James Hudson
"La vie est un jeu de cartes dont le coeur n'est jamais l'atout."
Description
Doté d'un physique répondant aux normes de la société dont il prend soin, James est un homme particulièrement charmant. Son mètre-quatre-vingt-trois est accompagné par ses soixante-quinze kilos assumés. Pas forcément athlétique, l'homme reste tout de même en forme malgré la quarantaine passée. Particulièrement séduisant, les traits de son visage ainsi que son nez ou ses dents semblent taillés dans le marbre, ne laissant personne indifférent. Ses yeux, eux, sont d'un noir d'encre et souvent plissés, moulant un regard que l'on oublie rarement.
Style vestimentaire : James est un amoureux des chapeaux et des trench-coats. Le reste de sa garde robe est simple, habillée et élégante, allant du costume au simple tee-shirt uni. Il n'aime ni les montres ni les bijoux et ceux qu'il gagne parfois sont vite échangés contre de l'argent,... puis contre des jetons,... puis contre du vide.
Signes particuliers : Une barbe fournie et parfaitement entretenue, épousant les contours de son visage à la perfection. Ses cheveux mi-longs, dont la coupe n'est jamais la même, semblent - pour l'instant - avoir échappé à la calvitie ainsi qu'à la grisonnante quarantaine. Sur les quatre métacarpes de sa main droite (Index, majeur, annuaire, auriculaire) sont tatoués - dans l'ordre et en noir - un pic, un carreau, un trèfle et enfin un cœur.
Caractère
Natif de Hope, James voit la mixité et les différences de chacun comme une richesse que sa curiosité ne cesse d'exploiter. Il aime faire de nouvelles rencontres, en apprendre sur son interlocuteur, parfois mentir sur sa propre vie mais par-dessus tout: discuter. Le dialogue est l'essence-même de sa personne, c'est dans ce domaine qu'il excelle et qu'il aime exercer ses différents talents. Cependant, il traine depuis son enfance un traumatisme inavoué qui le pousse à ne jamais s'attacher. Toutes ses relations - amicales comme amoureuses - sont donc éphémères et superficielles, s'enchaînant aussi vite que des tours de roulette.
Plein d'assurance, amoureux du spectacle et de l'attention, l'homme attire naturellement les yeux sur lui lorsqu'il le désire. Un charisme qu'il sait exploiter, poussant les personnes à lui faire confiance tant il peut s'adapter à son interlocuteur pour lui paraître amical et digne de confiance. Un beau-parleur assumé, que les personnes sensibles à l'aura qu'il émane aiment ou désirent avoir comme ami.
Aussi opportuniste que serviable, James apprécie beaucoup que les personnes lui soient redevables et n'hésitera pas à en profiter. Il délaissera souvent ses sentiments pour... Pour presque tout, en fait. Le coeur n'a pas sa place dans le raisonnement du magicien, expiant ses sentiments des équations lorsque les situations se présentent à lui. Une méthode pour se protéger, préférant la solitude à une mauvaise compagnie.
James est un vagabond poussé par son envie d'être libre, autonome. Il n'aime ni les ordres ni les conseils et déteste les personnes hautaines, même s'il peut lui arriver de l'être de son côté. Il sait se montrer patient lorsque c'est nécessaire tout en adorant - tout de même - se plaindre.
Ni possessif ni jaloux, il n'est pas matérialiste non plus. Tout ce qui l'importe dans la vie, c'est de gagner assez d'argent pour alimenter les banques des casinos grâce aux jeux de hasard. C'est ce qu'il aime par dessus tout, défier le destin et son côté aléatoire.
En effet, pour James, la vie est le seul ennemi contre qui le jeu l'amuse encore.
Histoire
Scolarité classique. (0 - 16 ans)
James Hudson nait sur Hope, astroport touristique et mixte, reconnu comme l’une des capitales du divertissement. En effet, les différents championnats sportifs se chargent d’animer la ville, et lorsque ça ne suffit pas, les diverses tavernes ou casinos prennent le relais. Ces derniers nous intéressent particulièrement, puisque c’est en tant que danseurs réputés qu’Harry & Ellie – diminutif d’Elyzabeth – se représentent chaque soir pour enflammer les soirées de l’astroport. Des parents appartenant donc au monde du spectacle, amoureux de leur discipline devenue métier qui ne leur laisse malheureusement que peu de temps pour l’éducation de leur unique garçon.
Majoritairement seul ou surveillé par un tuteur froid comme la mort, James grandit sans apprendre à apprécier la vie de famille, presque même sans la connaître. Il voit l’école comme le Saint Graal, mais tristement pas pour les domaines étudiés ou les compétences apportées, plutôt pour l’aspect social et communautaire. Le garçon aime se sentir aimé, attirer le regard des autres ou même simplement discuter. Au milieu des élèves, il sort de sa promotion comme un jeune homme moyen, avec des capacités mais qui ne semble pas motivé par les études.
Malgré son aisance naturelle pour se faire des amis ou des conquêtes dès son plus jeune âge, James quitte l’école à la première occasion et rompt ses liens par la même occasion, tournant la page sans difficulté.
Passion pour l’attention. (16 – 21 ans)
S’il quitte le milieu scolaire si jeune, c’est parce qu’un premier contrat professionnel lui est proposé au sein d’une petite taverne. L’occasion de devenir autonome et de fuir ses parents - salis par la rancœur qu’il ressent à leur égard - sonne comme un rêve, il signe.
