Davidette et Goldy-ath

C'est Beth qui l'a dit. Un rapport conjoint de l'équipe de navigation pour voir si Noor pourrait être intégrée à mi-temps au groupe ou si ça foutrait la merde. Moi, j'suis militaire à la base alors j'ai envie de dire, leur avis, on s'en bat la graisse avec une babouche (trouée et à paillettes) mais les pirates c'est différent faut croire et on met tous les gens dans du coton en s'intéressant à comment ils se sentent tout ça. Au passage, elle m'a dit qu'elle voudrait bien qu'on s'entende mieux l'géant blond et moi. Alors j'ai rien contre mais faut croire que les grands de la grosse mouette, ils m'aiment pas. T'as le doc qui me supporte pas et l'autre qui me sourit jamais qu'à l'envers genre. J'choppe du café, des ptits gâteaux que j'ai acheté dans un endroit qui parait-il en fait des bons et j'm'en vais chercher l'autre con. J'espère qu'il aime le sucre J'en sais rien. En vrai, j'le connais à peine. C'est vrai que c'est idiot. Et là, je le vois assis sur une chaise dans la cafet. Bon. J'prends mon souffle, j'm'avance et je m'assied sur la table, pieds sur une chaise. "Yo" je lance. C'est toujours une bonne entrée en matière. "Faut qu'on cause." J'lui fais un clin d'oeil "mais comme j'suis pas totalement sauvage je t'ai rapporté du café et des sucreries pour mieux faire passer. Tu aimes ?"

Instinctivement, mon sourcil se hausse lorsqu'elle s'assied sur la table, pied sur une chaise. Je la dévisage, des pieds à la tête, silencieux. Et elle me salue. Lawrence ne perd jamais de temps, c'est une des rares choses que j'apprécie chez elle. Pas qu'elle soit une mauvaise personne, mais ses anciennes affiliations me laissent plutôt sceptique. Tout me reste encore au travers de la gorge. Notre période corsaire, forcés à supporter des militaires dans nos rangs. Dont Lawrence. Et par association, malheureusement pour elle, je l'avais elle aussi en travers de la gorge. On ne peut pas dire que l'on s'entende, ça non. On se tolère. Et pourtant, elle a trahi ses croyances pour rester avec nous, un vaisseau pirate. Je lui laisse le bénéfice du doute, depuis son retour. En la gardant à l'oeil, bien décidé à trouver s'il y a anguille sous roche.

-Bonjour, Lawrence.

Je croise les bras sur ma poitrine, ne la quitte pas des yeux, elle parvient à me tirer un léger sourire au coin de mes lèvres. Beth veut que l'on s'entende. Bien, qu'elle le veuille, je ne peux rien lui promettre, à cette petite soeur. On verra bien.

-C'est une gentille attention et ça fera passer cette discussion avec plus de douceur. De quoi veux-tu parler?

Lawrence. Bordel personne m'appelle Lawrence en entier depuis que...bah depuis quoi. C'est Law. Ou Dawind. Ou bien tout un tas de surnoms à la con mais mon prénom en entier, je sais pas j'ai toujours l'impression qu'on m'engueule. C'est pas que c'est froid, c'est entre les deux, ça me perturbe. J'lui tends la boite de gâteau pour avoir l'air de rien, c'est mieux. Faut qu'on s'arrange, pas qu'on s'étripe.

"De deux trucs. La première c'est que j'ai besoin de ton aide pour une mission qu'm'a confiée le Capt'ain, elle veut qu'on se concerte pour faire un rapport sur la situation des équipes de pilotage et de navigation et de mécanique pour voir si on pourrait pas passer Noor a mi-temps vu que son niveau le permet. Tu vois qui c'est Noor ? Toujours en cargo à gueuler, a un speeder modifié dans la cale et n'est pas un bras cassé ? Ben la faire monter, ça demande une analyse pro et perso semblerait-il. J'sais pas trop comment ce genre de nomination se passe par chez vous en plus donc bon, autant apprendre hein. La seconde c'est que je vois bien que tu m'aimes pas. Bon, t'as le droit, j'fais chier personne avec ce genre de connerie mais comme on va devoir genre se cotôyer et tout j'aimerais bien savoir pourquoi. Comme ça, si ça peut se corriger tant mieux. Sinon je saurais qu'tu fais avec. En gros. Prends un gâteau avant de t'étouffer steuplait."

