Catherine Lambert
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Catherine Lambert
Infirmière de l'Iceberg

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Âge25 ans

GénétiqueMétis

SexeFéminin

CultureTrinité

AffiliationPirates

NavireL'Iceberg

PosteInfirmière

Catherine Lambert
« On ne va pas mendier sa liberté aux autres. La liberté, il faut la prendre. » (Ignazio Silone)
Description
Pour qui a connu Priscilla Pontillac, il ne fait aucun doute que Catherine est sa fille. Le même petit nez droit, les mêmes pommettes hautes et les mêmes joues rondes, les mêmes yeux bleus, les mêmes longs cheveux ondulés avec une tendance à boucler lorsque l’humidité vient s’en mêler. La seule différence avec sa mère, c’est la couleur desdites boucles. La chevelure de Priscilla était blonde comme les blés mûrs tandis que celle de Catherine est d’un châtain foncé tendant vers l’auburn lorsque la lumière d’Eta Crucis vient la chatouiller. Heureusement, Charles-André Pontillac était quasiment brun, lui aussi, donc il n’était pas besoin de chercher bien loin la cause de cette pigmentation.

Catherine n’est pas très grande, tout juste de taille moyenne, et pas non plus très corpulente. Sans être plate comme une planche à repasser, elle n’a pas des formes féminines très opulentes, d’autant qu’aucune grossesse n'est venue les accentuer. Ses activités quotidiennes à Port-Salem, toutes dans le plus pur respect de la tradition trinitaire pour une femme de son rang, ne lui ont pas non plus permis de développer une musculature exceptionnelle. Elle n’est toutefois pas faible et chétive pour autant : seconder les femmes de sa famille pour s’occuper des enfants et, surtout, assister sa belle-mère au fur et à mesure de la dégradation de sa santé, l’ont entraînée à porter des charges et à beaucoup marcher.

La plupart du temps, le visage et l'attitude de Catherine n’expriment que ce qu’on attend d’une bonne épouse trinitaire. L’humilité, la pondération, la politesse. Elle ne regarde pas les hommes dans les yeux, les siens étant d’ailleurs souvent baissés face aux représentants de la gente masculine, acquiesce sagement quand on lui fait une remarque, n’élève pas la voix… Sauf lorsqu’elle est avec des personnes de confiance ou lorsque la pression est trop forte – ce qui devient de plus en plus rare au fil du temps – elle ne laisse que rarement voir ses sentiments réels, s’efforçant d’offrir aux yeux de ses interlocuteurs ce qu’ils veulent voir.

Style vestimentaire : Élevée dans la tradition trinitaire, Catherine a toujours eu les codes vestimentaires qui allaient avec. Des tenues sobres, dans les tons neutres, souvent gris ou bruns, parfois quelques touches de couleurs pastels, et qui ne laissent pas deviner grand-chose du corps qui se cache dessous. Cols montants, bras couverts, jupes longues et chaussures à talons plats.

Depuis son arrivée sur L’Iceberg, toutefois, ses habitudes ont un peu évolué. Elle ne va pas jusqu’à porter des décolletés ou dévoiler ses jambes – ce serait bien trop gênant – mais elle a découvert la liberté de mouvement qu’offrent les pantalons. Et elle ne compte plus s’en passer sans une très très bonne raison. En outre, même si elle est bien loin d’un Arlequin, elle a pris l’habitude d’ajouter quelques touches de couleurs vives à ses tenues. Il s’agit parfois d’une tunique colorée ou juste d’un accessoire qui tranche avec le reste de sa tenue. Quant à ses cheveux, elle les attache simplement pour ne pas les avoir devant le visage, le plus souvent par une tresse ou un chignon bas.

Signes particuliers : Quelques cicatrices parsèment son corps mais rien de vraiment visible ou marquant ; ce ne sont pour la plupart que les séquelles de ses expéditions enfantines sur les quais avec Mod. Les quelques corrections de son père ou de son frère ne lui ont jamais laissé autre chose que des contusions et des hématomes.
Caractère
À voir Catherine, on lui donnerait l’Unique sans confession. Elle est douce, posée, discrète. Elle s’exprime d’une voix calme, sans jamais un mot plus haut que l’autre, en faisant bien attention à ne pas couper la parole de ses interlocuteurs et à laisser parler en premier ceux dont le rang est plus élevé que le sien. Elle paraît ainsi respectueuse, parfois même timide, puisqu’elle a l’habitude de baisser les yeux devant les hommes et de ne surtout pas s’imposer. Ce qui ne l’empêche pas de faire preuve de sociabilité lorsqu’il le faut, de faire le premier pas pour s’adresser à de nouvelles venues (au féminin, bien sûr) et de soutenir paisiblement une conversation sans réel enjeu important.