Serveur pendant presque deux ans, James assiste tous les soirs aux représentations d’apprentis magiciens moins doués les uns que les autres. Attiré par la discipline mais aussi par un monde du spectacle qui, inconsciemment, restait au centre de ses pensées, l’aujourd’hui jeune homme se met à étudier les rudiments de cet art.
Cette étincelle met le feu aux poudres, et plus que pour la magie en elle-même, James se découvre un amour pour l’attention des gens. Savoir l’interpréter, la comprendre, la détourner au besoin… C’est aidé par ses compétences sociales qu’il devient au fil des années un véritable prestidigitateur, se représentant dans différentes tavernes jusqu’à recevoir un jour l’invitation d’un casino.
Démon du jeu. (21 – 28 ans)
La découverte du casino change drastiquement le cours de sa vie. Appelé pour un spectacle, il est invité en fin de soirée à rejoindre une table privée. Plumé par les vieux croutons qui avaient aisément vu en James de l’argent facile, le jeune homme rentre chez lui animé par une nouvelle flamme : celle du jeu.
Enchaînant les représentations dans les casinos pendant trois ans, l’Homme perd presque tout ce qu’il gagne mais engrange de l’expérience et des compétences. Premièrement, les tables de Poker et de Black-Jack commencent à le craindre, puis peu à peu, les vieux habitués commencent à l’esquiver, sachant pertinemment que statistiquement parlant, ils n’avaient plus aucune chance.
Arrêtant sa carrière de magicien pour se consacrer uniquement aux jeux d’argent, James gagne en intelligence de jeu, en réputation mais aussi – au fil des années – en charisme. Craint comme un requin affamé lorsqu’il joue, James continue de développer son relationnel pour constamment rester le centre de l’attention ou bien la personne la plus appréciée des lieux qu’il fréquente.
Cependant, un gros défaut ne cesse d’empirer avec le temps : Son addiction aux jeux de hasard. Les machins à sous, le craps, la roulette… Tant de jeux qui ruinent la fortune qu’il amasse sur les tables de poker. Malgré tout son talent et les sommes colossales d’argents empochées, son compte bancaire ne cesse de jouer aux montagnes russes, l’empêchant d’avoir un patrimoine à la hauteur de ses compétences.
Hautes instances. (28 – 41 ans)
Mais sa réputation lui ouvre les portes des plus gros casinos et lui tire les chaises des plus grandes tables. Invité à de grandes soirées privées organisées par des grands du milieu, les différents talents de James lui permettent d’être apprécié par tout le monde ou presque. Il n’hésite pas à rendre l’argent gagné à ses adversaires contre des services, ou pour que justement ceux-ci lui soient redevables. En effet, son cercle d’influence grandit en même temps que lui, ses « amis » se font de plus en plus nombreux et ses accès aux soirées les plus privées de la galaxie lui donnent certains avantages particuliers.
C’est ainsi qu’il se découvre une nouvelle manière de gagner de l’argent : la revente d’informations. Certains de ses contacts lui confient des choses, d’autres lui en demandent, et James en fait que de répondre au plus offrant. Ses voyages à travers la galaxie s’enchaînent, ses contrats aussi, sa réputation et sa maîtrise du langage ne font que de s’expertiser. Interdit de quelques casinos pour « suspections de triche » jamais prouvées, le vagabond se construit plusieurs personnages et personnalités, qu’il adapte par rapport au milieu fréquenté.
Cependant, ses voyages incessants à travers la galaxie le ramènent souvent à Dorado. D'une part parce qu'il y est né, et - qu'il le veuille ou non -, James aime sa terre natale et ne peut se résoudre à la quitter trop longtemps. Mais surtout, raison plus importante encore: le Crust. Corvette indépendante ouverte en Tercer 105 ADD, le beau-parleur en est littéralement tombé amoureux. Forcément réputé entre ses murs, le quarantenaire est devenu avec le temps l'un des piliers de l'hôtel-bar-restaurant-casino, dépouillant les joueurs de leur argent pour ensuite tout rendre à la banque quelques heures plus tard. Si quelqu'un s'amenait à lui demander son lieu de résidence, il répondrait assurément le Crust.
Son chemin le mène finalement jusqu’à Renaissance, où son travail est clair : « Enquêter » sur un évêque corrompu. Son approche habituelle échoue malheureusement sur la planète Trinitaire. En effet, James se fait attraper, vendu par le contact qui l’avait embauché. Battu à son propre jeu, l’homme dont la seule arme est le dialogue se fait arrêter et enfermer avec d’autres détenus à bord d’un vaisseau trinitaire. Profitant de sa bonne étoile, le papoteur profite d’un brouhaha causé par une panne de sécurité dont il ne connait la source pour s’enfuir à bord d’une navette de secours, suivant des inconnus dans une toute nouvelle aventure.
Un unique ami l'accompagne, un petit Awäk surnommé Joker. Gagné dans un Heads Up après avoir dépouillé son propriétaire trois années auparavant, cette petite boule de poils est la seule chose que James ne peut se résoudre à parier depuis. Le petit animal aux yeux doux a su gagner sa place dans le cœur du vagabond, lui offrant simplement une affection et une compagnie dont il manquait cruellement au quotidien. Ce dernier le suit partout, constamment caché dans son manteau, et ses sens affutés savent le prévenir d'un danger imminent, le poussant à dissimuler sa petite tête lorsqu'il le faut. C'est d'ailleurs ainsi qu'il échappe aux gardes trinitaires lors de l'arrestation.