Surpris, je la laisse terminer ses explications. Cette confrontation devait avoir lieu, un jour ou l'autre. Je le sais. Alors, je décroise mes bras, me réinstalle sur ma chaise sans la quitter du regard.

- Deux sujets importants. Je vais éviter de m'étouffer avant d'en parler.

Je ne peux m'empêcher de lui sourire avant d'avaler un gâteau.

-Pour le premier point, je vois exactement qui est Noor. Je connais le moindre membre de l'équipage, c'est la moindre des choses, et la petite m'a fait une impression toute particulière. Sérieuse et rigoureuse dans son travail. En ce qui concerne son passage dans l'une de ces équipes, faisons le rapport de situation. S'il y a une place pour elle, je m'en porte garant pour la faire monter. On prendra le temps de faire le rapport, je t'apprendrai les subtilités de ces histoires.

Je prend un temps. L'idée de discuter de mes propres sentiments face à sa présence ici, à sa personne, ne me plait pas outre mesure. Seulement, ai-je le choix? Law a fait l'effort de venir à moi pour en parler. Une expression neutre s'affiche sur mon visage.

-Le deuxième point. Je n'ai jamais dissimulé mon opinion.

Je reprend une minute.

-Law, il ne s'agit pas à proprement parlé de toi. Tu me connais assez pour savoir que je hais l'UC, personne ne l'ignore. Disons que j'ai encore au travers de la gorge le meurtre de l'homme qui a été un père pour moi. Et je n'ai guère apprécié le reste...

Ah bah au moins il sourit et j'lui rend un clin d'oeil. J'savais qu'il était gourmand le géant, c'est qu'il en faut des gâteaux pour nourrir une carcasse pareille. Sauf que ce qu'il dit ensuite, ben c'est moins sympa. Je me retiens de hausser les épaules. Y a connaître et connaître. J'suis pas sure qu'il me connaisse, Papa. Mais bon. On va d'abord traiter le point deux. J'suis comme ça moi, je fais les choses à l'envers. Yolo.

"J'suis pas l'UC. Même quand j'en faisais partie, on peut pas dire que je sois responsable du type qui a fait buter ton presque père ou même de toute l'administration derrière. T'es assez grand pour faire la différence, non ? Surtout que j'en fais plus partie maintenant alors qu'est ce que tu en as à battre d'où je viens ? Est ce que tu vas détester tous les membres d'équipage qui viennent de la Trinité parce que leur faction est esclavagiste ? Ou tous les impériaux pour les familles tuées par les vendettas ? Ou les pirates parce qu'ils tuent des gens en abordage ? Ca fait plus grand monde à aimer moi j'dis. Tu serais un grand pacifiste j'dis pas mais là on est sur un vaisseau de guerre. On a tué quelqu'un auquel tu tenais et c'est malheureux et tu as ma sympathie mais sérieux, est ce que tu penses aux familles des gens que tu tue en abordage ? J'pense pas."

Je n'aime pas sa façon de me parler. Je me contente de l'observer en silence, bras croisés sur ma poitrine, dans l'attente d'une fin à ses explications. Mais même une fois terminé, je n'apprécie pas sa façon d'être. Et m'éclaircis la gorge.

-Je pensais qu'il fallait que l'on s'entende, mais c'est mal parti, si l'on part sur cette lancée. Crois-moi. Ne me prends pas pour plus con que je ne parais. Je sais que nous ne sommes pas des gens de coeur, des gens de bien. Et ne crois pas que je n'imagine pas leurs familles, lorsqu'ils poussent leur dernier soupir sous mes coups, ne fait pas l'erreur de cet affront, surtout pas. J'ai une famille, j'en ai perdu. Je connais le goût des pertes. En ce qui te concerne toi, tu es malheureusement tombée au mauvais endroit au mauvais moment. Tu n'es pas l'UC, tu l'as représentée comme plusieurs autres, malgré toi. Je peux faire la différence, c'est pour cette simple raison que je ne me suis pas opposé à ton retour. Et j'aurais pu.