Mais tout ça n’est qu’un masque. Un joli masque trinitaire, bien solide, que la jeune femme a passé vingt ans à polir, pour ne pas donner prise à la critique et aux représailles de son père et de son frère. En dessous se cache une tempête. Car la mesure et la pondération ne sont clairement pas ses qualités principales. Les émotions, elle les ressent à fond, quelles qu’elles soient, mais elle ne les montre qu’aux seules personnes qu’elle aime et à qui elle fait confiance. Ils ne sont pas nombreux. Pour le moment, c’est même très simple : il y avait Ainsley, il y a toujours Aldric. Non seulement son mari a la chance – ou pas ? – de savoir ce qu’elle ressent mais il ne viendrait même pas à l’idée de Catherine de lui cacher ses véritables pensées et sentiments. Ça fait trop longtemps qu’ils partagent tout. Et il faut avouer que pouvoir exploser avec son meilleur ami est ce qui lui permet de conserver son image posée le reste du temps.

De façon générale, Catherine ne fait pas dans la demi-mesure. Elle est persévérante, pour ne pas dire carrément obstinée, et ne lâche que rarement une idée quand elle l’a derrière la tête. Lorsqu’elle déteste quelque chose ou quelqu’un, c’est de tout son être, et il est très difficile de la faire revenir à de meilleurs sentiments. Elle a du mal à reconnaître ses erreurs et n’apprécie guère qu’on lui mette le nez dessus, même si, évidemment, elle ne se permet que rarement de protester. Mais elle accumule la rancœur. Comme la colère et la révolte, d’ailleurs. Contre l’injustice de la vie, contre l’injustice de la société envers les femmes et les mo’ats, contre la toute puissance de l’Unique, du clergé et des hommes. Elle déteste qu’on lui donne des ordres, surtout si ceux-ci sont injustes ou idiots et, si elle s’exécute contrainte et forcée – mais en tâchant de faire bonne figure – quand elle n’a pas le choix, elle fait aussi tout ce qui est en son pouvoir pour les contourner si elle en a l’occasion. C’est qu’elle a beaucoup de mal à accepter l’autorité quand la personne qui l’exerce ne lui semble pas la mériter.

En revanche, elle est capable d’une loyauté à toute épreuve envers ceux à qui elle fait confiance ou pour une cause à laquelle elle adhère. Dans ces conditions, elle peut faire à peu près tous les efforts possibles pour protéger, défendre ou aider ceux qui le méritent à ses yeux ou pour obtenir gain de cause. Elle n’oublie évidemment pas ses sentiments mais peut passer outre sa révolte ou son antipathie si c’est nécessaire. Et, si rien ne déclenche sa défiance de prime abord, elle a d'ailleurs tendance à vouloir spontanément aider ceux qui lui semblent en avoir besoin. D’autant plus si ce sont des femmes. Les représentants de la gente masculine, excepté Aldric, elle s'en méfie en premier lieu.

Enfin, il est à noter que Catherine ne boit pas d’alcool. L’alcool, c’est bien pour désinfecter. Pour le reste, elle a pu en constater les effets sur les colères et le comportement de son père, et elle s’en méfie. Et, tant qu’à faire dans le comestible, elle est incroyablement mauvaise cuisinière. Ses recettes sont toujours comestibles, justement, mais rarement mangeables et jamais savoureuses…

Description du désavantage - Acharnement :

Catherine est persévérante voire obstinée… voire têtue comme une mule. La faire changer d’avis est une gageure et lui faire perdre de vue son objectif est quasiment impossible. Même si elle cache souvent ses sentiments et sa volonté sous son beau masque de trinitaire parfaite, ceux qui la connaissent savent ce qu’il en est et qu’elle fera son possible pour contourner la difficulté et arriver à ses fins par des chemins détournés si nécessaire. La seule chose qui peut vraiment la retenir, c’est sa loyauté envers ceux qu’elle aime et qu’elle veut protéger – du moins quand ce n'est pas elle qui la pousse à continuer.
Histoire
La naissance de Catherine dans la famille Pontillac, en 87, après une tripotée de filles et UN – le seul, l’unique, le merveilleux, l’espéré – fils, n’avait rien d’exceptionnel. Sauf, bien sûr, si on considère ce que seuls les deux concernés pouvaient savoir : Priscilla et Charles-André Pontillac n’avaient pas eu de contacts rapprochés depuis la naissance du tant attendu héritier, quatre ans plus tôt. Pourtant, M. Pontillac, malgré sa colère, ne dénonça pas sa femme et n’élimina pas l’enfant ; il décida plutôt de l’élever comme si de rien n’était. Ce n’était ni l’amour de sa femme ni la bonté de son âme - deux mots qui ne faisaient pas partie de son vocabulaire - qui le poussèrent à prendre cette décision, mais bien le calcul. Les Pontillac, riche famille bourgeoise de la Trinité, tenait une affaire florissante à Port-Salem et il était hors de question de ruiner la réputation de la famille avec une histoire si désastreuse. La colère et l’humiliation du mari cocu se concentrèrent donc sur l’esclave mo’at de la famille, qui fut exécuté sans autre forme de procès, avant de se reporter sur la bâtarde qu’il hébergeait et qu’il ne parvint jamais à aimer.

