A slight smell of rum and food

Le geste est doux, alors qu'il revient poser ses lèvres sur les siennes. Elle ne sait vraiment pas comment ils en sont tous les deux arrivés là, mais actuellement, elle n'a pas envie de se poser la question. Elle n'a jamais eu d'avenir dans ses relations avec les hommes. Son premier fiancé a été assassiné par sa soeur, et entre temps, l'esclavage ne lui a guère donné beaucoup de choix... Elle ne peut d'ailleurs qu'être reconnaissante de n'avoir jamais eu le temps d'être forcée par un homme. Et depuis...

Depuis, elle a entendu la voix du Capitaine. Et chacune de ses rencontres avec un homme semble comme une bouffée d'air dans un cocon où elle a l'impression d'étouffer. Chacun des baisers qu'elle partage avec Cathwulf aujourd'hui, c'est une inspiration d'air frais. Elle aimerait que ça dure, mais pour le moment, elle n'a pas envie de se poser des questions. Il sent bon, il est gentil, il semble dans le même état d'esprit, alors elle continue de l'embrasser, encore.

Jusqu'à ce que l'air réel vienne vraiment à manquer.

Quelques secondes deviennent beaucoup de secondes, peut-être des minutes. Il n'a pas l'âme d'un poète, Cathwulf et plutôt que des mots, ce sont des sensations qui viennent remplir son esprit vide.

La douceur d'une lèvre contre les siennes
la chaleur de son souffle qui se mêle
la beauté de sa voix musicienne
et la force de cette rencontre accidentelle

Des sensations qui lui tiennent lieu de poésie, passant comme un flash derrière ses yeux alors qu'il la garde contre lui, pas vraiment décidé à l'emmener ailleurs, déterminé à lui trouver un cocon. Il ne sait pas trop ce qu'il fait lorsqu'il lui reprend la main, entrelaçant leurs doigts. Il a froid, soudain, du manque de sa chaleur sur le haut de son corps lorsqu'il se relève. Autour de lui, c'est toujours Hope et ses quartiers un peu délaissés mais c'est un endroit qu'il connaît bien, qu'il maîtrise. Il sait qui lui prêtera un petit appartement sans poser de questions. Quelques mètres carrés, un lit, un lavabo, un endroit propre surtout, il n'aime pas les bouges.

Ils y arrivent rapidement, l'endroit est libre, par chance et le propriétaire confie les clefs à Cathwulf avec un sourire entendu qu'il fait son possible pour oublier. Le tavernier ouvre la porte qui ferme mal et fait entrer la jeune femme et son animal. Comme prévu, c'est petit. On sent un peu la poussière mais aussi le propre au moins autant que possible dans un astroport sous bulle.

Le dernier échange lui laisse la tête un peu vide. Qu'avait-il proposé, déjà ? Boire un verre ? Un endroit tranquille ? Elle ne sait plus ce qu'elle a répondu, mais tout lui va. Du moins, c'est ce qu'elle croyait avant de le sentir s'éloigner d'elle, se redresser de toute sa hauteur, prendre sa main dans la sienne. Il laisse un vide autour d'elle. Qui recommence à se remplir de toutes les odeurs et des sensations de la rue et de la ville autour d'elle. Srätx en profite pour sauter sur son épaule, sans doute conscient que ça veut dire qu'ils ne vont pas rester sur place longtemps.

L'instinct animal n'a pas tort, et les voilà en route pour un lieu que seul Cathwulf connait. Elle se fiche bien d'où ils vont, en réalité. Elle se laisse guider. Ils traversent une taverne, il demande des clés et ne s'attardent pas pour boire un verre. Ca n'a pas l'air de la déranger. Elle se glisse dans la petite pièce alors qu'il essaye de fermer la porte.

C'est en suivant les indications du saut du capucin sur le meuble le plus proche, qu'elle viendra poser ses affaires qui encombrent ses bras depuis tout à l'heure. Elle a un vague arrêt sur image lorsque l'archet sera posé et qu'elle réalise pendant une seconde où ils sont et ce que ça veut dire. Loin de vouloir faire demi tour... elle s'inquiète une seconde. Et si... Et s'il n'aimait pas ce qu'il allait voir ?

