plus …

Elle reste silencieuse, attentive, mais rouvre les yeux pour les poser dans d’autres, presque fous.
- Tu me tues … Tout ça me tue. Je …

Dans un sursaut chevrotant, les lèvres minces viennent rencontrer celles charnues d’Eurydice. Surprise, celle-ci ne réagit pas. C’est son deuxième baiser mais il porte la même saveur d’adieu, la même urgence fébrile, le même besoin irrépressible … Ses lèvres sont un cimetière pour les passions passées. Mère Prudence tremble quand elle se recule, les rides au coin de ses yeux semblent plus creusées. A-t-elle toujours eu l’air aussi éteinte, aussi fragile ?
- Je vais demander à te missionner. Tu ne peux pas rester au couvent. Les Sœurs … Se méfient. Tous les jours d’avantage. Ma place est menacée et tu … Je ne peux pas continuer.

Les draps se froissent alors qu’Eurydice se redresse, remettant minutieusement de l’ordre dans sa tenue, dissimulant au regard éteint ses courbes indécentes. Elle se dirige vers la porte, indifférente aux reniflements grossiers de sa soi-disant supérieure. La main sur la clenche, elle lui adresse un dernier regard, impassible :
- J’attends vos ordres pour mon départ, ma Mère.

La porte se referme sur des geignements étouffés qu’elle ignore aisément. Le désespoir et l’apitoiement sont des attributs méprisables. Mère Prudence, dans son abandon, a perdu tout ce qu’elle avait de digne.
Notoriété
Hauts Faits :



Infamies et échecs :

Caractéristiques
20 PA - 3000 PE
Flamme Pirate : Inexistante

Talent : Confection de bougies et de parfums

« Si elle inspire elle retrouve le délicat mélange de savon et d’herbe fraiche, mêlés à un subtil soupçon de Fleur de Saint-Jean. »

Il y a quelque chose de mystique et de profondément sensuel dans les fragrances. Facilement incommodée par les odeurs, Eurydice a un nez délicat et de fait une forte mémoire olfactive. Elle a débuté pendant sa période de noviciat en créant des bougies parfumées destinées aux prières, elle en a d’ailleurs fait son ouvrage pendant la Renonciation.
Suite à sa Révélation ce goût pour la création d’effluves a perduré, devenant un échappatoire à la morosité du Couvent où elle était en charge de la confection des cierges.

Elle utilise dans ses confections des plantes atypiques, comme la Lumineuse du Saint-Ordre ou même le Népenthès Géant, en fonction de ce qu’elle peut se procurer parmi les maigres possessions des soeurs. Considéré comme un artifice et un objet de désir, le port du parfum est proscrit par le Clergé, aussi garde-t-elle jalousement ses créations.

Désavantage : Intellectuel

Avantages :

• Beauté du diable (5 PA)
• Perceptif (5 PA) - Empathie, Vigilance
• Charisme (5 PA) - Persuasion, Séduction
• Versatile (5 PA)

Domaines d'expertise :

• Mensonge - Maître
• Séduction - Initié
• Empathie - Initié
• Médecine - Habile
• Pharmacie - Habile
• Premiers soins - Habile
• Herboristerie - Habile


Points restants : 8 PH.

Le joueur
Vanyamore - 24 ans
• Double compte ? Si oui, listez les comptes précédents : Dayanara de Aguirre

• Comment avez-vous connu le forum ? Par un pur et heureux hasard.

• A quel rythme répondez-vous généralement ? Plusieurs fois par semaine, parfois par jour, selon dispo.

• Si vous aviez un changement à proposer sur le forum, ce serait lequel ? Parfait !

• Si vous quittez le forum un jour, vous préférez que votre personnage... disparaisse simplement sans faire de vagues
Hannabeth Alvarez
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Hannabeth Alvarez
Capitaine de l'Albatros

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Bienvenue sur Hell Dorado

Hoist the colors so never shall we die.

Re-Bienvenue sur le forum, Euridice !

Elle est là!! scream

Comme tu connais déjà la maison, je t'évite le blabla habituel, mais n'hésite surtout pas à nous poser toutes tes questions à la suite, ou venir nous les poser dans la section Questions, Demandes & Idées. Lorsque tu auras terminé ta fiche de présentation, n'oublie pas de nous le signaler sur le sujet Signaler une fiche terminée, afin que nous puissions effectuer la correction et la validation plus rapidement.

Bon courage pour la rédaction de ta fiche ! On a tous si hâte de mieux connaitre ta nouvelle petite bouhou
Jezabel Alvarez
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Jezabel Alvarez
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Corrections

Now some have died and some are alive. And others sail on sea with the keys to the cage, and the Devil to pay we lay to Fiddler's Green.

À modifier

Rebienvenue à toi <3 Ta fiche est super ! On a beaucoup aimé ton histoire, et les corrections vont vraiment être très rapides.


Caractère :
On aimerait que tu étoffes un petit peu ton caractère, que tu développes davantage la profondeur de ton personnage, quant à ses ressentis, etc. Tu parles de ses perversions, de sa fascination pour les émotions des autres, mais il serait bien aussi de nous parler davantage de ses côtés séducteur et manipulateur, par exemple.


Et ce sera tout (je t’avais dit que ce serait rapide). Bon courage pour la correction, et n’oublie pas de nous signaler quand tu as terminé !
Eurydice Desroy
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Eurydice Desroy
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Merci pour le bel enthousiasme heart
J'ai fini de corriger la partie Caractère, deux paragraphes supplémentaires et quelques rajouts, merci pour vos conseils avisés !
Hannabeth Alvarez
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Hannabeth Alvarez
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Fiche Validée

The seas be ours and by the powers, where we will we'll roam.

Je déclare cette fiche officiellement VALIDÉE !

C'est tout parfait pour nous, ta nouvelle petite est validée, félicitations !  yess

La prochaine étape, avant de pouvoir te lancer dans le RP, est d'aller créer tes sujets dans la gestion de personnages. Premièrement, tu dois poster ton Journal de bord. Ensuite, si tu es le créateur d'un vaisseau spatial, tu dois également aller poster ta Fiche d'équipage.

Si tu le souhaite, tu peux également venir poster une Petite Annonce pour trouver un partenaire de RP. Finalement, n'hésite pas à venir jeter un oeil aux Quêtes et animations en cours.

Toute l'équipe du staff restera toujours disponible pour toi si tu as des problèmes demandes ou questions, alors n'hésite jamais à nous contacter. Bref, bravo pour ta fiche et bienvenue encore parmi nous.

De la part de toute l'équipe, nous te souhaitons bon jeu !  heart
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