Les premières années de vie de la fillette furent néanmoins heureuses, malgré l’antipathie de son père. Elle n’avait que peu d’atomes crochus avec Simon, son frère, qui avait une fâcheuse tendance à imiter son père en tout, mais elle avait plusieurs sœurs pour jouer avec elle, pour s’occuper d’elle. Et, surtout, surtout, l’amour de Priscilla qui l’accompagnait partout. Tout bascula l’année de ses cinq ans. La santé de Priscilla se mit à décliner, d’abord petit à petit, avec des signes à peine visibles, puis de plus en plus vite. Malgré les relations tendues qu’ils entretenaient depuis la naissance de Catherine, Charles-André finit par se rendre compte que sa femme n’allait pas et se décida à faire venir un médecin. Le diagnostic fut sans appel et le pronostic désespéré. Seul l’Unique pouvait sauver la malade s’il le désirait et seule la prière pouvait donc l’aider. Alors Catherine pria. Elle fit de son mieux pour se comporter comme la petite fille modèle qu’on voulait qu’elle soit, pour que son père et son frère soient satisfaits et, surtout, pour que l’Unique le soit aussi et rende la santé à Maman. Mais rien n’y faisait. Malgré les prières, le repentir – une notion bien difficile à appréhender – et les efforts de Catherine, l’état de Priscilla continuait à se dégrader.

Si la santé de sa femme importait en réalité peu à Charles-André – elle n’avait de toute façon que ce qu’elle méritait – il ne pouvait évidemment pas laisser voir son indifférence au reste du monde. Il envisageait donc d’embaucher une Sœur Hospitalière lorsqu’une meilleure opportunité se présenta. Même si les Pontillac ne comptaient pas de Prêtres dans leur famille, ils participaient à l’effort d’évangélisation en reversant une partie de leurs bénéfices à la Trinité… et ils avaient ainsi financé un navire corsaire, La Hallebarde, pendant plusieurs années. Sauf que le capitaine, Alexandre Lambert, Prêtre, était décédé et que sa veuve, infirmière d'origine corporatiste, convertie et mère d’un petit garçon, se retrouvait sans ressource. Il était évidemment hors de question de laisser une femme de la communauté, veuve, pieuse et dévouée, dans le besoin et Monsieur Pontillac proposa donc à Ainsley Lambert de venir s’occuper de sa femme en échange de l’hébergement. À l’arrivée de la nouvelle infirmière, Catherine se montra d’abord circonspecte, partagée entre l’envie de ne pas laisser une inconnue s’approcher de sa mère et l’espoir que la femme puisse la soulager. Elle garda donc ses distances, s’efforçant de se comporter comme on l’attendait d’elle : sage, polie, effacée.

Seulement, il y avait Aldric. Le fils d’Ainsley avait le même âge qu’elle et, même si c’était un garçon, il n’était pas du tout comme Simon. Sa méfiance ne fit pas long feu devant le bon caractère d’Aldric et sa vivacité et son enthousiasme naturels prirent vite le dessus : ils devinrent vite les meilleurs amis de la vie du monde. À force de fréquenter le fils, Catherine se rapprocha également de la mère qui, comme Priscilla, lui pardonnait facilement ses écarts à la perfection. Si la maladie n’avait pas tant fait souffrir sa mère – elle avait beau faire des efforts pour le cacher, c’était visible – la vie de Catherine aurait été parfaite, partagée entre la compagnie d’Aldric et celle des deux femmes quand son ami était à l’E-cole. À six ans, on l’envoya à l’école paroissiale, comme ses sœurs avant elle. Elle aurait voulu rester auprès de sa mère, ne rien changer à sa routine plutôt que d’écouter les discours ennuyeux des Sœurs enseignantes, mais elle se plia aux règles et ne fit pas de vagues.

Jusqu’au décès de Priscilla après deux années de souffrance. Du haut de ses sept ans, le cœur brisé, Catherine comprit : l’Unique était un menteur. Les prêtres, les médecins, tous étaient des menteurs. Ils disaient que Priscilla était partie et que c’était pour le mieux, qu’elle était libérée de la souffrance et voguait vers la Lumière, que son départ était un déchirement mais, qu’une fois le Passage accompli, il fallait renoncer à la tristesse. Les larmes, comme le reste, n’étaient acceptables qu’en quantité mesurée, à petite dose. Sauf que ce n’était pas la mesure qui dévorait Catherine. Elle était pleine de rage, de révolte et de douleur, et elle ne pouvait pas se confier à ses sœurs, à son frère et encore moins à son père. S’il n’avait jamais été tendre ou patient, son caractère de s’améliora pas et il ne pardonnait à la fillette aucun écart, aucun manquement. Il n’était pas forcément violent – quoique sa main puisse partir rapidement en cas de colère, surtout lorsqu’elle était imbibée d’alcool, ce qui arrivait de plus en plus fréquemment – mais il savait faire pleuvoir les punitions et pouvait compter sur Simon pour veiller à leur application. Aussi, petit à petit, la gamine apprit-elle à garder son masque poli et sage pour cacher ses sentiments à son entourage. Les seuls avec qui elle n’avait pas besoin de masque, les seuls qui l’écoutaient et la laissaient s’épancher, c’était Ainsley et Aldric.