Elle a eu plusieurs fois l'occasion de dire non. Pendant leur chemin, alors qu'il demandait la clef à son collègue, ou encore quand il la fit entrer dans la chambre. C'est donc assez sur de lui (et d'elle) que Cathwulf rejoint la jeune femme debout au milieu de la pièce, archet et singe posés sur le petit bureau décorant un coin. Sans poser genou à terre cette fois, il vient lui indiquer sa présence en caressant doucement sa joue blanche de sa main de chair. Elle a l'air perturbée. Pour la rassurer – et surtout parce qu'il en meurt d'envie – il reprend doucement ses lèvres des siennes, la main de métal retrouvant son chemin autour de sa taille pour la ramener vers lui. Il n'a pas peur. Il ne se pose pas de question. Il se laisse guider par l'instant.

Elle tourne doucement la tête vers lui, et retrouve un sourire à la caresse de la main de chair. En réalité, elle n'est pas vraiment perturbée. Elle a l'air jeune, mais ce n'est plus une gamine. Elle n'a pas beaucoup d'expériences avec les hommes - pas autant que certaines femmes, du moins - mais elle n'est pas prude. Elle revient retrouver sa place dans ses bras. Cette fois, dans une pièce fermée à l'abris des regards. Les hommes d'Arthur doivent ronger leur frein dehors. Ou rire dans leur barbe. Elle s'en fiche.

Une main se glisse dans la nuque du géant qui reste sur ses jambes à présent. C'est là qu'elle se rend compte combien il est grand et combien elle est petite. C'est loin de la gêner en réalité.

Et puis, vu ce qu'elle sent sous son autre main qui a repris l'exploration de son torse avec plus d'intérêt... Il ne doit pas avoir peur des cicatrices. Elle a simplement peur qu'il en connaisse l'origine, et qu'il croie qu'elle est réellement mauvaise comme la croix des bannis le suggère généralement. Ca ne la freine pas pour chercher plus d'intensité dans leur nouvel échange que ce qu'ils ont eu dans la rue.

La main de métal descend, au niveau des fesses qu'il frôle pour se caler en dessous, sans ambiguïté cependant car le bras de chair se cale dans son dos et, d'un mouvement souple, porte la jeune femme jusqu'à lui, visages maintenant à la même hauteur tandis qu'il la maintient sans effort. Elle est légère et il est fort. Leur baiser se fond dans un autre puis un autre encore, à chaque fois moins timide, à chaque fois plus intime. Doucement, il cherche des yeux le lit et y dépose doucement la jeune femme. Il se redresse, enlevant sa chemise, dévoilant un torse qu'elle ne peux pas voir mais sur lequel elle peut sentir, outre les muscles, des cicatrices et des bouts de métal. Elle ne saura pas la forme de son tatouage mais il s'en fiche. La chemise rejoint le sol, les chaussures et le pantalon aussi. Il la laissera s'effeuiller comme elle le souhaite. Il ne veut pas la mettre mal à l'aise aussi, lorsqu'il la rejoint, c'est à côté d'elle qu'il se met, conscient que le mouvement du matelas a déjà dévoilé sa présence. Toujours doux, il caresse à nouveau son visage, frôlant du pouce les lèvres qu'il venait de quitter avant de descendre doucement en direction des épaules.

Les choses s'enchaînent et .... elle avoue qu'elle n'aurait pas dit non à rester à la hauteur de Wulf, son bras sous ses fesses et l'autre dans son dos un peu plus longtemps, mais se retrouver allongée sur le lit, avec lui au dessus d'elle qui commence à retirer chemise bottes et pantalon, n'est pas une position qu'elle rechigne non plus. Après tout, il commence à faire chaud.

Ses bottes et sa ceinture rejoignent les siennes. Son pantalon aussi, puis c'est lentement au tour de la chemise. Elle fait les choses à l'envers, sans doute pour une raison. Quand il aura une totale vision de la petite femme aux cheveux blancs en sous-vêtements dans son lit, il comprendra peut-être pourquoi.

Mis à part quelques fines cicatrices prouvant qu'elle n'est pas inactive à bord du Liberty, sa peau nacrée est lisse sous ses doigts. Elle porte des sous-vêtements noirs, simples et sans fioritures. Mais ce qu'on remarque finalement en premier c'est la chair brûlée au dessus de son coeur, qui forme une croix légèrement courbe, cicatrisée depuis longtemps, mais néanmoins tellement visible étant donné le contraste avec sa peau trop blanche...