Je ne la quitte pas des yeux, visage nu de toute expression.

-Je n'attend pas de toi que tu comprennes, peu m'importe. Nous avons été esclaves de l'UC contre nos frères, surveillés de l'intérieur par des étrangers. J'suis navré, la pilule met du temps à passer. Alors maintenant, si l'on veut s'entendre, il va nous falloir fournir des efforts et modifier notre langage. Ou nous contenter de se tolérer.

T'aurais pu mais est ce que ça aurait marché, on ne le saura jamais. J'écoute son blabla vexé. Bon ben c'est mal parti. Surtout quand on parle d'avoir été esclave de l'UC et tout. C'est oublié toutes les infractions commises hein. J'sais de première main à quel point notre système est injuste. Je sais aussi que les pirates sont pas des enfants de coeur et assumer les conneries et bien ça fait partie du jeu. Je les ai jamais plaints d'être corsaire. Ils avaient leur vaisseau, leur "famille", alors ils étaient ptet pâs libre libre mais sérieux, ils s'en sortaient bien. Et j'ai rien dit quand ils ont reprit leur liberté. Là encore, partie du jeu.

"Bien sûr, je ne peux pas comprendre. C'est pas comme si la décision de l'Albatros de rompre ses engagements avec l'UC avait foutu ma carrière en l'air, que j'ai fait de la prison pour vous protéger. J'pense qu'il vaut mieux qu'on parle pas du passé tu vois ? J'suis là maintenant. De mon plein gré et de celui du Capitaine. T'es là aussi. Ca te va si on dit que je suis plus UC, toi t'es quartier maître tout simplement et on en parle plus ? Parce que je ne pense pas qu'on pourra se mettre d'accord sur le "avant"."

Je l'écoute calmement étaler ses propres malheurs. Que pensait-elle, à s'allier à des pirates? Elle le dit elle-même. Nous ne sommes pas des enfants de coeur. Fallait s'y attendre et assumer. S'allier aux pirates est accepter de se faire chasser, de parfois tomber en taule. Ou peut-être de mourir. Je l'ai accepté, ma propre mort. Pas celle de ceux que j'aime. Et peu m'importe les états d'âme d'une traître à son ancienne cause.

-Et je t'en suis reconnaissant, de nous avoir protéger. Tu n'y étais pas forcée. Et j'pense que nous sommes assez grands, effectivement, pour enterrer le passé et se concentrer sur l'avenir. Nous avons retrouvé notre liberté, tu as prouvé ta loyauté. Je ne vois pas pour quelles raisons nous devrions en venir à nous observer dans les couloirs en chiens de faïence. Etant donné que nous ne nous mettrons jamais d'accord.

Je décroise mes bras, lui offre une main tendue en accord. Je souhaite sincèrement trouver une entente, pour le bien de l'Albatros. Et cette gamine n'a rien demandé, malheureusement pour elle. Sa loyauté mérite une chance et le bénéfice du doute.

Nan, j'y étais pas forcée. Et ce serait bien qu'il s'en rappelle. Enfin j'pense pas qu'on sera jamais sur la même longueur d'onde. Il a trop de préjugés ce type, à mettre les gens dans des cases. Tant pis. Au moins il a accepté d'aller de l'avant et il accepte de reconnaître que je suis loyale. Champagne. Parce que bon, au fond, je m'en bas le coquillard avec une babouche qu'il m'aime bien ou pas, je veux juste pouvoir bosser tranquille. Je sais que je suis chiante. Du coup, mon sourire est sincère lorsque je lui serre la main. "Parfait ! Enchantée, moi c'est Lawrence Dawind, de l'Albatros. Reprend un gâteau, ils sont bons, c'est pas moi qui les ai fait !"