Les Lambert n’avaient en effet pas été renvoyés au décès de Priscilla – ça ne se faisait pas trop de jeter une veuve et un orphelin à la rue – et Ainsley devint à la fois domestique et gouvernante des filles Pontillac. Avec eux, la fillette pouvait exploser, pleurer, tempêter, sans qu’ils ne lui servent un sermon ou un discours réchauffé sur l’Unique et ses devoirs. Ça lui permettait de relâcher la pression que lui imposaient ses efforts pour se retenir devant sa famille. Ça et le fait de s’échapper de la maison, parfois avec Aldric, parfois seule. C’est ainsi qu’elle visita les quais. Et qu’elle rencontra une autre fille de son âge. Blonde, avec des yeux violets, et surtout, surtout, avec de la vie, des émotions et des bêtises comme elle ne pouvait même pas espérer en avoir chez elle. Modestie, qu’elle s’appelait, Modestie Prudence Profitendieu. La bonne blague. Si Catherine s’efforçait d’afficher sur son visage les vertus qu’on attendait d’elle, Mod n'avait même pas besoin de faire cet effort : ses parents les lui avaient déjà collées dans son prénom. Mais, sur les quais, ni le masque ni les prénoms n’avaient d'importance. Elles pouvaient de battre, entre elles, avec Aldric, contre d'autres. Elles pouvaient se lancer des défis, stupides ou non. Elles pouvaient regarder les équipages qui allaient et venaient… Et, en plus d’apprendre à cacher ses émotions, Catherine apprit à mentir pour cacher ses frasques et expliquer l’état dans lequel elle rentrait parfois à la maison. Ce n’était pas toujours très convaincant et elle récolta plusieurs punitions, quelques coups même, parfois, mais rien n’aurait pu lui faire cesser ses expéditions. Comme ses escapades avec Aldric, ces moments avec Mod étaient une bouffée d’air frais qui lui permettait de ne pas étouffer.

Elle avait huit ans lorsqu’elle rentra à la maison où Simon avait invité un de ses amis. Les amis de Simon, en général, elle ne les aimait pas et elle les évitait. Ils étaient comme lui – arrogants, imbus d’eux-mêmes, méchants, souvent verbalement, parfois physiquement – et elle devait toujours veiller à être sage, polie, discrète si elle ne voulait pas que ça lui retombe dessus plus tard. Mais Jean était différent. Déjà, il était beau comme un ange, même Saint Odat n’aurait pas pu rivaliser. Et Saint Odat n’avait certainement pas une voix moitié aussi claire et belle et parfaite. Mais, surtout, il n'était pas méprisant, il ne la regardait pas de haut, il ne la dénonçait pas quand il la voyait traîner à la bibliothèque… Il était gentil. Et il s’appelait Profitendieu ! C’était le frère de Mod ! Pour une fois, Catherine n’avait pas besoin de faire des efforts pour avoir l’air sage et poli. Jusqu’en 98.

Elle avait 11 ans lorsqu’elle surprit une conversation entre Simon et Jean. Simon semblait mécontent – mais c’était normal, c’était Simon – mais Jean semblait gêné. Il s’excusait. Il parlait de Mod. Il s’excusait pour elle, pour son comportement, disait qu’elle allait comprendre et finir par accepter les fiançailles. Les fiançailles ? De Mod et Simon ? C’était une blague ? Mod, si vive, joyeuse, espiègle… et Simon ? Personne ne pouvait avoir envie de fiancer sa sœur à Simon ! À Simon, quoi ! Horrifiée, Catherine comprit pourtant que si, Jean en avait envie, et qu’il avait même arrangé la rencontre entre sa meilleure amie et son frère. C'était un traître. Pire que les autres amis de Simon qui, eux, au moins, ne se cachaient pas derrière une gentillesse de façade. Et elle ne pouvait même pas voir Mod qui était consignée chez elle. Elle ne vit d’ailleurs plus jamais Mod parce qu’elle disparut sans laisser de traces. Elle pleura la disparition de son amie avec Aldric – mais pas la trahison de Jean, parce que jamais, jamais !, elle ne verserait une larme à cause de lui – et, de ce jour, fit de son mieux pour éviter le futur prêtre.

Elle aurait pu se retrouver dans la même situation que Modestie, puisque la puberté la rattrapa l’année suivante. Elle dut donc quitter l’école paroissiale mais, par chance, son père et son frère avaient d’autres choses en tête que lui trouver un bon parti. Déjà, il y avait ses sœurs aînées à finir d’établir. Et puis, il fallait toujours trouver une fiancée à Simon, puisque l’aînée des Profitendieu avait disparu – le choix de Charles-André se porta donc sur la cadette, Douce, qui portait bien mieux son prénom que sa sœur. Et, surtout, il y avait des noces et l’accueil de la nouvelle maîtresse de maison à préparer. En effet, Monsieur Pontillac était resté veuf bien assez longtemps – cinq ans, presque ! – et avait donc décidé de se remarier avec une jeune femme tout bien comme il faut, Placide Fabian. Elle était à peine plus âgée que Simon, humble et modeste, posée et effacée… La trinitaire parfaite. Ce fut sans doute pour ça que Catherine ne la détesta pas. Il n’y avait rien à détester, puisqu’elle n’avait aucun caractère. Et elle ne pouvait même pas prétendre remplacer Priscilla : elle tenait plus de la grande sœur que de la marâtre.