Elle a gardé son bandeau noir, évidemment. Son visage ne montre rien de particulier, et sa main vient frôler le torse imparfait de son nouveau partenaire, mais elle attend, avant de se rapprocher de lui... Une réaction. Ou n'importe quoi.

Elle est jolie la petite, même s'il doit avouer qu'à ce stade, il ne regarde plus vraiment avec des yeux objectifs. Il l'embrasse encore, repérant la croix au dessus du cœur. Il sait ce qu'elle veut dire, cette marque, sa mère lui en avait parlé. Bon. Mais il n'est pas mo'at, lui. Il a été pirate, il a vu des gens tuer d'autres gens pour l'appat du gain et il s'est senti bien avec eux. Quoi qu'elle ait fait dans sa tribu qui aurait pu justifier ce genre de punition...ça ne le regarde pas. Et pour montrer qu'il sait, qu'il s'en fiche et qu'il ne posera pas de questions, il pose ses lèvres sur la cicatrice, au dessus de son cœur et y laisser un baiser.

Puis il reprend ses lèvres parce qu'il ne faut pas non plus déconner.

Plus tard, tandis qu'il reprend son souffle sur le lit défait, le dos contre le matelas, le corps fatigué mais content, Wulf caresse avec douceur le corps féminin de la jeune femme, se demandant quand même ce qu'une aussi petite chose a pu faire d'aussi terrible pour être bannie de son clan.

Il est étrange, ce tavernier. Il ignore sa cicatrice, mais elle a l'impression qu'elle ne lui est pas inconnue, sinon il ne l'aurait pas embrassée là, n'est-ce pas ? Et puis, qu'est-ce qu'il lui trouve en réalité ? Qu'est-ce qui l'a poussé à l'embrasser dans la rue alors qu'elle venait seulement de trébucher ? Elle ne comprend pas. Mais elle n'a pas envie de comprendre tout de suite. Elle se perd dans le baiser qu'il revient lui donner, et dans ce qui suit ensuite... Leurs corps s'enlaceront pendant un moment, un très agréable moment...

Plus tard, elle restera allongée contre lui, une main sur son torse, essayant de reprendre une respiration normale tout en écoutant le coeur de son partenaire battre dans sa cage thoracique. Elle ne dit rien, elle apprécie juste ce son et cette impression de plénitude pendant le temps que ça dure. Elle oublie ses doutes et ses peurs d'il y a quelques heures.

Ils resteront un moment dans l'agréable brume d'un demi-sommeil et puis, petit à petit lorsqu'il revient sur terre, Cathwulf reprend ses esprits. Son cœur est toujours fort mais détendu, il caresse un peu le bras de la jeune femme pour attirer son attention, la regardant cette fois pour de vrai, découvrant les formes qu'il avait touchées peu de temps auparavant. Et bien elle est toujours jolie. C'est cool. Parfois, les filles, après l'amour, elles se révèlent moches.

« Hey. Tout va bien pour toi ? Tu n'as pas soif ? » ou faim, ou mal, ou... en vrai, la question ce n'est pas ça du tout. La vraie question celle qu'on se pose souvent après ce genre de gymnastique c'est 'tu as aimé, j'étais bon, tu voudrais le refaire à l'occasion' sauf qu'il a sa fierté, le petit. Ce qu'il veut lui dire aussi, avec pas les bons mots, c'est que même s'ils l'ont fait comme ça, par envie commune, il la considère pas comme acquise ou payée ou comme une fille facile. Il l'apprécie. Il n'est pas amoureux, bon, mais il n'est pas non plus indifférent. Mais ça...c'est encore plus chaud à expliquer.

Une caresse sur sa peau nacrée la tire d'un presque sommeil tranquille et agréable. Il ne fait pas froid dans la chambre, surtout après leurs ébats. Et puis, elle est presque collée à lui et profite de sa chaleur aussi. Elle bouge un peu, une jambe, ses doigts, pour signifier qu'elle est réveillée. Elle a un demi sourire. Mais prend le temps de sortir des brumes pour répondre à sa question, tout en souhaitant bouger le moins possible.