Bonne volonté ou non, nous sommes tous deux de belles têtes de mule. Si un jour seulement nous devons nous entendre, ou même devenir amis, ce serait un miracle. Un miracle de sueurs et un hasard étonnant. Pourtant, elle accepte mon opinion. Halleluia. Peu m'importe qu'elle accepte ou non, peu m'importe si elle m'apprécie. Peut-être qu'un jour tout cela changera, peut-être pas. Qu'est-ce que ça peut bien me faire? Je ne demande qu'une chose à l'équipage. Être loyal envers leur capitaine et le vaisseau. Le reste, peu m'importe. Je fais tout de même ce dernier effort, pour le bien de l'Albatros. Quel hypocrite je serais si je ne suivais pas mes propres conseils.

-Enchanté, Law, je suis Logan Flint, de l'Albatros également. Quelle coïncidence!

Je m'empare d'un nouveau gâteau, le gobe.

-Effectivement, ils sont délicieux, ces gâteaux que tu n'as pas fait!

Je lui offre un sourire sincère alors que l'on se sert la main.

-Quel merveilleux hasard de se retrouver sur le même vaisseau!

Nous verrons bien où cela nous mène.

"N'est-ce pas ? Tu cuisines ?" Faut bien lancer un sujet de conversation qui ne soit pas casse gueule hein. Et puis qui sait, si on se trouve des points communs, ça peut aider à oublier qu'on est pas nés du même côté de la barrière. Faut jamais empêcher les miracles d'arriver il parait !

Elle lance un sujet banal sur la table, sans doute pour détendre un peu l'atmosphère toujours légèrement tendu. J'ouvre alors enfin la porte, la laisse entrer. Qui sait, tout peut arriver. Même deux opposés pourraient peut-être s'entendre, avec un peu de chance.

-Pas le choix, avec trois filles. Surtout lorsque l'une d'entre elles est un ventre sur pattes. Leur mère et moi partageons notre temps pour s'occuper d'elles. Mais je dois avouer que j'aime beaucoup ça, cuisiner. Et toi? Un passe-temps?

Apprendre à la connaître peut être une façon d'essayer de l'apprécier. Quoique je ne l'ai jamais réellement détesté, ce n'était pas sa faute. Elle n'est pas mauvaise.

Un passe temps ? Euh. J'passe un peu ma vie sur mes équations, je les adore. Mais bon en réfléchissant je peux trouver des trucs. "J'aime bien les fringues, et danser." Ouais, je sais, je passe pour une greluche. Bah, tant pis hein, j'suis comme je suis. J'aime aussi bien les mécanos beau-gosse dragueurs. Mais surtout, j'aime les équations, l'adrénaline et les trajectoires. "Pis j'ai Joshua, mon Twatute. J'lui apprend des trucs comme rapporter des balles, ce genre de choses." J'prends un gâteau, le porte à ma bouche. "J'cuisine pas très bien. Si je t'avais apporté un truc fait de mes blanches mains, tu aurais pris ça pour une tentative d'empoisonnement."

Des occupations qui m'étonnent, je me rend compte à quel point j'ignore tout de cette fille. En revanche, je l'avais déjà remarquée, avec son Twatute. Je souris lorsqu'elle parle de ses talents absents de cuisinière, elle n'est pas la seule. Ma femme n'est pas un cordon bleu et nos filles crient lorsqu'elle s'y met, hurlant vouloir mes plats plus que les siens.
Un nouveau gâteau termine sa course dans ma bouche alors que je ne quitte pas la. Il est étrange de tenir une conversation banale avec Law, nous qui ne nous parlions uniquement pour des questions professionnelles.

-Quel drame cela aurait-il été! Mais tu n'es pas la seule, ma femme a bien tenté de m'empoisonner à plusieurs reprises avec ses petits plats. J'ai l'expérience des empoisonnements par petits gâteaux brûlés.

Dans mon esprit, je me répète qu'elle n'est pas mauvaise. Qu'elle n'est née que de l'autre côté de la barrière.

-Un joli tawtute que tu as, très malin. J'ai mis un certain temps à apprendre des "tours" à Neyäti. Tu dois bien t'en sortir, pour c'que j'en ai vu.