Catherine passa donc les années qui suivirent à seconder ses sœurs et sa belle-mère. Elle qui, jusque-là, était la dernière de la fratrie, découvrit les joies d’accompagner Placide pendant sa grossesse, de l’assister pendant son accouchement – ou, plutôt, d’assister Ainsley qui, elle, assistait la parturiente – et de l’aider à s’occuper du bébé. Puis des bébés. Au pluriel. Parce que le devoir conjugal n’était pas un vain mot pour Charles-André Pontillac. Et, si elle se plia sans rechigner aux tâches qu’on attendait d’elle, ce n’était pas pour ça que Catherine les appréciait. Les bébés, c’était bruyant, sale et fatigant. Quant à la grossesse et à l’accouchement… Ça ne la faisait pas du tout, du tout, rêver. A quinze ans, elle demanda donc à rejoindre les rangs des Sœurs Hospitalières de l’Abeba. Apprendre à soigner les gens, comme Ainsley, échapper à Charles-André et à Simon et éviter de se retrouver à la place de Placide… il ne semblait y avoir que des avantages ! Du moins, sur le papier.

La réalité était beaucoup moins parfaite que la théorie. Certes, elle apprenait les premiers soins, les bases de l’herboristerie et même quelques notions de médecine. Certes, une fois qu’elle aurait prononcé ses vœux, elle n’aurait plus à craindre le mariage ni l’autorité de son père ou de son frère… mais ce n’était que pour se retrouver sous la coupe directe de l’Unique et du Clergé. Et, au couvent, contrairement à la maison, elle ne pouvait pas s’échapper pour souffler, elle ne pouvait pas aller retrouver Ainsley ou Aldric pour exploser et laisser échapper la pression. Non. Elle devait garder son masque de jeune fille polie et posée vingt-cinq heures sur vingt-cinq et dix jours sur dix, elle devait se plier aux règles de la communauté même si elles étaient ridicules, elle devait obéir aux ordres – aux ordres ! – des Mères même s’ils étaient stupides. Il fallait prier souvent – comme si elle avait envie de prier l’Unique, cette espèce de menteur qui n’écoutait rien, de toute façon – jeûner parfois, obéir tout le temps. Elle s’accrocha. Elle s’efforça de se concentrer sur les études, sur son objectif d’apprendre à soigner… sur l’horreur que ce serait de vivre la vie de Placide. Et elle tint le coup. Pendant un an. Jusqu’à ce qu’on lui dise qu’il était temps qu’elle prononce ses vœux, qu’elle dédie sa vie à l’Unique. Ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase. Elle craqua, renonça et fut renvoyée chez elle.

Elle s’attendait à se faire passer un savon, évidemment, mais la colère de son père dépassa toutes ses prévisions. Hors de lui, il la frappa, il tempêta, il hurla. Il jura qu’il la ramènerait au couvent et qu’elle y prononcerait ses vœux parce qu’il était hors de question qu’il dépense le moindre crédit pour sa dot. Elle ne put rien dire pour se défendre mais n’en pensa pas moins. C’était injuste. Ses sœurs, elles, avaient eu le choix de leur avenir – pas de leur mari, il ne fallait pas pousser, mais de leur vocation. Pourquoi pas elle ? Et, s’il ne voulait pas payer de dot, pourquoi ne pourrait-elle pas rester à la maison et seconder Placide et s’occuper de ses frères et sœurs ?

« J’ai peut-être une idée, » déclara soudain Simon, tranquillement, de son fauteuil dans lequel il assistait à la scène.

Incrédule, Catherine se tourna vers son frère. D’aussi loin qu’elle se souvienne, il n’avait jamais pris sa défense, ne s’était jamais rangé de son côté… Et il n’allait pas commencer ce jour-là, puisqu’il suggéra simplement de la donner en mariage à l’un de ses amis. En échange d’une participation à l’affaire familiale, l’homme accepterait certainement de renoncer à toute dot. La jeune fille sentit son estomac se nouer alors que la proposition calmait son père. Il avait l’air de la considérer. Et, lorsqu’il la congédia, elle se précipita chez Ainsley. Aldric était là, par chance, et elle put se jeter dans les bras de son meilleur ami, toute tremblante de rage, de révolte et – même si elle aurait préféré se couper la langue que de l’avouer – de trouille. Il lui fallut plusieurs minutes pour se calmer suffisamment et expliquer de façon intelligible aux Lambert ce qui se passait. Dans la panique, elle ne voyait qu’une solution : partir. Comme Mod. Qu’importe si elle disparaissait ; l’inconnu, tout effrayant qu’il puisse être, l’était moins que la certitude d’entrer dans les Ordres ou d’être à la merci d’un ami de Simon.