" Tout va bien " Elle a peut-être soif, mais pas tout de suite. Mais elle se demande un instant si c'est une façon de demander à ce qu'elle le libère de la moitié de son poids qu'elle met sur son torse. " Et toi ? " Il n'est pas prisonnier. S'il a soif, lui, il peut se lever. La petite magie du moment vacille une seconde alors qu'elle est de nouveau en prise au doute. Peut-être qu'il n'a pas aimé ? Ou qu'il la trouve moche tout d'un coup ?

« Pas vraiment » répond-il avec un sourire qu'elle ne peut pas voir mais qu'il se permet de lui faire sentir en collant un baiser léger sur ses lèvres à elle. Et là, il se rend compte que le « et toi » pouvait être en réponse à la question « as-tu soif » comme au « tout va bien ». Il rougit. Saleté de peau de rouquin. Aucun Searuweard en est exempt. Et puis merde, il pourrait pas arrêter d'être con un peu hein ?

« Je veux dire, je n'ai pas vraiment soif ou envie de bouger mais tout va bien. » Les mots c'est vraiment des trucs de grosse tête comme Wynnstan. Les actes. Voilà ce qui compte pour de vrai. Et s'il n'avait pas été bien, il aurait bougé, non mais oh. Sauf que là – il s'y connaît un peu en fille – il est presque persuadé qu'on s'attend a ce qu'il dise des trucs. Reste à savoir quoi. S'il n'est pas du genre à baiser et se tirer, en général, ses compagnes s'en occupent pour lui. Toujours avec la même excuse notons.

« Mais je ne vais pas pouvoir rester très longtemps. On va m'attendre au Runny. » Il caresse sa joue de sa main de chair, toujours doux, tendre et un rien tendu. « Mais je me disais, on pourrait peut-être se voir une autre fois ? Je dois toujours t'emmener danser, je n'ai pas oublié. »

" Pas vraiment ? "

Pas vraiment quoi ? Ca ne va pas ou il n'a pas soif ? Elle reste en suspend le temps qu'il se rende compte que sa réponse est pas vraiment claire. Mais elle finit par retrouver son sourire suite à son éclaircissement un peu gêné. Elle sait pas pourquoi il a pas l'air à l'aise. Mais elle trouve ça assez mignon. Ca arrive que les mecs s'en aillent en croyant qu'elle ne les entendra pas. Et si en général elle s'en fiche, ça fait quand même mal. Elle est contente de voir que Wulf n'est pas comme ça.

" Je sais. Et je dois toujours te ramener ce qu'il y a dans la boite. " Parce qu'elle n'a pas oublié non plus.

Mais elle a une hésitation, une seconde.

" Je dois me trouver une robe ? "

Une robe ? Pour lui rendre ce qu'il y a dans la boite ? Il regarde le corps nu avec étonnement et un reste de désir qui se réveille à la voir aussi jolie. Mais non pour danser patate se dit-il soudain, réalisant ce qu'il se passait. Une robe. Euh. Pendant qu'il réfléchit, sa main de chair caresse le flanc si blanc de la jeune femme, sa taille, ses hanches, avec douceur, parce qu'elle a la peau douce mais sans rien de suggestif. Il a besoin de s'occuper les mains, elle est là, elle est belle, il apprécie. Simplement. Actes versus mots.

« Euh. Bah, j'sais pas si c'est vraiment obligatoire tu vois. J'vois pas pourquoi on t'obligerais à venir en robe alors si tu veux pas... » mais... « mais si tu veux... euh... ben tu dois être super mignonne en robe, moi je veux bien voir ça. » Puis lui enlever aussi et lui refaire l'amour. Il a des flashbacks de leur étreinte et...ça avait vraiment été cool. « mais pas si ça doit te rendre nerveuse ou mal à l'aise. Le but c'est de s'amuser tu vois. Je t’emmènerais pas dans les trucs chichiteux, c'est pas mon style. » Déjà, ça coûte CHER. « Je préfère les endroits pas prise de tête. » Et gratuits.

Sa voix, un peu gênée comme ça, qui ne semble pas trop savoir quoi répondre à sa question sans doute étrange, est mignonne et la fait sourire, alors qu'elle se rapproche un peu de lui tandis que sa main parcoure doucement les formes de son corps à elle. Elle aussi, elle a envie d'étudier son corps à lui. Son geste est toutefois plus léger, plus explorateur et plus studieux.