Plus que des tours, Ney a été élevée pour être une alliée en combat, comme une part intégrante de notre famille. Douce avec mes filles, féroce pour défendre son géant blond.

J'ris. Il est presque cool quand il se détend dit donc. Mon sourire met des paillettes d'or dans mes yeux vert de gris, je le sais mais je laisse faire parce que je vois pas le besoin de cacher le fait que je trouve tout ça véritablement marrant. D"toute façon faut pas compter sur moi pour glousser quand je le pense pas.

"Alors tout espoir pour moi n'est pas perdu. Quand je vais dire ça au vieux, il va sauter de joie. J'crois qu'il a un peu abandonné l'idée d'avoir des ptits enfants le pauvre. Josh a beau pas être trop con pour une tête de piaf, l'vieux est trop traditionnaliste pour y voir la nouvelle génération." Clin d'oeil. "N'empêche, ouais il commence à piger. Le truc c'est qu'il est vraiment pas adaptable. Genre si je l'habitue avec une balle, il va pas comprendre que je peux demander la même chose avec un bâton. T'as fait comment pour ta bestiole à toi ? T'es passé par un pro ou tu as réussi à te débrouiller seul ?"

Je me détend plus encore, ne ressens presque plus la tension qui s'était installée entre nous. La gêne s'estompe lentement et les plaisanteries prennent place. C'est que c'est presque agréable, d'être assis ici, avec elle, lorsqu'elle parvient à sourire.

-Ah ça, les vieux... ne l'dis pas à ma mère, mais qu'est-ce qu'elle m'a gonflé pour avoir des petits enfants! Depuis, elle les gâte plus qu'elle ne l'a fait avec moi.

Ma douce mère a la réputation dure et tous connaissent son fort caractère. Je n'donne jamais cher de celui qui oserait la contredire, la vieille femme. Elle a la langue bien pendue et sait se faire entendre.

-Comment j'ai fait pour Neyäti? Beaucoup de patience. Ces bêtes-là sont difficiles à domestiquer, il m'a fallu beaucoup de temps et de nombreux conseils d'un dresseur, mais je ne l'ai jamais confiée à cet homme. Je tenais à la dresser moi-même que de passer par quelqu'un d'autre. Et prendre une femelle a facilité les choses, pas de compétition de dominants, j'ai même parfois l'impression qu'elle est en adoration devant moi. Zaä'ra pourrait s'inquiéter de cette compétition-ci pour mon coeur!

Je ris. Neyäti a parfois ce regard presqu'amoureux à mon égard. Je l'ai eu si jeune, j'ai passé tant de temps à la dresser, à jouer.

-Au final, elle m'obéit au doigt et à l'oeil, et est terriblement possessive. Josh va finir par comprendre!

Parait. Moi ma mère, bah, voilà quoi. C'est Théo qui s'en est le plus rapproché, c'est dire. L'jour où elle voudra des "ptits enfants" la couz ! Faudra que je lui en parle tiens, y a moyen de se prendre une belle tranche de rigolade ! Je souris toujours et je le laisse me répondre. Du temps donc. Ca fait pas si long que je l'ai la boule de fourrure. Ca commence mais au début j'le laissais surtout faire le con et j'lui apprenait à chier de son perchoir pour pas en foutre partout ça me paraissait le plus important. Maintenant je découvre le temps libre. Et s'il peut m'aider en bataille en chopant des armes ennemis ou distribuant des messages, et bien c'est tout bénef, c'est tout.

"Josh est pas vraiment du genre dominant" et celui qui pense que les femelles jouent pas à ce jeu a jamais vu les toilettes d'un bal de la haute. La compétition y est féroce. "Un peu comme son homonyme en fait" amusement, je me retiens de tirer la langue. "Mais il a pas le gaz à tous les étages j'pense et il m'adore pas. J'pense qu'il trouve que je suis un animal de compagnie pas trop chiant mais pas super maligne." Je laisse échapper un petit rire. "Ptet que si je me met en couple un jour il va se découvrir jaloux. T'as pas quelqu'un à me proposer ?" J'plaisante évidemment.