Ce fut Ainsley qui proposa une solution lorsque la tempête fut passée : elle pouvait se marier à un homme de confiance... Mais elle n’en connaissait pas ! Et sans dot, elle n’avait aucune chance ! Et… Elle finit par percuter. Et demanda à Aldric s’il voulait bien l’épouser. Il ne s’était jamais intéressé aux filles, ni au mariage, mais il voulait bien. Il alla donc faire sa demande à Monsieur Pontillac, qui accepta. C’était une mésalliance, mais Charles-André était sans doute content de se débarrasser de sa « fille » sans débourser un crédit, sans devoir accepter un étranger dans l’affaire familiale et sans faire de vagues. Et puis, un Prêtre pour gendre, c’était pas si mal. En tout cas, une mésalliance pareille, ça convenait très bien à Catherine. Deux jours plus tard, ils étaient donc officiellement fiancés.

Sa vie reprit son cour, pas très différente de celle qu’elle avait avant son noviciat. Elle secondait Ainsley, Placide et Douce, s’occupait de ses frères et sœurs et de ses neveux et nièces mais, à force de vivre près d’Ainsley, se découvrit une nouvelle source d’inquiétude. Quelque chose n’allait pas. Les gestes de la mère d’Aldric n’étaient pas toujours aussi précis qu’ils l’auraient dû, elle semblait parfois engourdie sans raison et, le temps passant, ses moments de faiblesse devenaient plus fréquents. Elle finit par avoir le fin mot de l’histoire : ça faisait déjà plus d’un an que ça durait, c’était une maladie neurodégénérative qui ne ferait progresser et il n’y avait pas de traitement curatif. Seulement du palliatif et, encore, ça coûtait cher, raison pour laquelle Aldric avait décidé de s’engager dans les FAS une fois ordonné prêtre. Cette fois, au lieu de prier, Catherine eut bien envie de maudire l’Unique. Non content de lui avoir pris sa mère, Il s’attaquait à présent à sa mère de cœur et poussait son meilleur ami à se mettre en danger ! Impuissante, Catherine ravala sa rancœur et sa révolte, s’efforçant de ne pas trop laisser voir ses sentiments à son entourage – et son inquiétude à Ainsley.

Lorsqu’Aldric eut dix-huit ans, ils se marièrent comme prévu, et la jeune fille s’installa avec son meilleur ami, devenu son mari – sur le papier –, et sa belle-mère. Celle-ci lui apprit ce qu’elle savait, lui permettant de compléter ses connaissances acquises pendant son noviciat et, surtout, de l’assister de plus en plus efficacement – sauf en ce qui concernait la cuisine, pour laquelle elle était irrémédiablement mauvaise – au fur et à mesure que son corps la trahissait. Elle découvrit ainsi que sa belle-mère soignait parfois les esclaves, lorsqu’elle pouvait le faire discrètement, et elle prit peu à peu le relais, horrifiée de découvrir ce qu’avaient parfois subi les mo’ats. Dans le même temps, petit à petit, sa belle-mère et sa belle-sœur commencèrent à se confier à elle. Peut-être parce qu’elle était aussi une femme mariée à présent, peut-être parce qu’elle était de la famille sans l’être complètement, peut-être pour autre chose. Dans tous les cas, Catherine mesura vite la chance qu’elle avait d’avoir Aldric. Et d’autant plus lorsque son père décéda et que Simon reprit la tête de la famille. Charles-André était colérique et se montrait parfois violent quand l’alcool imbibait ses pensées et exacerbait ses émotions mais Simon, lui, n’avait pas besoin de sortir de ses gonds pour abuser de son pouvoir ou faire preuve de violence. Il était aussi froid et fourbe qu’un serpent, et tout aussi dangereux. Heureusement, grâce à Aldric, elle n’était plus dépendante de son frère.

La vie s’écoula tranquillement pendant les sept années qui suivirent, rythmée par les missions d’Aldric, l’inquiétude qu’elles suscitaient inévitablement, ses retours périodiques… et la dégradation progressive de l’état d’Ainsley. Catherine avait beau faire de son mieux pour la soulager, sa belle-mère perdit peu à peu toute son autonomie, lui déchirant le cœur. Dans ce contexte, la maladie qui frappa la maison de Jean Profitendieu lui serait passée bien au-dessus de la tête si Douce n’avait pas partagé son inquiétude avec elle. Et, si elle ne voulait plus rien avoir à faire avec le Père Artaban, elle n’avait rien contre sa famille. Elle aurait voulu aller les aider, mais Simon avait posé son véto pour ne pas risquer de propager la maladie à leur maisonnée. Elle rua dans les brancards, évidemment, mais obtempéra : Ainsley passait avant tous les autres. Jusqu’à son décès, au cours de l’année 112.

Dix-huit ans avaient passé depuis la mort de Priscilla, mais les sentiments qui assaillirent Catherine à la disparition de sa belle-mère étaient sensiblement les mêmes. Ainsi que leur intensité. La seule différence, c’était qu’elle savait à présent les cacher de façon bien plus efficace. Et qu’elle n’avait plus personne avec qui les laisser s’exprimer. Alors elle s’accrocha à son masque de trinitaire parfaite comme un naufragé à une capsule de survie et pleura quand elle était seule. Il lui fallut plusieurs jours et une bonne dizaine de brouillons pour réussir à écrire une lettre à Aldric en trouvant la bonne formulation. Enfin, la bonne… comme s’il pouvait y avoir une bonne manière d’annoncer une nouvelle pareille… Et, pour continuer dans les bénédictions de l’Unique, elle reçut quelques temps plus tard la visite d’un officier trinitaire qui termina de lui détruire son monde : Aldric avait été gravement blessé au combat. Il avait été rapatrié à l’hôpital militaire le plus proche, sur Esperanza, où il était entre la vie et la mort.