" D'accord. Je vois l'idée... Et c'est une bonne idée. Pas prise de tête. " Qu'elle ajoute, pour qu'il soit certain de ses intentions.

Parce qu'elle n'aime pas les trucs ... de colons. Les fêtes où parfois son Capitaine s'invite sous une fausse identité pour rencontrer des gens " hauts placés ". Elle n'a pas encore bien compris le concept. Et pour elle, tous ces gens là, au fond, c'est des connards. Elle a peut-être une vision simpliste du mode de vie des envahisseurs... mais heureusement, elle ne les met pas tous forcément dans le même panier à la première rencontre.

Sa main continue son exploration, alors qu'elle profite des bras du tavernier avant que sa taverne ne l'appelle trop fort.

A ben parfait hein. Si c'est une bonne idée. Bon. Elle reprend elle aussi ses caresses. Elle doit sentir sous ses doigts le mélange étrange de muscles, de cicatrices et d'éclats de métal. Lorsque son bras a été emporté par l'explosion, le moteur du 'Roar lui a incrusté dans la chair des morceaux de lui-même que les médecins n'ont pas voulu enlever. La chaleur ayant cautérisé le tout, il est constellé de petits bouts, nombreux autour de l'épaule puis plus rares, en rayons, au fur et à mesure que l'on s'éloigne. Elle ne peut pas sentir cependant le beau tatouage qu'il a fait faire de l'autre côté, seule dépense pour lui-même qu'il ait jamais assumée avec le RA. Mais le RA, ce n'est plus une dépense maintenant. Il lui embrasse le front, toujours doux mais plus ferme.

"Je dois y aller petite dame. J'ai pas envie mais le devoir m'appelle et il t'appelle aussi. On reste en contact, promis ?"

Elle sourit tranquillement après le baiser qu'il lui offre sur le front. Ca ressemble à un au revoir et ses paroles suivantes le confirment.

" Promis " Qu'elle répond tranquillement. De toute façon, le Runny Amber est difficile à éviter, et elle n'est pas du genre à couper les ponts du jour au lendemain. Même si elle a du mal à écrire des messages sur son HCom... Elle peut envoyer des messages vocaux cela dit.

Mais d'ici à ce qu'ils partent, elle compte bien danser avec lui.

Mais il est vrai que les hommes d'Arthur doivent l'attendre et que quelqu'un risque de finir par s'inquiéter de sa balade un peu plus longue que prévue dans les rues de Hope. Alors, après une dernière caresse et un dernier sourire, elle se lèvera tranquillement du lit pour... commencer à chercher ses vêtements. Ce qui n'est pas une mince à faire quand on a plus de vue.

" Je suis pas contre un coup de main avant que tu t'en ailles, par contre... "

Il s'arrête au milieu d'un mouvement, un peu con. Un coup de main pour... ? Il la regarde tâtonner et la lumière se fait dans son esprit. Oh !

"Oh !"

Oh... Oui bien sûr, il est con. Il s'avance, repérant avec aisance les vêtements de la jeune femme, venant les lui poser doucement dans la main. Il attrape au passage les siens et commence à s'habiller, se demandant si ça se fait, ou pas, de proposer de donner un t-shirt pour qu'elle se souvienne de son odeur. Mais il n'ose pas. Ils ne se connaissent pas assez, une nuit... si ça doit se reproduire, souvent, il en "oubliera" un, un jour. Peut-être. Ou pas.

" Merci " Qu'elle répondra doucement avec un sourire.

Srätx observe avec une attention toute particulière le grand roux se rhabiller, étrangement calme, posé sur un meuble, à attendre sa maîtresse qui se rhabille aussi, un peu plus lentement. Mais elle finit par arriver à être à peu près comme elle est sortie du Liberty un peu plus tôt dans la journée, finissant de mettre ses chaussures avant de se lever du lit et traverser la pièce pour récupérer son singe et ses affaires, prête à repartir donc semble-t-il.

Ils se rhabillent à nouveau puis, doucement, il lui propose son bras pour la guider à l'extérieur, jusqu'à ce qu'elle lui dise qu'elle est maintenant capable de rentrer toute seule. Alors, sans la prendre pour la poupée qu'elle n'est pas, il l'aura laissée et aura repris le chemin de son bar, prêt à surveiller l'arrivée des caisses de fruits commandées.