Catherine faillit s’écrouler mais s’accrocha au fait que son mari n’était pas mort. Et demanda l’autorisation de le rejoindre. On la lui accorda et elle s’envola bientôt sur un vaisseau trinitaire. C’était la première fois qu’elle quittait Renaissance et même Port-Salem mais elle n’avait pas vraiment le cœur à profiter du voyage. Lorsqu’elle atteignit Esperanza, Aldric était toujours dans le coma, avait à présent une jambe cybernétique, mais les médecins lui assurèrent que ses jours n’étaient plus en danger. Elle ne les crut réellement que lorsqu’il se réveilla quelques jours plus tard, en déclarant qu’il ne voulait plus se battre pour la Trinité. Elle n’eut pas le temps de répondre parce qu’une infirmière arrivait mais elle prit note. Et elle ne pouvait qu’être d’accord. Surtout que, à présent qu’Aldric était réveillé, Catherine se permit de visiter un peu l’astroport où elle put réaliser que la culture dans laquelle elle avait grandi n’était pas la norme. Des femmes s’habillaient comme des hommes, des femmes travaillaient comme des hommes sans que personne ne les montre du doigt. Elle retrouva également l’ambiance qu’elle avait connue sur les quais de Port-Salem qu’elle avait fréquentés avec Mod dans son enfance et, comme à l’époque, se sentit attirée par le lieu.

Elle s’y rendit donc régulièrement pendant les semaines qui suivirent, le temps de la convalescence d’Aldric et de sa rééducation. Elle passait toujours du temps auprès de son mari, évidemment, mais il n’avait pas besoin d’elle à chaque instant – et les soignants pas forcément envie de l’avoir dans les pattes surtout qu’elle ne s’était pas vantée de ses connaissances en la matière – et il lui avait confié une mission. Il ne voulait plus se battre pour la Trinité, avait-il dit. Mais il était coincé à l’hôpital. C’était donc à elle de gérer. À force de fréquenter l’astroport, elle rencontra des gens que son frère aurait sans aucun doute jugés infréquentables et hérétiques. Fascinants donc. Entre autres, le capitaine Jaziel de Nieves. Elle ne sut pas comment il la repéra alors qu’elle s’efforçait de rester discrète, mais elle comprit vite que son vaisseau n’était pas de ceux qui suivaient la voie de l’Unique et qu’il recrutait. Des combattants, comme Aldric, mais pas que… et même des femmes ! Il ne semblait pas gêné de savoir qu’elle ne savait pas se battre ou qu’elle avait des connaissances parcellaires de soins, au contraire. Elle pourrait apprendre et se perfectionner, promit-il. Auprès du médecin-chef qu'elle finit même par rencontrer. Et son équipage ne défendait pas les esclavagistes ; il les combattait et libérait les mo’ats. Aldric n’aurait plus à se battre contre sa conscience. Elle pourrait aider les esclaves autrement qu’en cachette. Alors, quand son mari fut enfin jugé apte à se déplacer seul et autorisé à quitter l’hôpital, c’est tout naturellement qu’elle l’entraîna vers les quais.

Et ils s’engagèrent sur L’Iceberg.
Notoriété
Infamies et échecs :

- A abandonné sa formation d’Hospitalière avant de prononcer ses vœux.
Caractéristiques
20 PA - 2500 PE
Flamme Pirate : Puissante

Talent : Coiffure

Catherine est la dernière née d’une grande fratrie… composée de nombreuses filles. Elle a souvent aidé ses sœurs puis ses nièces à se coiffer et est devenue particulièrement douée pour discipliner leurs cheveux selon leurs envies. Elle aime surtout les tresses (plus elles sont complexes et mieux c’est) et les chignons, mais se plie sans rechigner aux souhaits de son cobaye.

Désavantage : Acharnement

Avantages :

• Gueule d'ange (5 PA) - Mensonge, Séduction
• Mystique (15 PA)

Domaines d'expertise :

• Empathie - Maître
• Mensonge - Initié
• Herboristerie - Habile
• Médecine - Habile
• Premiers soins - Habile
• Mémorisation - Habile


Points restants : 8 PH.

Le joueur
Ruckbat - 30 ans
• Double compte ? Si oui, listez les comptes précédents : Nope

• Comment avez-vous connu le forum ? La Pie, Cris, Caillou, … C’est une coalition !

• A quel rythme répondez-vous généralement ? J’essaie au moins une fois par semaine.

• Si vous aviez un changement à proposer sur le forum, ce serait lequel ? Tout me paraît très bien, Madame la Marquise ! (Et l’organisation de l’Encyclopédie est tiptop !)

• Si vous quittez le forum un jour, vous préférez que votre personnage... disparaisse simplement sans faire de vagues
Kha'läan Jre'kan
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Kha'läan Jre'kan
Vétérinaire

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Corrections

Now some have died and some are alive. And others sail on sea with the keys to the cage, and the Devil to pay we lay to Fiddler's Green.

À modifier

Code bleu! On a besoin d'un healer sur le Glaçon!


Tout d’abord bravo pour ta fiche très complète!

Quelques petits points sont cependant à revoir:

Les passages concernant le personnage d’Aldric ont-ils bien été approuvés par la joueuse de ce personnage? (j'imagine que c'est le cas, mais une confirmation de fait pas de mal :)  )

Il est indiqué que le mari de Catherine quitte l’hôpital dès la pose de sa prothèse. Cela semble un peu expéditif. Il aurait dû passer par un peu de rééducation.

Catherine possède l’avantage Mystique, cependant elle n’a pas de DE de mysticisme associé. Cela signifie que pour le moment elle a le potentiel mais aucune réelle capacité et que la Dame ne lui a pas encore parlé. De plus, l’Iceberg compte déjà à son bord une mystique. Catherine risque de manquer de possibilités d’évolutions dans ce domaine

Enfin, la manière dont Catherine a rejoint l’Iceberg n’est pas abordée. Quelques précisions à ce sujet seraient les bienvenues



N'hésite pas à demander des précisions ou à poser tes questions si tu en as, nous sommes là pour ça !
Bon courage pour les modifications et n'oublie pas de nous signaler lorsque tu as terminé.
Aldric Lambert
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Aldric Lambert
Membre d'abordage de l'Iceberg

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Coucou! Passage rapide pour dire qu'on a fait nos fiches ensemble! Je valide tout ce qu'elle dit sur moi ^^
Catherine Lambert
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Catherine Lambert
Infirmière de l'Iceberg

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Merci des commentaires ! yess

Kha'läan Jre'kan a écrit:Les passages concernant le personnage d’Aldric ont-ils bien été approuvés par la joueuse de ce personnage? (j'imagine que c'est le cas, mais une confirmation de fait pas de mal :)  )
Comme dit Cris, on a fait nos fiches ensemble ;-) Donc mes assertions sur Aldric ont été validées… Comme j'ai approuvé ce qu'elle a écrit sur Catherine ! ^^

Catherine possède l’avantage Mystique, cependant elle n’a pas de DE de mysticisme associé. Cela signifie que pour le moment elle a le potentiel mais aucune réelle capacité et que la Dame ne lui a pas encore parlé. De plus, l’Iceberg compte déjà à son bord une mystique. Catherine risque de manquer de possibilités d’évolutions dans ce domaine
Pour la signification de l'avantage sans le DE associé, c'est exactement ce que je voulais : que Catherine ait le potentiel mais qu'elle ne l'ait pas encore réalisé.
Pour le reste… Est-ce qu'il n'y a forcément qu'un seul Mystique par vaisseau ? J'avoue que j'aurais vraiment bien aimé que Catherine puisse le devenir un jour (c'est d'ailleurs pour ça que je l'ai faite Métis) parce qu'elle a grandi dans la religion de l'Unique qu'elle déteste. Alors unE Déesse (féminine), qui rend l'Unique non unique, dont l'idéal est totalement opposé à la Trinité et qui peut parler à certains de ses fidèles… Comment dire… *_* Après, je ne suis pas pressée pour que ça lui arrive, il y a plein de choses à développer avec ce personnage et, si ça lui arrive, je ne l'imaginais pas forcément atteindre un niveau Maître en Mysticisme ou, en tout cas, pas avant longtemps. Donc voilà.

Il est indiqué que le mari de Catherine quitte l’hôpital dès la pose de sa prothèse. Cela semble un peu expéditif. Il aurait dû passer par un peu de rééducation.
Enfin, la manière dont Catherine a rejoint l’Iceberg n’est pas abordée. Quelques précisions à ce sujet seraient les bienvenues
J'ai étoffé le dernier paragraphe de l'Histoire pour expliciter la convalescence d'Aldric et le recrutement par Jaziel. (Et j'ai eu l'accord de Cris et de la Pie avant de poster). J'espère que ça ira. bouhou
Hannabeth Alvarez
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Hannabeth Alvarez
Capitaine de l'Albatros

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Fiche Validée

The seas be ours and by the powers, where we will we'll roam.

Je déclare cette fiche officiellement VALIDÉE !

Ton personnage est validé, félicitations !
Encore une fois vraiment désolé pour le délais, tu peux nous fouettes fouet

La prochaine étape, avant de pouvoir te lancer dans le RP, est d'aller créer tes sujets dans la gestion de personnages. Premièrement, tu dois poster ton Journal de bord. Ensuite, si tu es le créateur d'un vaisseau spatial, tu dois également aller poster ta Fiche d'équipage.

Si tu le souhaite, tu peux également venir poster une Petite Annonce pour trouver un partenaire de RP. Finalement, n'hésite pas à venir jeter un oeil aux Quêtes et animations en cours.

Toute l'équipe du staff restera toujours disponible pour toi si tu as des problèmes demandes ou questions, alors n'hésite jamais à nous contacter. Bref, bravo pour ta fiche et bienvenue encore parmi nous.

De la part de toute l'équipe, nous te souhaitons bon jeu ! redheart
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